Un lycée privé de Compiègne, trop catho pour Mediapart
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« Simone Veil, trop subversive pour l’enseignement catholique ? C’est ce qu’ont découvert avec effarement plusieurs professeur·es du groupe scolaire privé Jean-Paul-II, à Compiègne dans l’Oise. » C’est par cette terrible révélation que commence l’enquête publiée par Mediapart, en fin de semaine dernière, à propos d’un lycée catholique compiégnois sous contrat. Deux affaires des plus choquantes sont en effet survenues dans l’établissement au cours de ces dernier mois, sous le regard terrifié des professeurs.
La première remonte au mois d’octobre dernier, lorsque des professeurs demandent que leurs élèves de troisième assistent à la projection d’un film sur Simone Veil, Simone, le voyage d’un siècle. La direction refuse l’initiative, arguant que ce n’est pas « la déportation mais bien la carrière politique de Mme Veil et l’IVG » qui posent problème. Immédiatement, plusieurs enseignants poussent des cris d’orfraie, l’un des professeurs allant jusqu’à évoquer, « très heurtée », une horrible « censure ».
En décembre suivant, nouveau coup de massue. Le proviseur du lycée Jean-Paul-II refuse la projection d’un film traitant de l’homophobie au Kenya, déclarant que l’œuvre « banalise l’homosexualité » et qu’elle suscitera « la controverse » dans les familles. Mediapart, se faisant l’écho des professeurs effarouchés, précise avec candeur : « L’avortement est pourtant inscrit comme un droit dans la loi, et l’homophobie, comme la transphobie, considérée comme un délit. »
D’aucuns auraient pu penser qu’en enseignant dans un établissement catholique, les professeurs pourraient se douter que la pédagogie serait… catholique ? Que nenni ! Année après année, d’établissements en établissements, les mêmes témoignages stupéfaits font la une : les cathos ont fait du catho ! En juillet dernier, c’est le lycée Stanislas, à Paris, qui créait la polémique pour avoir dispensé un enseignement catholique. François-Xavier Clément, fondateur de Saint-Joseph Éducation, s’indignait, à l’époque, de ce qu’on reproche à cet établissement d’être « catholique et d’en assumer toutes les dimensions, à la fois la dimension anthropologique, chrétienne, et la dimension intégrale dans le règlement de l’établissement et dans l’accompagnement des élèves : les garçons comme des garçons, les filles comme des filles. » En juillet 2018, le lycée privé Saint-Jean-de-Passy (Paris XVIe) se retrouvait dans le viseur pour son supposé « virage tradi ». Il faut dire que le directeur de l’époque avait « fait ériger une imposante statue de la Vierge, flanquée de deux drapeaux, français et européen » dans la cour d’honneur, alertait alors Le Parisien. En février 2017, le lycée privé Notre-Dame-Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) était épinglé pour avoir distribué à ses élèves un fascicule jugé homophobe et anti-avortement. L’IVG y était notamment présentée comme un « acte irréparable qu'une jeune fille pourrait regretter toute sa vie ». Une assertion des plus aberrantes, effectivement, d'un point de vue catholique. En 2014, le lycée Gerson (Paris XVIe) se retrouvait au cœur d’un scandale pour avoir reçu une intervenante de l’association Alliance VITA, une association bioéthique dédiée à « promouvoir la protection de la vie humaine et le respect de la dignité de toute personne ». Nouvelle atteinte intolérable au droit sacré à l’avortement.
Toujours à la pointe lorsqu’il s’agit de redresser les torts de ceux qui n’embêtent personne, Mediapart et consorts seraient bien inspirés de se tourner vers les écoles qui font face à de véritables problèmes : celles où les élèves en tabassent d’autres, celles où les professeurs sont harcelés parfois jusqu’à y laisser la vie, celles où toute forme d’enseignement est devenue impossible parce que maintenir un semblant de discipline y est devenu un rêve qui appartient désormais au passé.
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45 commentaires
Le plus choquant, c’est d’apprendre qu’en très peu de temps (ma scolarité n’est pas très ancienne) les établissements scolaires sont devenus des vidéoclubs ou des médiathèques.
J’imagine que c’est moins difficile de passer un film que de préparer un cours et faire des corrections, mais le monde du cinéma français étant ce qu’il est, ce n’est pas utile d’imposer encore plus de propagande gauchiste à l’école, surtout publique quand il n’y a que ça sur les écrans de la maison.
Apprenez leur le passé simple à la place, ça évitera de devoir réécrire « le club des cinq ».
Excellent !
Comme on dit: une porte est ouverte ou fermée. On est catho ou pas. Quant à l’homophobie et autres phobies, cela ne regarde personne tant que ce sentiment n’est pas exprimé en public. Il n’y a pas de délit d’opinion non exprimée.
Vous rendez-vous compte qu’on vous a tellement brimé que vous concédez qu’une simple expression de son avis peut être répréhensible ?
Big Brother a fait son oeuvre.
Moi je refuse cette délictualisation des opinions.
Car si, ce sont bien des opinions.
Le délit est la menace ou la violence physique. Le reste relève de la liberté d’expression… Enfin, dans les pays qui la pratiquent.
Médiapart salit tout ce qu’il touche. Mais surtout pas touche à l’islamo-gauchisme ni au frérisme…
L’avis de mediapart n’a aucun interêt .
C’est étrangement curieux de se rendre compte que nos problèmes de notre société, quant elle font échos avec les doctrines de l’islam Français, sont superbement ignorés par une frange de notre société particulièrement de gauche. On décide de détruire des églises et on s’efforce de construire des mosquées dans des lieux où, manifestement, elles ne manquent pas. Sans aller chercher certaines doctrines de la grande secte, d’amour et de paix, le traitement des femmes se suffit à elle même, passons sur ceux qui veulent la quitter, grand moment de liberté de conscience, où encore le traitement des incroyants. Si une certaines religions nous explique sont sont peuple est l’élu de Dieu, eux nous expliquent que nous naissons tous membre de cette secte. Elle n’est pas belle la vie.
Ces critiques envers les catholiques est insupportable alors qu’on laisse se propager l’islam sans oser parler. Je suis écœurée.
Oui, le silence n’est-il pas coupable ?
Les cathos, les musulmans même combat. Je n’ai envie d’aucun. L’école catholique ou autre devrait se limiter à son rôle :ENSEIGNER. e vois, que toutes les religions ne souhaitent qu’une chose, revenir au pouvoir. Non merci.
Je ne vois pas une volonté de retour au pouvoir du catholicisme dans le fait qu’une école catholique respecte la doctrine catholique dans sa manière d’enseigner… Si les professeur et les élèves ne sont pas d’accord ils peuvent toujours fréquenter une école publique.
là, je vous approuve entièrement ( Dominique)
Je comprends mal votre remarque. Il me semble que votre souhait » enseigner » à l école est légitime. Et donc vous devriez approuver les établissements qui refusent que soit infliger aux élèves d un établissement français un film sur l homosexualité au Kenya ! Refuser la projection d un tel film ne signifie pas « revenir au pouvoir », mais vouloir vraiment enseigner , par exemple la géographie ou les subtilités du français ( et non pas au lieu de cela y faire la propagande wokiste).
A moins que la propagande wokiste soit pour vous l’enseignement primordial ?
L’école catholique est faite pour les familles catholiques (avec ouverture à celles qui ne le sont pas , mais qui désirent y entrer!).
Donc, cette école doit faire apprendre ce qu’elle doit faire apprendre avec, en plus une instruction su la religion catholique : c’est pour cela qu’elle est choisie.
S certains profs ne sont pas OK avec cette vision, qu’ils aillent dans le public!
Si certaines familles ne sont pas OK, qu’elles mettent leurs enfants dans le public, voire dans une école d’une autre confession.
Il y a liberté de choix et tout est affiché!
Oui
En l’occurrence, l’école en question cherche justement à rester dans son rôle d’enseignement, tandis que les excités de Mediapart voudraient qu’elle se transforme – comme tant d’autres – en instrument de propagande au service du Régime.
Visiblement, pour Mediapart (ou, tout au moins pour Mathilde Goanec, qui a rédigé cette dénonciation), le rôle de l’école est d’asservir les esprits à la Pensée dominante, de leur inculquer de force l’idéologie du Pouvoir et de leur faire pieusement vénérer toutes les idoles officielles (particulièrement la super-icône Simone Veil et le sacro-saint droit à faire n’importe quoi de son corps et du corps du petit enfant qu’on aura ainsi engendré de façon imprudente).
Pour la formation à l’esprit critique (pourtant mentionnée dans les programmes officiels), on repassera.
L’essentiel, c’est que les élèves sachent répéter sans réfléchir tous les slogans « inclusifs » du jour.
Si les enseignants du privé trouvent que c’est « fort du café » que les écoles privées « cathos » sont trop « cathos » et l’enseignement qui y est délivré trop frappé par la censure, ils ont toujours la possibilité d’aller enseigner dans les écoles publiques ou dans les écoles privées d’autres obédience religieuse.
Exact, mais pour celà il faudrait qu’ils soient francs du collier, ce qui n’est pas toujours le cas tant ce métier est systématiquement noyauté par une gauche mensongère et falsifieuse.
Plutôt que d’endurer les délires de certaines formes de pensées, on ferait mieux de les entourer plus sérieusement. plutôt que de mettre dans la tête de nos enfants des délires d’adultes on ferait mieux de les apprendre à compter et à écrire.
Les jeunes qui sortent bien mieux d’esprit et confrontés à la vie que d’autres.
Est ce que Mediapart a déjà dénoncé les écoles coraniques en France ou les petites filles y sont voilées et où je suppose il y est dispensé un islam qui ne fait pas l apologie du « bien vivre ensemble » et du respect des lois de leur pays d accueil à savoir ma France. La question est posée a Mr plenel ami du grand « penseur »musulman tarik Ramadan
Tout à fait ! Toujours dans un même sens ! C’est le petit père du peuple français ! Dangereux !
Et tous ces gauchistes envoient leurs enfants dans ces écoles pour pas qu’ils soient pollués par la propagande gauchiste.
Si les parents décident que leurs enfants aillent dans ces écoles ils sont libres de leurs choix et savent pourquoi ils les mettent là . Comme vous le soulignez si bien dans ces écoles point de crimes , d’agressions , manque de respect à l’égard des enseignants et des élèves entre eux . Avant de s’attaquer à ces écoles il serait plus judicieux de remettre de l’ordre dans ces établissements ou les racailles font leurs lois et ou l’enseignement n’est plus possible dans de bonnes conditions . D’ailleurs beaucoup d’élus l’ont bien compris puisque leurs progénitures ne fréquente que ce genre d’établissements alors pourquoi ce ne serait pas bon pour les notres . Trop bien pour les gueux du peuple . Beaucoup de jeunes couples se limitent à un enfant afin de lui garantir une bonne éducation dans ces écoles au prix de grands sacrifices alors n’y toucher pas .
Qui paiera les retraites de ces jeunes couples qui refusent les « grands sacrifices » que suppose l’éducation ?
Les mêmes qui paieront pour ceux qui ne veulent pas d’enfants et sutout ceux qui saccagent la famille .
Réponse : Le gouvernement qui n’a de cesse de détruire la famille, vous savez le quoi qu’il en coûte…
« garantir une bonne éducation dans ces écoles au prix de grands sacrifices »
Dans une école sous contrat, ce n’est pas un gros sacrifice, sauf pour les chômeurs (et encore, dans l’école de mes enfants, ils ne payaient alors pas).
Nos deux enfants y sont allés. C’était une époque où je ne travaillais pas.
Le prix était raisonnable (basé sur les revenus) et le deuxième enfant payait moins.
Mathilde Goanec (la dénonciatrice de Médiapart) , qui se croit sans doute très courageuse en volant ainsi au secours de la Police de la pensée, est-elle aussi intolérante envers les musulmans qu’envers les catholiques ?
J’aimerais quand même savoir…
Apprécierait-elle qu’on force les élèves musulmans de France à manger du saucisson ?
Irait-elle dénoncer au rectorat les écoles musulmanes qui oseraient ne pas conduire leurs élèves à la fête du cochon ?
Et hurlerait-elle ainsi au scandale ?
J’ai la nette impression que non.
En revanche faire avaler de force de la propagande anti-catholique aux élèves d’une école catholique, elle trouve ça tout à fait normal.
Cette haine anti-catholique, aussi féroce que décomplexée, est tout de même remarquable.
Anti-christianisme systémique de la République française…
Tout à fait ! Exemple de la persécution des chrétiens dans le monde et La défense par les biens-pensants des musulmans ouïgours en Chine !
Oui , cette haine anti catho est nauséabonde..
Quand on inscrit ses enfants dans une école ou un lycée catholique c’est que l’on souhaite qu’ils reçoivent une éducation plus morale, plus calme que dans un établissement public et il me semble évident que la religion soit comprise à la fois par les élèves et par les professeurs.
La rédactrice de Médiapart, Mathilde Goanec, qui a sans doute oublié que la liberté de l’enseignement figure dans la Constitution, pousse le ridicule jusqu’à écrire d’un ton douloureux que « le rectorat se tait ».
Le rectorat devait-il donc intervenir ? Devait-il mobiliser la police, les gendarmes, les CRS et toute l’armée pour traîner de force les élèves et les professeurs de cet établissement catholique au film obligatoire sur sainte Simone Veil ? Et ensuite envoyer dans des camps de rééducation ceux qui auraient osé ne pas applaudir ?
Le plus drôle est que Mathilde Goanec, qui se comporte en délatrice publique, en auxiliaire de la Police de la pensée, et en indic du Pouvoir, Mathilde Goanec, qui collabore ainsi à la traque des méchants dissidents réfractaires à la Pensée officielle, se prend sens doute pour une résistante…
Alors que sa petite phrase : « Le rectorat se tait » rappelle fâcheusement les heures les plus noires de notre histoire…