Un ex-journaliste de France Info condamné pour 700 viols ; motus à gauche

Il est des procès qui font plus de bruit que d’autres. Celui des viols de Mazan est l’un des plus médiatiques du moment. Toute la presse s'est emparée de cette affaire et relaie, jour après jour, ce qui se dit et se passe entre les murs de la cour criminelle du Vaucluse, à Avignon. Au vu des faits qui sont reprochés aux cinquante et un accusés, cela ne semble pas illégitime. Le viol, et encore plus le viol aggravé, sont des sujets sensibles. Dans le cas de Mazan, en tout cas.
C’est un peu moins le cas quand l’accusé se nomme Jean-Philippe Desbordes. L'ancien journaliste de France Info, du Canard enchaîné, de Charlie Hebdo et d’Envoyé spécial n’a pas droit au même traitement médiatique que Dominique Pélicot et consorts. Ce, alors que les faits qui lui sont reprochés sont aussi d’une extrême gravité. Il était jugé, la semaine passée, aux assises de l’Ariège, pour viols, actes de torture et de barbarie sur les trois filles de son ex-compagne.
L’horreur
Durant le procès, l’aînée a décrit des scènes d’horreur : « Il pouvait me consommer comme il en avait envie. Il avait décidé que je devais lui faire une fellation matin et soir tous les jours, le midi aussi quand je n'avais pas école. Il aimait quand c'était douloureux pour moi. Je vomissais. » La jeune femme estime avoir été violée à près de 700 reprises au cours d’une année.
De son côté, Jean-Philippe Desbordes s’est autoproclamé « cible », « bouc émissaire », « proie » et victime de « féminazies ». Une défense qui n’a vraisemblablement pas convaincu les jurés puisque, le vendredi 22 novembre dernier, en clôture du procès, l’ancien journaliste, écrivain et professeur d’aïkido spécialisé dans la thérapie par le sport a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle.
L’information n’était pas évidente à trouver. Contrairement à ce qui s’est fait pour Mazan, cette affaire n’a pas fait la une de tous les journaux. Elle n’a pas, non plus, été décrite comme le procès de la « culture du viol », du « patriarcat », de « tous les hommes », de la « domination masculine ». Le procès de Jean-Philippe Desbordes est passé sous les radars.
Le silence
France Info, qui a publié plus de cinquante papiers sur l’affaire Mazan, n’a pas écrit une ligne sur son ancien journaliste. Si ce n’est La Dépêche, qui a suivi le procès, seule France 3 Occitanie s’est fendue d’un article. Rien dans les colonnes de Libération, de Mediapart, de L’Humanité, du Monde, d'Ouest-France… Rien, non plus, sur l’antenne de BFM TV ou celle de LCI.
Une différence de traitement qui irrite Gilles-William Goldnadel : « Je pense que quand vous commettez des actes de barbarie avec des viols sur trois de vos belles-filles avec la complicité de leur mère, c’est quasiment aussi choquant que l’affaire Pélicot. » Il dénonce « l’attitude de l’audiovisuel public » : « Parce que c’est l’un des leurs, je les soupçonne, avec quelques fondements, d’avoir pratiqué l’omerta » alors que, « parce que c’est l’un des leurs, ils auraient dû se faire le devoir d'en parler. » Il semble que pour une certaine presse, l’indignation et la morale soient à géométrie variable.
À noter, également : sous peine d'écoper de cinq années de prison supplémentaires, Jean-Philippe Desbordes devra se soumettre à un suivi socio-judiciaire de sept ans avec injonction de soins et ne devra en aucun cas entrer en contact avec les trois victimes et son ex-compagne. Cette dernière a, elle, été condamnée à cinq ans de prison pour complicité et, comme lui, a été inscrite au Fichier national des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes. Ils ont, tous deux, dix jours pour interjeter appel du jugement.

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71 commentaires
Dans cette affaire gravissime nous assistons au grand silence des féministes et de cette presse gauchistes. Ah si ce journaliste était de droite on aurait et droit à un tonnerre d’indignation. Honte a eux.
Vous imaginez les médias, si cela avait été un journaliste d’Europe 1 ou de CNEWS ?
Décidément, l’extrême gauche fascisante est prospère, aujourd’hui.
Je lis qu’à l’issue de procès Jean-Philippe Desbordes a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle… par ailleurs « sous peine d’écoper de cinq années de prison supplémentaires, Jean-Philippe Desbordes devra se soumettre à un suivi socio-judiciaire de sept ans avec injonction de soins et ne devra en aucun cas entrer en contact avec les trois victimes et son ex-compagne.”. Comment, etant emprisonné pendant 20 ans, pourrait-il se soustraire à cette injonction de soins et entrer en contact avec ses anciennes victimes ? .. A moins que, par le jeu des remises de peines et de la mansuétude de juges gaucho il ne soit remis en liberté bien avant les 20 ans de sa condamnation, et que le reste soit effectué de manière virtuelle, sous bracelet électronique… Sans, bien sûr, qu’on entende les féministes en peau de lapin… ah, s’il avait été un sympathisant de la droite… Nos journaleux se seraient regalés… voilà pourquoi ils veulent faire taire C8, CNews, et JDD, BD Voltaire etc…
Votre remarque est logique ,si on est en prison on ne risque pas de côtoyer ses victimes ! Sauf avec peut être la justice à la Française et pour une personne de gauche ???
Gaspiller l’argent des Français pour des soins à ce genre de pervers est ridicule : il faut l’emprisonner seul dans une cellule-cachot, sans confort (pas de tv, pas de téléphone).
Déjà les loups ne se bouffent pas entre eux, pareil pour les journalistes (certains) qui ont jetés depuis longtemps aux calendes grecques leur vocation. Le plus grave dans tout ça c’est que sous peu, cette ordure , sera dehors, car il y aura à coup sûr un corbeau qui fera une remise de peine.
et la mère n’a pris que 5 ans ?????
Seuls médias à en avoir parler CNEWS et encore ça été évoqué et passé rapidement , et vous.
Cet homme était conscient de ce qu’il faisait et mérite la prison à vie ainsi que la mère des enfants et c’est dans ce genre de situation que l’on regrette l’abolition de la peine de mort . Un suivi socio-judiciaire de sept ans est inutile , une mascarade , il n’est pas malade c’est un pervers qui a abusé de fillettes , la presse vraiment silencieuse , quand aux féministes et autres associations des droits des femmes et défense des mineurs elles ne se manifestent guère.
Et l’Arcom n’avait rien vu ? Rien entendu ? Mais comment peut-on ?
Justement il n’y avait rien à voir ni à entendre dans les médias … le rôle de l’Arcom est de sanctionner la liberté de la presse , pas de sanctionner son mutisme !
Pas possible,il est bien connu quand ,lorsqu’on se réclame de la gauche,on est innocent .
Comme pour l’affaire du fils Alleno , la peine est bien trop légère. Perpétuité avec 20 ans incompressibles aurait dû etre le minimum pour un tel monstre. Même chose pour la mère. Les filles sont détruites pour le reste de leur vie.
*
Merci à Boulevard Voltaire, à Cnews également d’avoir parlé de cette sordide affaire qui semble cachée par cette presse de gauche.
Rien n’est figé, oui on peut, si le peuple le veut et en a le courage, revenir à la « peine capitale », et je sais de quoi je parle.
Ce type et la mère des jeunes filles sont des monstres. C’est impensable que même une mère puisse être complice de cette inqualifiable affaire. c’est la prison à vie qu’il faut à chacun.
Quelle tragique affaire d’autant plus que la mère de ces malheureuses filles, était une complice passive ! Voilà où mène l’absence de morale et d’esprit de famille exacerbés par l’anarchie culturelle de mai 68 dont cet homme est surement un adepte, vu les titres de presse où il a travaillé…Vu son CV, ce n’est ni un malade, ni un imbécile, ni un inculte, il savait très bien ce qu’il faisait. Il était probablement un des premiers à s’indigner de l’attitude des prêtres pédophiles ou violeurs.
Vous avez bien fait de révéler cette affaire, qui montre une fois de plus la loi du silence de ce milieux si prompte à faire la leçon, voire à donner des leçons de morale. L’affaire incestueuse d’Olivier DUHAMEL avec son beau-fils a été beaucoup moins discrète, mais c’est uniquement grâce au livre courageux de la soeur jumelle de la victime, Camille Kouchner .
Un viol socialiste est bien moins grave qu’un viol extrême droite…
Il existe à gauche une longue tradition de dévience sexuelle et de perversion sans nom. Reprenez la tribune dans Libération des années 70 .
J’ai eu la même pensée que vous.
» Jean-Philippe Desbordes devra se soumettre à un suivi socio-judiciaire de 7 ans avec injonction de soins »… Ras le bol de considérer les tordus comme des malades ! Ce sont des gens qui chosifient leurs victimes ! Il ne méritent nullement des soins ! Ils méritent simplement d’être mis au cachot puis on mettra la clé dans l’océan ! Le mal existe. Croire que c’est une pathologie ne permet pas d’en comprendre l’essence.