Voile islamique et transidentité : les woke s’attaquent à la carte de presse

Tous les ans, avant le 31 mars, les journalistes qui souhaitent obtenir une carte de presse en font la demande auprès de la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels (CCIJP). Sa délivrance n’est possible que si plusieurs critères sont remplis (employeur reconnu, rémunération…) et si le dossier de demande est complet et conforme. Pour que cela soit le cas, « la photographie d’identité produite doit répondre aux normes applicables aux photographies figurant sur les cartes nationales d’identité et les passeports », comme indiqué dans le règlement intérieur de la commission. Une règle que six associations dénoncent : l’Association des journalistes antiracistes et racisé·es (AJAR), l’Association des journalistes LGBTQIA+ (AJL), Prenons la Une (PLU), Profession : Pigiste, la Chance et l’association des Femmes journalistes de sport (FJS). Dans une tribune publiée sur le site Mediapart, elles affirment que cette mesure est « raciste » et « islamophobe ».
Des accusations absurdes
Pourquoi ? Parce que la CCIJP n’accorde des cartes de presse qu’aux personnes ayant fourni une photographie nette, au bon format, en couleur, sur fond uni et tête nue. Ce dernier point pose problème aux associations et aux journalistes qu’elles représentent. Elles voudraient que « la carte de presse soit accordée aux journalistes voilées sur leur photo ». En d’autres termes, que le règlement de la commission soit revu pour la religion musulmane car « la violence symbolique qu’on impose aux journalistes voilées, obligées de présenter une carte où elles sont dévoilées, est sans borne ». Rien que ça !
Elles rappellent que « la carte de presse n’est pas un document officiel d’identité » et, par conséquent, que les normes photographiques pourraient ne pas être appliquées. Argument non valable pour la Commission. Dans un communiqué daté du 31 mai, cette dernière précise que la carte de presse ouvrant « un grand nombre de droits en termes de circulation et d’accès à des personnes, des événements, des lieux potentiellement sensibles, sans autre justification de son identité », « la CCIJP a fait le choix d’adopter le format qui répond le mieux au besoin de sécurité, c’est-à-dire celui des photos des pièces officielles, tête nue, de face ». En toute logique, la carte d’identité des journalistes se substituant parfois à la carte nationale d’identité, il doit y avoir concordance entre les deux documents.
Les six associations signataires de la tribune refusent de l’entendre s’agissant des photographies comme des informations inscrites au verso de la carte. Elles s’offusquent que la CCIJP oblige « une personne transgenre n’ayant pas changé son prénom à l’état civil à faire figurer son prénom de naissance au dos de la carte ». Autrement dit, elles ne comprennent pas que la Commission demande aux journalistes de faire leur demande sous leur véritable identité et non sous un nom qu’ils ont choisi et qui n’est pas officiel. Elles affirment qu’il s’agit de discriminations « sexistes, transphobes » et demandent « que les journalistes trans puissent changer leur prénom sur simple déclaration, sans faire figurer leur prénom de naissance ».
Des revendications farfelues
Accusations et demandes totalement farfelues puisque, comme elle l’indique, « la Commission de la carte ouvre la possibilité à tous les journalistes de faire figurer au recto de leur carte d’identité professionnelle soit leurs prénom et nom de l’état civil, soit leur nom d’usage, soit leur pseudonyme, selon leur libre choix, et sans aucune mention qui le signale comme tel ». Les informations d’état civil ne sont renseignées qu’au verso de la carte pour des raisons de « sécurité » et de « crédibilité ».
Un mot qui ne peut évidemment pas être appliqué à ces institutions woke. Au nom d’une prétendue lutte contre les discriminations qui n’est, en réalité, que la promotion de la charia et de l'idéologie LGBTQIA+, elles font des raisonnements tirés par les cheveux et des requêtes insensées à la Commission de la carte de presse dont le règlement respecte le principe de laïcité et fait primer l’état civil sur les convenances personnelles.
N’en déplaise à une poignée de journalistes qui se victimisent, la Commission refuse d’être la nouvelle proie du wokisme. Venant d’une institution nationale, une réaction de ce type est assez rare pour être soulignée et saluée.

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26 commentaires
Ou comment se vautrer dans le ridicule !
Je crains qu’en matière de stupidité la course pour certains esprits échauffés soit devenue folle et leur esprit incapable de bon sens.
jusqu’à ce que la CCIJP cède?…
Un peu d’optimisme voyons !
Comme le dit l’article, il s’agit d’un document officiel.
Je suis une salade je veux donc une photo de laitue. Jusqu’où la bêtise crasse de ces gens va nous emmener?
N’importe quoi comme toujours
On verra combien de temps cette commission tiendra bon. Probablement que le conseil d’état ou le constitutionnel va mettre son grain de sel.
Une preuve de plus que le vote du 9 juin 2024 est vital pour le pays.
La grande purge doit commencer le plus rapidement possible.
Est-ce que ce monde est sérieux ? Carte de presse voilée carte vitale voilée empreinte digitale gantée et vous voulez les privilèges des journalistes ? Et vous voulez écrire dans la presse pour servir de guide de la pensée ??
La république a ses valeurs paraît il …
Qu’elle les fassent respecter en premier lieu la laïcité.
Tous ces wokistes qui s’allient avec les partisans de la charia, quelle rigolade si un jour cette dernière arrive au pouvoir,les conséquences seront terribles pour les wokistes et ce n’est certainement pas moi qui vais les plaindre.
J’espère que la CCIJP ne se laissera pas intimider par ses associations gavées de subventions publiques, c’est à prendre ou à laisser. Point barre
Si effectivement « les cons ça ose tout, les « déconstruits » sont d’une ignominie et d’une nocivité sans fin ! …
Un moustique vous pique des dizaines de fois alors vous mettez du miel pour qu’il puisse « se restaurer » ? … Dès la première « piqure, ces associations s’étant auto proclamés « progressistes » auraient dû « recevoir la « bonne réponse » à leurs délires ! …
L’islamophobie n’est pas un delit
La carte de presse permet la gratuité dans les musées nationaux.
Versailles etc
Alors je comprends tout : débouché pour les lettreux n’ayant pas pû intégrer une prépa ENS ou Louvres/chartres, autrement dit les nuls en tout: Y’a bon, le ratelier..
En effet cela mérite d’être souligné . Pour une fois qu’une institution ose leur tenir tête cela mérite bien un grand coup de chapeau .