Tondelier, Rousseau, Pigasse, Breton : l’envie de censure des « progressistes »

Mise à jour :
Ce lundi matin 13 janvier, Valérie Pécresse a aussi appelé à la "régulation des réseaux sociaux" dans l'UE, comme la ministre du numérique Clara Chappaz sur France 5 : « Nous voulons des outils pour nous assurer que les opinions qui seraient de fausses opinions peuvent être sorties de la plateforme » (sic).
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Marine Tondelier a ceci de sympathique : elle est franche. Invitée, ce dimanche, du Grand Jury RTL - Le Figaro - Public Sénat - M6, la pasionaria verte a troqué sa célèbre veste pomme pour une veste noire. Le temps d’enterrer… l’usage du réseau X , « ce pelé, ce galeux, de qui vient tout le mal » (La Fontaine). « C’est notre outil de travail », convient-elle. Mais qu’à cela ne tienne, comme une ouvrière en rupture, l’élue d’Hénin-Beaumont est prête à abandonner son outil de travail, mais attention... si toute l’usine participe. « C’est pas moi toute seule, on doit tous quitter Twitter », clame Tondelier, qui a apparemment trouvé une de ces guerres où on ne risque que des médailles. Elle a donc « posé hier la question aux chefs des autres partis du Nouveau Front populaire ». Mais, au fond, elle ne croit pas vraiment à ce grand suicide collectif sur le réseau X, façon secte Moon. Elle a une solution bien plus simple, d’autant plus simple que Thierry Breton et l’inénarrable Jean-Noël Barrot, notre ministre des Affaires étrangères, l’ont exprimée avant elle : « Ce réseau doit être interdit en Europe. » Voilà, c’est simple, c’est franc, c’est massif. Ça ne tortille pas, avec Marine Tondelier. La censure, vite ! Ben oui, parce que X (Twitter), vous comprenez, c’est l’assurance du pire, ici, en France. « Parce que, que je le quitte ou pas, il aura quand même un impact sur le réel, explique Tondelier, il contribuera quand même à déstabiliser les prochaines élections, et on sait que leur ennemi, à Poutine et à Donald Trump, c’est la démocratie en Europe et la force que peut avoir le continent européen contre eux ( !!!). Il faut agir fortement pour protéger notre démocratie ( !!!!) et protéger l’information sur notre territoire. » En clair, laisser les Français s’exprimer librement sur un réseau social, c’est l’assurance du sabotage des présidentielles, de l'assassinat de la démocratie par Trump et Poutine main dans la main, de la ruine du « continent européen » et de la mise en place immédiate d’une information soviétique en France. On en a l’échine humide de terreur.
X, une « machine à désinformation » ?
C’est en effet une autorité qui a relancé cette idée de quitter X : ce 11 janvier, Sandrine Rousseau a invité tous les députés du NFP, dans un message riche en fautes d’orthographe, à lâcher X, « devenue une véritable machine à désinformation, une arme de désinformation massive de la réalité factuelle et la caisse de résonance des courants d’extrême droite ». Relayant le message, la député verte met les formes pour expliquer la démarche : « On se lève, on se casse ! » En provoquant la salle en duel, Cyrano lance, dans la pièce de Rostand : « Que ceux qui veulent mourir lèvent le doigt. ». Les suicidaires n’ont pas l’air si nombreux. Au PS, Olivier Faure se tâte prudemment… « Je me pose la question », dit-il, sur BFM TV. À dire vrai, nous aussi !
Ce lundi matin 13 janvier, Valérie Pécresse a aussi appelé à la "régulation des réseaux sociaux" dans l'UE, comme la ministre du numérique Clara Chappaz sur France 5 : « Nous voulons des outils pour nous assurer que les opinions qui seraient de fausses opinions peuvent être sorties de la plateforme » (sic).
On peut sourire, d’autres ne sourient pas. Car en France, le camp progressiste acculé par la nouvelle donne politique aux États-Unis, au Canada où le Macron local a démissionné, en Italie, en Argentine, en Roumanie et ailleurs, donne des signes de panique et se raidit. Rappelons que C8 s’éteindra en février, comme NRJ 12, sur décision de l’Arcom : une grande première en France qui n'avait jamais osé aller jusque-là. Et que ces deux fréquences seront reprises par deux groupes très Macron-compatibles : Ouest France et CMI France de Daniel Křetínský.
Toujours prêts à bondir, les deux Français les plus aveuglément mondialistes, Thierry Breton et Jean-Noël Barrot, menacent le patron de X, Elon Musk (bien placé pour remplacer Bolloré parmi les méchants très très méchants), d’interdire purement et simplement son réseau en Europe.
Une bataille médiatique au grand jour
Une nouvelle voix vient de se joindre à ce chœur des verges, celles avec lesquelles on frappe : il s’agit de Mathieu Pigasse, actionnaire du Monde, de Radio Nova, des Inrocks et de Mediawan, un très gros producteur audiovisuel. Ce 11 janvier, le banquier d’affaires qui cultive depuis longtemps son image de patron de gauche a lui aussi abattu les cartes dans un message X : « Nous sommes arrivés à un moment critique, avec une polarisation extrême entre deux conceptions du monde : une, ouverte et progressiste, et une autre, fermée, qui repose sur la fermeture des frontières, la fermeture des esprits et le rejet de l’autre. » Autrement dit, entre un sans-frontiérisme mondialiste qui a du sang sur les mains et un retour aux frontières protectrices. « Cette vision est portée par la droite radicale, et un triptyque « MMT » : Milei, Musk et Trump », lance Pigasse, qui ne se cache pas : « Il y a un combat majeur à mener et il se présente avec des moyens inégaux. Je veux mettre les médias que je contrôle dans ce combat, au service d’une conception ouverte du monde, progressiste. » Là aussi, c’est clair. Le patron de presse Pigasse désigne le combat en cours et assume l’idée de durcir la lutte sur le champ médiatique.
Comme après la nuit, le paysage s’éclaire, dévoilant ceux qui prétendaient informer avec objectivité dans leur plus simple appareil, celui du propagandiste et du censeur, qui ont toujours fait bon ménage.
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97 commentaires
Le pire est que ce discours porte ses fruits, la preuve aux élections …
Pigasse, né avec une cuillère d’argent dans la bouche, est donc un actionnaire qui se fiche de l’indépendance des rédactions ? Que n’écrirait pas ses journaux asservis à ce grand capitaliste si un capitaliste de droite se le permettait ?
On ne découvre pas le slogan qui leur est cher : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». Ils l’ont adapté au fil du temps pour le transformer en « pas de liberté pour les ennemis de MA liberté ».
Et quand on a compris que ceux qui brandisse la menace d’extrême droite à tout bout de champs n’ont en réalité plus rien à dire d’autre, ça laisse pantois quant au pouvoir médiatique de ces gens au regard de leur poids électorale.
Faut voir que ces gens de gauche sont d’immenses utopistes. La France s’endette pour tenir son budget mais la solutions de la gauche ne passe pas par l’arrêt d’un monstrueux gaspillage sans parler de nourrir, soigner et loger le tiers monde qui ne viens pas pour améliorer la France mais pour en profiter sans retour.
Commençons par ne plus soigner gratuitement les migrants pour redresser leur nez de travers ni envoyer de l’argent a des pays qui nous trahissent après çà ira peut être mieux.
Ces discussions me fatiguent. Interdisons carrément tous les journaux, quotidiens, hebdomadaires ou mensuels, toutes les chaînes de télévision et de radio, tous les réseaux sociaux et revenons aux bonnes veillées des chaumières au coin du feu ( et merde aux écolos pour l’empreinte carbone du feu de bois).
Rousseau connaît Musk mais j’imagine que Musk de Rousseau, que Jean Jacques il connaît … INSIGNIFIANTE!!!
Chiche Sandrine tu te lèves et tu te casses ???
Si seulement tu avais une parole sensée dans ta vie politique ….
Excuse moi de te tutoyer mais entre Camarades on se tutoie
Mais non, dire des absurdités c’est se faire remarquer quant on a rien a dire.
Je n’étais pas abonné à twitter, grâce à Marine Tondelier, je suis en train de changer d’avis.
Breton qui « donne des leçons » à Musk !… on hallucine. Et rien sur DZ TV, reçue en France, et qui martèle dans le cerveau des 3ème générations que c’est la France qui est responsable (et coupable!) depuis 150 ans de toutes la misère du peuple algérien. Forcément ça a des conséquences directes ici… Vive X et musk.
Bon, je ne suis sur aucun réseau internet, je boycotte.
Mais je crois que je vais m’inscrire sur X (twitter) rien que par principe, afin de combattre cette bande d’autocrates pourris qui nous gouvernent et veulent nous supprimer notre liberté.
Lorsque l’idéologie et les programmes, ou plutôt les mensonges, ne fonctionnent plus, la solution qu’il reste, c’est la censure, qui est le début indéniable de la dictature.
Pourquoi tous ces gens ne veulent pas qu’X reste un réseau social ? Parce que les idées, les volontés et les informations circulent très vite et sans contrôle des gens qui sont au pouvoir.
Ça donne une information plus juste et plus rapide, mais aussi ça réunit les gens qui pensent la même chose entre eux, contournant le barrage des médias de grand chemin.
Est-ce que ces gens peuvent interdire l’information et les idées souverainistes ?
Non, au moyen-âge, l’information se faisait par des billets passés sous le manteau, la technologie de nos jours permettra aux réseaux sociaux et aux médias alternatifs de continuer à combattre la volonté de dictature et à diffuser les bonnes idées.
Il est triste de constater que la lliberte d expression numerique est contestée par les progressistes et qu elle n est défendue que par un américain et pas par nos elites europeennes
Joli programme censurer la désinformation de la désinformation ; car pour la gauche il y a la bonne et la mauvaise désinformation.
Pigasse « la fermeture des esprits, le rejet de l’autre »…qui a fait interdire la conférence de Michel Onfray ? La démocratie à gauche on voit bien :une potion pour Marine Le Pen, un accident pour Zémour…
C’est comme dans Orwell, on est toujours en guerre contre quelqu’un mais l’ennemi change tout le temps, au gré des circonstances : le virus, le réchauffement, l’extrême droite, l’extrême gauche, Poutine, Trump, Musk, etc.
Le continent des lumières, en sombrant dans les ténèbres de la censure généralisée, fait preuve d’une immense faiblesse et renie l’essentiel de ce qu’il appelle ses « valeurs ».