Violences et dégradations après le match PSG-Arsenal : casser la joie

Qui sont donc ceux qui ont, dans la nuit de mercredi à jeudi, manifesté leur joie à leur manière - toujours la même ?
AFP__20250507__44VU84C__v1__HighRes__FblEurC1PsgArsenal

Mais qui sont-ils, hein ? Qui sont donc ces « jeunes » qui ont, dans la nuit de mercredi à jeudi, après le fameux match PSG-Arsenal, manifesté leur joie à leur manière ? Le mystère est épais, sauf pour les lecteurs de Boulevard Voltaire qui ont peut-être leur petite idée.

Les violences graves ont accompagné la soirée. À Paris, un véhicule de la mairie de Paris a été endommagé, place des États-Unis. Sans doute des habitants du XVIe enthousiastes après les buts inscrits par le PSG. Le sigle « Mairie de Paris » est un symbole de l’administration française, comme ceux qui avaient été détruits en masse, lors des émeutes après le décès de Nahel, en juin 2023. Le hasard. Ils ont aussi, ces supporters d’un genre spécial, détruit un véhicule de police, avenue Franklin-Roosevelt, encore à Paris. Là aussi, rien à voir avec les commissariats attaqués au lance-roquettes en banlieue, avec les innombrables agressions de policiers, avec le vocabulaire employé, avec les inscriptions invitant à griller des poulets... Pas de preuve, on vous dit. Les vitrines de magasins saccagées autour de la place de l’Étoile ? Apparemment, des fils d’avocats internationaux ou d’ambassadeurs qui se défoulent après un effort intellectuel intense. Toujours à Paris, la police a procédé, dans la nuit de mercredi à jeudi, à près de 50 gardes à vue pour des motifs graves, toujours les mêmes : violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique, dégradations, détention de produits explosifs incendiaires (des mortiers d’artifice). Une voiture a percuté trois personnes dans des circonstances, il est vrai, mal cernées : elle a été retrouvée incendiée, ses occupants en fuite. Les violences et les dégradations ne se sont pas cantonnées à Paris : on les retrouve en Seine-et-Marne, en Seine-Saint-Denis et en Essonne avec tirs de mortiers, dégradations, etc. La litanie des destructions après le passage des vandales reprend à Ris-Orangis, Viry-Châtillon, Chilly-Mazarin, Sainte-Geneviève-des-Bois pour le seul département de l’Essonne. Tiens tiens, on a déjà entendu les noms de ces communes. Toujours le hasard.

2.000 policiers ? Insuffisant

Curieusement, les grands médias ont eu du mal à évoquer les suites un peu sportives de ce match. Libé raconte ces jeunes venus aux abords du stade pour « kiffer » et que les flics attaquent et repoussent sans la moindre raison. Un peu plus tard, le journal ajoutera tout de même le nombre de blessés et de gardés à vue. L’AFP a attaqué avec retard, bien d’autres n’ont rien dit du tout, ou alors dans des termes vagues. On détourne le regard. Des violences ? À Paris, la préfecture avait tout de même mis sur le pied de guerre 2.000 policiers. Insuffisant, au vu du bilan.

Peu à peu, tout change, dans le pays. Qui ira se réjouir dans les rues après un match de football sans songer un instant aux risques pris ? Quels parents laisseront leurs enfants s’amuser tard, ces soirs-là ? Qui circulera sans réfléchir sur les Champs-Élysées en voiture, un soir de match ? Quelle jeune fille ira se plonger avec insouciance dans cette foule où circulent des groupes ultra-violents ?

Le match PSG-Arsenal décrit la mécanique de l’immigration et de ses enfants : l’ensauvagement et l’insécurité sans frein. Les libertés prises par les voyous diminuent celles des autres. Comme en temps de guerre, les bandes les plus violentes tiennent la rue. Une minorité, certes, mais une minorité assez importante, numériquement, interdit aux Français la vie d’avant, notamment ces grandes manifestations populaires. On l’a vu aux fêtes de Bayonne : un homme de 58 ans a payé de sa vie cette innocente sortie après avoir été agressé de manière ultra-violente dans un bus. À Crépol, Thomas est mort dans une innocente fête de village. Désormais, la mort du jeune Nahel et les banlieues sont en feu. Un but comme lors du match PSG-Arsenal et les mortiers d’artifice, les dégradations et les blessés sont au rendez-vous. Une compétition sportive majeure comme les Jeux olympiques se passe bien, si on en prend les moyens. Pour 10.000 athlètes, on a disposé dans la capitale 35.000 policiers et gendarmes, 18.000 militaires et des renforts venus de l’étranger. Le prix de la sécurité... en zone de guerre.

Souvenez-vous ! Les mondialistes rêvaient d’un monde sans frontières où tous les enfants se donnaient la main autour d'un globe revisité Bisounours. Les frontières ont disparu. Les enfants donnent la main à leurs parents et restent chez eux, les soirs de match. Trop dangereux. L’immigration sans frein et ses conséquences tuent les libertés fondamentales, celles de sortir et de se réjouir en toute quiétude, et asphyxient peu à peu les fêtes populaires. On attend avec impatience, pour confirmation, le profil de la cinquantaine de gardés à vue. Juste pour voir.

Picture of Marc Baudriller
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

66 commentaires

  1. La vie est un éternel recommencement. Toujours les mêmes faits non pas divers mais au contraire communs.
    Et puis comme dirait l’autre, ce match concernait certes le PSG, club « sportif » financé par des Emirats, mais aussi et surtout…un club anglais. Certains penseront qu’il y avait donc beaucoup de Kévin et Matéo, quand d’autres y auront aussi vu, beaucoup de Gérald et de…Moussa.
    Quoi qu’il en soit parmi tous les sports collectifs il n’y a qu »avec le football, que de toute évidence cela ne tourne jamais très rond !

  2. Sur les images on voit très clairement Kevin (gaucher) prendre le relais de Mattéo (droitier) pour casser la vitrine. Fichtre ! Darmanin avait raison, ce sont de bons petits gars bien de chez nous les casseurs…ou pas.

  3. C’est tout simplement parce que nous sommes en état de guerre, une guerre civile larvée et que le gouvernement ne réponds pas aux provocations avec détermination, quand on décidera à prendre les bonnes décisions, il sera trop tard. On doit pouvoir muter temporairement quelques paras ou quelques légionnaires dans la gendarmerie, pour ramener efficacement le calme.

  4. Tout cela est de la faute d’un état déliquescent . Ceux qui se trouvent à la tête de cet état sont des pleutres et des gougnafiers . La FRANCE se meurt et se « tiers mondialise » …….

  5. 5 ans fermes ! Et pas sous bracelet ! à Fresnes ou à Fleury Mérogis ! Voilà qui donnera à réfléchir à tous ces petits Kévin et Mathéo !

  6. Que disait Macron pour excuser justifier les émeutes affaire Nahël ? Bah ce sont de jeunes oisifs ! Lorsqu’ils s’ennuient « ces petits anges » agressent brûlent et pillent sous l’œil complaisant de l’état de la justice. Toi travailleur pauvre, gueux rural on te piste, on t’ harcèle on te sanctionne on te verbalise, on te stigmatise on t’interdit de territoire ton seul délit ta seule violence ne pas avoir les moyens d’avoir une voiture électrique.

  7. Le crime est signé ; il suffit de regarder les images de cette racaille qui porte l’accoutrement des banlieues islamisées. Comme l’utilisation de motos vrombrissantes et Mercedes louée puis brûlée.
    Le football draine une partie de la société sans culture et oisive.
    Et je penserai toujours que le sponsoring du Qatar est délétère.

  8. C’est tout vu. Venant en masse de la banlieue, comme l’a rapportée Mme le maire du VIII arrondissement, arrivés en véhicules aux alentours de 23 heures, cette population ne venait pas pour errer sur les Champs mais, pour en découdre avec tout ce qui leur offre aucune résistance puisque, arrêtés, ils ne sont jamais poursuivis. Alors, ils continueront à faire leurs courses aux frais de la princesse France, qui paiera ad vitam æternam sans broncher jusqu’au jour où, nous descendrons nous aussi dans la rue pour leur rappeler leur devoir.

  9. Encore des « gentils » enfants désœuvrés en recherche d’occupation, aurait dit un illuminé. C’est vrai, pour trouver une occupation, ils ont traversé la rue.
    Certains, ne sachant gouverner que par le chaos, ont dû se réjouir des saccages de ces barbaresques.
    Question : Kévin et Mattéo ont-ils été mis en garde-à-vue ?

  10. 26 mai 1993 , AC-Milan / Marseille… 0-1 …le s’empare à Toulouse comme partout en France…nous partons en 2CV place du Capitole , dans les rues et avenues qui y mènent c’est la joie et la folie aucun débordement , juste des bons et vrais français…

  11. « Jeunes », « pseudo supporters » … et pourquoi pas tout simplement « émeutiers  » ?

  12. Quand on importe le tiers monde, il faut importer le système judiciaire qui va avec.
    La charia est efficace contre les récidivistes.
    Pour avoir vécu aux émirats, les peines sont autrement plus dures , pour les délinquants

    • La charia en France ? Ne nous inquiétez pas, je pense que c’est prévu, pas pour tout de suite, mais c’est dans la tête de certains de nos dirigeants.

  13. Le profil des 50 individus mis en garde à vue? Le silence des médias est éloquent. Si ces individus avaient des accointances même ténues avec l’extrême droite, les médias du système et leur personnel aux ordres en auraient fait des tonnes et nous auraient parlé en long, en large, de travers et sans doute encore en profondeur sur la violence des affidés de Zemmour, de Bardella et de Marine Le Pen! Là, comme toujours en pareil cas, rien. Mais les non dits des médias sont désormais révélateurs: le profil des assaillants est « diversitaire’ , à défaut… d’universitaire! Une question me traverse l’esprit: les plumitifs de So Foot, qui sont obsédés par le rôle de l’extrême droite chez les supporters, vont-ils se pencher sur la place des « diversitaires » dans le hooliganisme d’après matche? C’est hautement improbable!

    • Allez voir la « une » actuelle de SO GOOD revue du même groupe, et vous comprendrez tout.

  14. Moi je suis surtout impatient de savoir combien vont être condamnés et incarcéré je parie entre 1 et 2…pas plus

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

Il faut faire des confettis avec le cordon sanitaire
Gabrielle Cluzel sur CNews

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois