Vague de « submersion » en Bretagne : contre son gré, France 2 confirme

À La Guerche-de-Bretagne, France Télévisions ne peut que constater la présence massive d’immigrés.
envoyé spécial immigration Bretagne La Guerche
capture X Envoyé spécial

Le jeudi 17 avril, France 2 diffusait un nouvel épisode de son émission Envoyé spécial. Au programme, divers reportages, dont un sur la submersion migratoire intitulé Vague de « submersion » chez les Bretons. Pour lancer le sujet, Élise Lucet, la présentatrice de l’émission, indique que son équipe s'est rendue dans la ville de La Guerche-de-Bretagne car, « selon une étude controversée [publiée par Marianne, NDLR], le nombre d’étrangers y aurait augmenté de 725 %, entre 2006 et 2021 ». Le reportage doit faire la lumière sur l’étude. Pas n’importe quelle lumière…

Il a vocation à prouver qu’elle est fausse. Les premiers instants de la séquence le démontrent. Une habitante de la commune donne le ton en affirmant ne pas s’être rendue compte que la part de la population immigrée de sa ville avait fortement augmenté. Le journaliste qui interroge la passante boit du petit-lait. La voix off poursuit : « L’hebdomadaire Marianne s’appuie sur une étude réalisée par l’Observatoire de l’immigration et de la démographie. C’est un groupe de réflexion pas franchement pro-immigration. » Le commentaire est savoureux et un brin orienté. Il est aussi quelque peu moqueur vis-à-vis de « la France des églises et du biniou », « menacée par un sentiment de submersion migratoire ».

Une étude à démonter

Une submersion migratoire que le journaliste de France Télévisions va pourtant mettre lui-même en avant. Dans les rues de La Guerche-de-Bretagne, il croise successivement un Angolais, un Marocain, des Bulgares et des Roumains mais pas le moindre Français. Il met cela sur le compte du hasard et non sur celui du nombre : « Apparemment, les étrangers de La Guerche sont les seuls à se promener, cet après-midi. »

Le reportage continue avec un focus sur un Roumain arrivé en France en 2010. Il a été recruté par une agence d'intérim dans son pays pour travailler dans un abattoir local. Cinq ans plus tard, « il a pu faire venir sa compagne ». Les deux tourtereaux se sont mariés et ont eu deux enfants. La famille est intégrée, elle n’en demeure pas moins étrangère. Le journaliste semble perdre de vue le sujet de son reportage en faisant l’éloge de l’immigration sans jamais parler de nombre, alors même que ce foyer roumain est passé d’une à quatre personnes en l’espace de dix ans.

Après les Roumains, les Roms. Les images montrent que cette communauté est très importante, à La Guerche-de-Bretagne. Les locaux interrogés le confirment et racontent que cette population n’est ni avenante ni civilisée. Une jeune femme relate : « Ils ont arraché le parquet d’un appartement en location à La Guerche. Ils n'avaient pas de chauffage, ils ont fait un feu avec le parquet. » Un élu local abonde : « On a une population un peu plus compliquée qui ne veut pas rentrer dans les clous. » L’occasion, une nouvelle fois, pour le journaliste, de dévier du sujet et de parler de « sentiment d’insécurité » plutôt que de submersion migratoire.

France 2 continue le reportage dans le cabinet du maire de la ville, Élisabeth Guiheneux, en précisant que « l’élue ne conteste pas les chiffres de l’étude mais ce qu’ils suggèrent ». Les chiffres, pointés du doigt au départ, sont finalement jugés corrects. Le journaliste précisera par la suite que la population de La Guerche continue d’augmenter légèrement, « +4 % en six ans, alors que d’autres villages ruraux perdent des habitants ». Cela, grâce à l’immigration.

Une réalité démontrée

Enfin, la séquence se termine dans la salle d’un centre social où une quinzaine de « nouveaux arrivants » reçoivent des cours de français car ils doivent parler la langue pour obtenir des papiers. Parmi eux, un Angolais qui « est arrivé illégalement en France », avec sa femme (enceinte) et sa fille, « est hébergé par l’État » et « touche 400 euros par mois pour vivre ». Un clandestin qui, d’après France 2, « se mettra tout le monde dans la poche » s’il trouve un travail.

Encore une fois, la question n’est pas là ! L’étude publiée par Marianne ne s’intéresse pas à la capacité des étrangers à s’intégrer ou aux bienfaits de l’immigration, mais à ses chiffres. Des chiffres que les images diffusées sur la chaîne du service public ne parviennent pas à contredire. Tout au long du reportage, la présence massive d’étrangers dans la commune d'Ille-et-Vilaine est mise en évidence. Dans les rues, dans les entreprises, dans les centres sociaux, partout, les immigrés sont présents en nombre. Preuve que la submersion migratoire n’est peut-être pas qu’un sentiment...

Vos commentaires

117 commentaires

  1. La Bretagne vote à gauche y compris dans les petites îles bien préservées ( pour l’instant ) de l’afflux de migrants . Les bretons se plaignent surtout du trop plein de touristes qui les dérangent l’été dans leurs petites habitudes . On va voir ce qu’ils diront quand les touristes en question seront remplacés un jour , par des «  chances pour la France « , qui , eux, ne repartiront pas au bout de deux semaines . Mon commentaire peut sembler amer . Il l’est .Et je précise que je suis bretonne de souche et très déçue du manque de clairvoyance de mes compatriotes .

    • Et de plus, quand les touristes si détestés et rarement détestables repartent, c’est délestés de leur budget vacances ou week-end. J’ai vécu du tourisme une partie de ma vie et je sais de quoi le parle.

  2. Je ne vais certainement pas m’attrister sur la Bretagne qui depuis des décennies votent à gauche en majorité ou pour les macronistes et qui subit aujourd’hui les conséquences de ses choix .
    Pourtant,il y avait bien un breton récemment décédé qui avait averti du danger de l’immigration massive , un certain Jean Marie Le Pen, donc que les bretons assument maintenant, le mal est fait ,il est trop tard et ce n’est pas la peine de nous parler de leurs traditions ,leurs coutumes,leur cuisine, leur identité,leur musique,si c’est pour se laisser envahir avec leur assentiment. Robert Surcouf le fameux corsaire du roi qui était aussi breton doit se retourner dans tombe.Honte à eux.

    • Je confirme mon commentaire sur la majorité des bretons car après avoir consulté les résultats des présidentielles à la Guerche de Bretagne en 2017 et 2022, plus de 78% pour Macron en 2017 et près de 70% en 2022. La messe bretonne est dite. Je n’ ai pas osé regarder celui des législatives et européennes. Rien à ajouter.

  3. Malheureusement il n’y a pas qu’en Bretagne , partout dans toutes les villes de France , on peut voir la « submersion migratoire » , bien que la propagande officielle nous ordonne de ne pas la voir .

  4. je suis breton mais travaille sur Paris, depuis 40 ans, et chaque fois que j’y retourne, je peux vous dire que l’extrême gauche et gauche sont bien présent dans certains lieux et iles, c’est consternant, beaucoup de cassos et rsa, c’est un fait .. l’explosion des impots locaux et taxes d’habitations (résidences secondaires) compensent en continuant la politique sociale de gauche…. jusqu’a quand ?

  5. C’est aujourd’hui partout …En traversant en voiture une petite ville de campagne prés de chez moi , je ne vois que des foulards et djellabas dans les rues … 5 minutes de traversée et c’est la déprime ; ce n’est pas un sentiment c’est ce que voient mes yeux .

  6. Depuis plus de 40 ans toute la Bretagne vote à gauche à chaque élection quelque soit le scrutin… c’est donc que tout va bien chez eux ! Je leurs souhaite de continuer de la sorte et surtout qu’ils ne viennent pas se plaindre. Nantes et Rennes ont déja dépassé Grenoble et Marseille sur le plan de la criminalité, moi j’en rigole…

    • J’allais écrire le même commentaire. Les bretons ont choisi la même trajectoire que les britanniques…cocasse. Je croyais qu’en Bretagne, il y avait une identité forte. Oui mais c’était avant… Ce sont des bienpensants comme les autres qui veulent s’acheter une bonne conscience (moraline) pour se faire adouber par le camp du Bien.

    • Excellent ! En prime, le Breton a de commun avec le parigot que plus il a un niveau de vie élevé plus, en majorité, il vote à gauche. Et bien sûr milite pour la diversité heureuse car vous comprenez, il faut l’employer de maison et livreur de sushi, le français de souche est hors de prix. Des colonies aux migrants la gauche a toujours profité à son avantage de la misère du monde .

  7. Amoureux de la bretagne depuis 1972, c’est terminé je n’y mets plus les pieds, trop dangereux ! Vacanciers, réflechissez en deux fois

  8. Il met cela sur le compte du hasard et non sur celui du nombre : « Apparemment, les étrangers de La Guerche sont les seuls à se promener, cet après-midi. » normal les autres ( vous voyez de qui je parle) sont au boulot. Cela fait très, très longtemps que je ne regarde plus ce genre d’émission, d’ailleurs je ne regarde plus toute ces chaine tv publique sauf peut être si il y a un bon film vers 21h genre Gabin.

  9. Dans les rues de La Guerche-de-Bretagne, il croise successivement un Angolais, un Marocain, des Bulgares et des Roumains mais pas le moindre Français.
    ##
    Normal, les Francais sont au boulot pour nourrir tous ces gens là !

  10. La Bretagne n’est hélàs pas une exeption , c’est partout en France . Et que dire des grandes villes bretonnes ou règne l’insécurité , la violence et les trafics de drogue .

  11. Dommage pour ce qui sont contre mais malheureusement une majorité de bretons sont de gauche donc favorable à leur grand remplacement. Enfin pour le moment

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