Zelensky à Paris : Macron accorde deux milliards supplémentaires à l’Ukraine
Pendant que les grands discutent entre eux, Emmanuel Macron et l'Europe tentent d'exister.
Les Européens veulent bien leur part du gâteau. Ce mercredi 26 mars 2025, Volodymyr Zelensky revient à Paris pour sa deuxième visite en trois mois, accueilli par un Emmanuel Macron en mal de stature. À la veille du premier sommet de la « coalition des volontaires » prévu jeudi dans la capitale, cette rencontre se déroule alors que les États-Unis de Donald Trump ont réussi à négocier une trêve en mer Noire entre l’Ukraine et la Russie. Certes, une trêve minimaliste pour l'instant, mais l’Union européenne, elle, reste exclue des négociations. De son côté, Emmanuel Macron annonce deux milliards d’euros supplémentaires d’aide militaire pour Kiev et s’appuie sur un lien étroit avec Zelensky, qui évoque des contacts quasi quotidiens. Face à une Russie soutenue par l’Iran et la Corée du Nord, l’Ukrainien insiste sur l’urgence. Mais alors que Trump s'impose sur la scène mondiale comme l'interlocuteur de Poutine, Macron se rêve en rival d’envergure. Une prétention illusoire : derrière les promesses, il joue l’hôte généreux, qui veut peser au-delà de ce que son poids lui permet.
Une implication de façade
L’Union européenne, hors jeu dans les pourparlers de paix, laisse Macron porter seul ses ambitions. Zelensky, pragmatique, fixe ses priorités : « Chaque jour compte, nous devons accélérer le soutien », martèle-t-il, soulignant le besoin de drones et d’équipements. Parallèlement, Emmanuel Macron, absent de la table des négociations, insiste pour un cessez-le-feu « sans conditions » pour les Russes. Le président de la République a précisé les sujets qui seront abordés lors du sommet de ce jeudi 27 mars, indiquant que « les discussions porteront sur le cessez-le-feu durable, en s’assurant qu’il puisse être observé et respecté ».
Un autre point devrait concerner l’avenir de l’armée ukrainienne, « car la première garantie de sécurité pour l’Ukraine de demain, ce sera d’avoir un format d’armée crédible qui permette de dissuader toute nouvelle agression et résister éventuellement à de nouvelles attaques de l’armée russe », assure Emmanuel Macron, qui estime que « ce seront les forces de garantie dans le cadre d’un accord de paix, pour aider à dissuader toute nouvelle agression russe ».
Une entente de façade, un pouvoir en demi-teinte
Auprès de nos confrères du Figaro, Volodymyr Zelensky joue la carte de la complicité : « Notre relation va bien au-delà et dépasse celle qui unit normalement deux présidents. » Macron est flatté. Mais ces deux milliards d’euros ne suffisent pas à l’appétit ukrainien. « La meilleure garantie de sécurité, c'est [une adhésion de l'Ukraine dans] l'OTAN », réclame Volodymyr Zelensky. Pourtant, ce dernier sait que la question d’une adhésion de son pays à l’OTAN est une ligne rouge, pour Moscou. Ligne rouge qui ne pourrait être franchie qu’avec l’appui des Américains et non de Bruxelles. « Cela dépend des États-Unis. Les États-Unis ne sont pas prêts à franchir ce pas, qui est le moins cher et le plus solide. C'est entre les mains de Donald Trump, qui pourrait alors mettre fin à la guerre en 24 heures comme il l'avait promis », conclut l’Ukrainien, qui sait que les leviers décisifs se trouvent à Washington et non à l’Élysée.
Macron, lui, voudrait incarner un contrepoids à Trump, un leader européen qui compte. Cette deuxième visite en trois mois et ce sommet inaugural lui offrent une vitrine pour briller. Mais derrière les mots et les gestes, l’illusion domine : les grands imposent leur loi, tandis que Macron excelle dans l’art de la parade, maître d’une diplomatie qui, sans réel pouvoir, reste cantonnée à un rôle de second plan.
Julien Tellier
Journaliste
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Il faut faire des confettis avec le cordon sanitaire
178 commentaires
Nous n’avons pas cet argent qu’on emprunte pour lui donner et tout çà , sans l’aval du parlement , elle est pas belle la vie .
» Volodymyr Zelensky joue la carte de la complicité : « Notre relation va bien au-delà et dépasse celle qui unit normalement deux présidents. » Que veut il dire par là , on voudrait en savoir plus , on mélange vie publique et vie privée voir d’avantage , en attendant c’est avec notre argent qu’ils s’entendent .
A voir l’embrassade des deux guignols à l’Elysée, ça me révolte. J’ai l’impression de les entendre se dire : On va encore piquer deux milliards aux Français pour fêter cette retrouvaille, mon bon Volodymyr. De toute façon avec plus de 3000 milliards de dettes, ils n’y verront que du feu comme d’habitude.
zelensky celui qui fait la guerre en télétravail était encore au guichet France pour pendre 2 millairds d’euros pour la corruption ukrainienne, pendant ce temps là on va taper sur les assurances vies des français pour réarmer la France, mais qui a donné les clés du toroir caisse à Macron? Le ministre de l’économie asservi ne dit mot, mais il invente des impôts.
En politique nous n’avons pas d’amis, mais des adversaires. Le leur rappeler.
D’autant que se croire « ami » avec Macron… Pauvre Zelenski s’il y croit !!
Il est vraiment décontracté avec l’argent des Français !
On n’est plus à quelques milliards près avec Macron… On jette l’argent par les fenêtres, on bombe le torse avec l’argent des autres : le geste d’un pseudo aristocrate de l’argent en fin de race.
Macron signe et nous saigne.
J’ai connu des sociétés d’envergure où même le grand patron ne pouvait signer seul.
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Le Mozart de la finance veut ruiner la France , « car c’est notre projet » , dit-il .
Deux milliards d’euros d’aides militaires!!!…. Mais il compte le prendre où, ce fric???….. Trois mille six cent milliards de dettes, plus aucun pôle financier ne veut nous accorder de crédits, on parle de piquer dans l’épargne du peuple français et lui: il fait ses fêtes à l’Elysée, il fait ses voyages en AirBus A330 de la Ripoublique Bananière française, organise des conférences bidons pour se glorifier et: Les Français laissent faire?….oui! ils bèlent…. c’est tout ce dont ils savent faire: les moutruches? Gueuler et … donner des leçons à tout le monde?
Je suis loin d’être compétent, pourtant: il me semble qu’un maire ne peut pas signer de chèque sans l’aval de son conseil municipal. Nous sommes endettés de 3300 milliards et le « jeune homme aux yeux bleus de l’Élysée » continue de dépenser de l’argent que nous n’avons pas. Existe t-il un frein à ces coups de com avec notre argent?
Notre petit du Touquet , distribue des milliards , dispose de l’armée , fait son théâtre dans les médias pour sa petite guerre personnelle.
À défaut de pouvoir le destituer, nous pourrions envisager la mise sous tutelle.
Encore 2 milliards, mais qui paie ? Avec 3305 milliards de dettes on continue à faire des cadeaux sur notre dos.
Qui paie ?
Mais VOUS bien sûr.
Il se dit que nous devrons tous faire des efforts.
Il est vrai que jusqu’à présent, le fisc s’est contenté de nous faire les poches. Mais notre épargne le tente…
Macron , combien de divisions ?
C’EST INTOLERABLE l’assemblée dois empecher cette gabegie;deux miliards aux hopiteaux plutot.on fait des quettes dans la rue pour les scaner.ce pays est foutu
Vous connaissez l’histoire de l’éléphant et la souris qui courent côte à côte sur une route africaine ? Au bout d’un moment la souris s’arrête, se retourne et dit à l’éléphant : « t’as vu ce qu’on fait comme poussière ! »
MA GNI FI QUE …
De plus, comme en principe ce n’est pas Macron qui tient le carnet de chèques, le Premier ministre va-t-il demander à Bercy de refuser, ou sera-ce béni oui-oui?
Macron ou la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf (les fables de La Fontaine)
Alors qu’il n’est même pas (coupeur de citrons à la 3ème mi temps) il se considère comme le hérault des temps modernes qui fera plier Poutine (et même Trump dans la foulée)
Comment se fait il qu’un seul homme puisse dilapider les milliards? A quoi servent les élus de tout poil élus pour défendre les intérêts es Francais.
Censure, dissolution, destitution sont des mots à mettre en oeuvre. La France ne peut plus être gouvernée par un grand irresponsable n’ayant plus aucun discernement.
Pas question de nous demander des sacrifices pour satisfaire les incohérences de cet homme.
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