Wokisme : Trump frappe fort, la France osera-t-elle lui emboîter le pas ?
La France est bien loin d’être épargnée par le phénomène. Pire : elle le subventionne à hauteur d'1,6 milliard.
Aux États-Unis, Trump déclare la guerre au wokisme universitaire. Harvard et Columbia, considérés comme des fers de lance du progressisme, sont dans le viseur : 2,2 milliards et 400 millions de dollars de subventions fédérales gelés. En cause ? Un laxisme face à l’antisémitisme galopant dans les manifestations pro-palestiniennes et un endoctrinement woke via des programmes sur le genre ou le racisme systémique. Columbia plie, Harvard résiste, mais le message est clair : les facs doivent rentrer dans le rang ou payer le prix. La France est bien loin d’être épargnée par le phénomène. Pire : elle le subventionne. Les sciences sociales, principaux vecteurs des thèses woke, sont financées à hauteur de 1,7 milliard d’euros de fonds publics, en 2023. Séminaires genrés, ateliers militants : le wokisme s’infiltre, menaçant la liberté académique.
Trump contre le wokisme : une offensive sans précédent
Outre-Atlantique, l’administration Trump fait des universités un champ de bataille idéologique. En gelant 2,2 milliards de dollars de subventions à Harvard et 400 millions à Columbia, le président américain accuse ces institutions de promouvoir des idéologies woke sous couvert de diversité et d’inclusion. Il pointe aussi des dérives antisémites liées à des manifestations pro-palestiniennes. Harvard résiste, invoquant son indépendance académique, mais Columbia cède en adoptant des réformes, comme un nouveau service d’ordre pour encadrer les campus.
À ce sujet — À l’université Paris Cité, bienvenue au wokistan !
Cette pression s’inscrit dans une stratégie plus large : démanteler les programmes DEI (Diversité, Équité, Inclusion) et interdire l’enseignement de théories du genre ou du racisme structurel. En France, où les subventions publiques irriguent la recherche, un tel scénario semble lointain. Pourtant, les signaux d’une influence woke dans les campus hexagonaux se multiplient, suscitant des inquiétudes similaires.
La France face à l’ombre du wokisme universitaire
En France, le wokisme, importé des campus américains, gagne du terrain dans les sciences sociales. À l’université Paris Cité, des séminaires comme « L’histoire à l’épreuve du genre et des minorités » réécrivent le passé à travers le prisme intersectionnel au détriment d’une rigueur historique. À Rouen, un atelier intitulé « Consentement et pratiques BDSM [sadomasochisme, NDLR] » a été financé par la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC), provoquant un tollé pour son caractère jugé idéologique et scabreux. Sciences Po, jadis fleuron de l’élite française, illustre cette dérive : 71 % des étudiants se revendiquent de gauche et des incidents antisémites lors de manifestations pro-palestiniennes ont terni son image.
Les 1,7 milliard d’euros de subventions publiques soutiennent en partie des laboratoires où prospèrent des recherches sur les inégalités de genre ou les discriminations ethno-raciales, parfois perçues comme des vecteurs de militantisme. Cependant, une riposte s’organise. Des collectifs comme l’Observatoire du décolonialisme dénoncent ces dérives et des universitaires appellent à un retour à la scientificité. Contrairement aux États-Unis, où Trump use de la force financière, la France manque d’une réponse politique claire. Preuve en est, on attend toujours le rapport sur l’islamo-gauchisme à l’université qui devait être commandé par l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal mais qui ne fut qu’un effet d’annonce fumeux. Pire, encore : quand des universitaires cherchent à dénoncer la pénétration de ce « courant ignorantiste » et « totalitaire » avec la parution d'un livre aux Presses universitaires de France, celui-ci est censuré sous la pression des militants d'extrême gauche.
Julien Tellier
Journaliste
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
Il faut faire des confettis avec le cordon sanitaire
103 commentaires
Chez nous ,nous parlons beaucoup en proposant ce que nous devons faire , mais rien ne se passe et ne change ,à la différence de TRUMP qui parle et qui fait !!
« Contrairement aux États-Unis, où Trump use de la force financière, la France manque d’une réponse politique claire ».
Julien, cher Julien, mais enfin la France ne cherche rien et surtourt pas « d’une réponse politique claire » puisque le wokisme est une politique d’État, c’est la religion officielle… Réveillez-vous !
Quand l’on a papa, maman et le reste de la famille et amis pour vous trouver une planque, on peut se permettre de mettre le « Bor..l » au lieu d’étudier.
Vous avez oublié de dire que la sélection à l’entrée n’est pas due, pour beaucoup, au sérieux de leurs années lycéennes.
» Trump frappe fort, la France osera-t-elle lui emboîter le pas ? » Il me semble que la réponse est dans la question ! Pour une double raison, qui est aussi valable pour l’immigration :
– il n’y a pas de réelle volonté politique,
– tout est verrouillé, en interne et en externe.
Les politicaillons ne feront « rien »… com’dab. Pire: ils vont aggraver le problème sous couvert de parité, de bonnes intentions, de respect des zôôtres, de diversité politico-lgb/t etc. Avec notre pognon en plus !
C’est mal parti et j’en doute. Je suis effrayée car au stade où nous en sommes il faudrait enfin de la fermeté et ce gouvernement en tous cas ne fera rien.
Sciences molles, sciences des ânes !!
Hélas vous n’entendrez ni le Gouvernement ni la fausse opposition du Rassemblement National se lancer dans cette voie.
Hélas vrai. Pour ne fâcher personne le RN ne dit rien de ce qu’il ferait s’il arrivait au pouvoir… mais seulement en étant plus clair. Il faut admettre que l’on ne peut pas plaire à tout le monde et suivre l’exemple de Trump.
A trop promettre on ne promet rien!
A l’heure où le gouvernement cherche de l’argent c’est une bonne raison de stopper tous ces milliards comme pour les associations de migrants qui font de la rétention contre le gouvernement.
FAUX ! … les associations travaillent dans le même sens que ce que veut macron et accélèrent les dérives du « pouvoir macronien » ! …
L université et la presse stipendiée c est la gangrène .Il faut amputer en coupant les vivres.
Ceux qui ont voté ces budgets méritent la prison pour 20 ans, et sans passer par la case « juges » car elle est très abîmée. Cela représente la dette des derbières48 heures.
Voilà une bonne piste pour commencer les économies !
Les universités dans leur ensemble sont devenues des lieux de la pensée unique de l’islamo gauchisme ! racisme anti blancs , anti chrétiens ,anti juifs , ou le wokisme est présenté comme l’avenir de l’homme !
Il faut absolument remettre les valeurs de la France en enseignement prioritaire dans les Université et donner la priorité aux Français
Notre gouvernement est trop couard pour oser faire le moindre pas dans ce sens, pourtant il y aurait de belles économies à faire et pas seulement dans les universités.
Se rendent-ils compte qu’en agissant ainsi ils font le jeu de la gauche et l’extrême gauche qui ne seront satisfait qu’après avoir réduit notre pays à un paillasson ?
Il n’est pas couard, il consent et encourage. Regardez les moeurs de ceux qui nous gouvernent et ce depuis des lustres.
Couard… j’aime !
Les « SCIENCES SOCIALES » , le secteurs que choisissent, bac en poche, les gamins qui ne savent rien faire d’utile mais ont touché ce Graal sans avoir su ni écrire (sans faute) ni compter sauf leur argent de poche.
Même les sciences dures sont atteintes de wokisme. Mais il est vrai que les sciences molles en font profession.
Voila des économies a faire au lieu de s attaquer lâchement aux retraités!