Marine Le Pen

Voilà que le Président sortant nous ressort les ancestrales recettes du front républicain, fondées sur l’antilepénisme le plus primaire.

En indiquant sa préférence pour Marine Le Pen, Delphine Wespiser se fait, malgré son titre, le porte-parole des petits, des obscurs et des sans-grade.

Le spectre de ce rendez-vous majeur revient donc à ce moment crucial. Car Marine Le Pen est systématiquement donnée perdante dans les derniers sondages d’intentions de vote. Et pourtant, rien n’est joué, Marine Le Pen et Emmanuel Macron le savent.
L’orateur vient de prendre la parole. Le public se glace… Quels cataclysmes va-t-il prédire si la Bête d’extrême droite est élue ?

Devant cette situation bien plus complexe qu’en apparence, les deux candidats sauront-ils montrer une réelle compréhension des enjeux ?

Si Marine Le Pen est élue, il y aura des gens qui seront content et d’autres mécontents, comme dans n’importe quelle élection. Il y aura des oppositions. C’est une bonne chose qu’il y ait des oppositions, en démocratie.

Interrogé sur le sujet du jour, l’élection pas impossible, à défaut d’être plausible, de Marine Le Pen aux plus hautes fonctions, c’est un déchaînement, une vague, un torrent.

A quelques jours du second tour, Guilhem Carayon explique pourquoi il ne votera pas Emmanuel Macron, précise que « bien-sûr, Marine Le Pen est républicaine » et tire le constat du premier tour : « Les idées de droite sont majoritaires dans le pays, mais dispersées ».

Qualifier cette France d’« extrême droite » est emblématique de la scission électorale de notre pays.

Partant du postulat selon lequel « la France est encore une grande puissance », Marine Le Pen veut retourner aux « valeurs traditionnelles de la diplomatie française »

Comment marquer au fer rouge une Marine Le Pen décidément rétive à la diabolisation, en ce début de campagne de second tour ? Le Monde explore une voie. Tout en finesse, comme d’habitude.
Ce mardi 12 mars, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est déplacé à Montceau-les-Mines, ville de 17.000 habitants, en Saône-et-Loire, où la candidate du Rassemblement

On peine à ne pas voir, devant cette réaction épidermique médiatico-politique, une sorte de réflexe pavlovien à deux vitesses selon le média visé ou le candidat attaqué.

L’antilepénisme commence décidément à connaître un sérieux coup de mou. À la place d’Emmanuel Macron, on commencerait à se faire du souci…

Marine Le Pen n’est pas sans savoir que la démographie d’un pays garantit sa pérennité, notamment économique.

Si les thèmes consacrés au pouvoir d’achat et au grand déclassement peuvent fédérer insoumis et patriotes, il reste que la lutte contre l’immigration massive et le Grand Remplacement ne sont pas compatibles avec l’islamo-gauchisme de Jean-Luc Mélenchon.

Ce camp de la raison joue tellement à se faire peur depuis des dizaines d’années qu’il finit par croire à ses propres énormités.

La sagesse est, pour moi, de m’abstenir. Je fais confiance aux citoyens qui voteront en leur âme et conscience. Cela s’appelle la démocratie.

Emmanuel Macron est comptable d’un bilan quinquennal désastreux. Il a renforcé l’immigration incontrôlée, les crimes et délits en pagaille et la précarité galopante.

Ce qui est vraiment surprenant, c’est que l’électorat d’Emmanuel Macron se soit élargi d’un premier tour à l’autre sur cinq ans, alors que les élections ayant eu lieu depuis 2017 ont montré qu’il s’érodait.

Marine Le Pen, donc, à l’instar de son père, a enfin mené la campagne qui était la sienne. Celle d’une femme rassurante.

Hermétiques l’une à l’autre, étrangères dans les mêmes frontières, ces trois France se partagent pour la première fois très clairement les bulletins de vote des Français dans une élection présidentielle.

Une Marseillaise retentit, chantée à gorge déployée, suivie de slogans : « On va gagner ! » Enfin, la salle entonne le décompte des secondes : 10, 9, 8, 7…

Loin des calculs, Éric Zemmour a appelé d’ores et déjà à voter pour Marine Le Pen


Valérie Pécresse n’a même pas franchi la barre des 5 %, qui lui permettrait d’être remboursée de sa campagne.

À Perpignan, la candidate du RN a rassemblé plus de 3000 personnes.

Tous les Français qui vont voter Éric Zemmour sont conscients qu’il n’y aura qu’un candidat au second tour qui prendra en compte leurs angoisses ou leurs préoccupations.

Voilà que le Président sortant nous ressort les ancestrales recettes du front républicain, fondées sur l’antilepénisme le plus primaire.

En indiquant sa préférence pour Marine Le Pen, Delphine Wespiser se fait, malgré son titre, le porte-parole des petits, des obscurs et des sans-grade.

Le spectre de ce rendez-vous majeur revient donc à ce moment crucial. Car Marine Le Pen est systématiquement donnée perdante dans les derniers sondages d’intentions de vote. Et pourtant, rien n’est joué, Marine Le Pen et Emmanuel Macron le savent.
L’orateur vient de prendre la parole. Le public se glace… Quels cataclysmes va-t-il prédire si la Bête d’extrême droite est élue ?

Devant cette situation bien plus complexe qu’en apparence, les deux candidats sauront-ils montrer une réelle compréhension des enjeux ?

Si Marine Le Pen est élue, il y aura des gens qui seront content et d’autres mécontents, comme dans n’importe quelle élection. Il y aura des oppositions. C’est une bonne chose qu’il y ait des oppositions, en démocratie.

Interrogé sur le sujet du jour, l’élection pas impossible, à défaut d’être plausible, de Marine Le Pen aux plus hautes fonctions, c’est un déchaînement, une vague, un torrent.

A quelques jours du second tour, Guilhem Carayon explique pourquoi il ne votera pas Emmanuel Macron, précise que « bien-sûr, Marine Le Pen est républicaine » et tire le constat du premier tour : « Les idées de droite sont majoritaires dans le pays, mais dispersées ».

Qualifier cette France d’« extrême droite » est emblématique de la scission électorale de notre pays.

Partant du postulat selon lequel « la France est encore une grande puissance », Marine Le Pen veut retourner aux « valeurs traditionnelles de la diplomatie française »

Comment marquer au fer rouge une Marine Le Pen décidément rétive à la diabolisation, en ce début de campagne de second tour ? Le Monde explore une voie. Tout en finesse, comme d’habitude.
Ce mardi 12 mars, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est déplacé à Montceau-les-Mines, ville de 17.000 habitants, en Saône-et-Loire, où la candidate du Rassemblement

On peine à ne pas voir, devant cette réaction épidermique médiatico-politique, une sorte de réflexe pavlovien à deux vitesses selon le média visé ou le candidat attaqué.

L’antilepénisme commence décidément à connaître un sérieux coup de mou. À la place d’Emmanuel Macron, on commencerait à se faire du souci…

Marine Le Pen n’est pas sans savoir que la démographie d’un pays garantit sa pérennité, notamment économique.

Si les thèmes consacrés au pouvoir d’achat et au grand déclassement peuvent fédérer insoumis et patriotes, il reste que la lutte contre l’immigration massive et le Grand Remplacement ne sont pas compatibles avec l’islamo-gauchisme de Jean-Luc Mélenchon.

Ce camp de la raison joue tellement à se faire peur depuis des dizaines d’années qu’il finit par croire à ses propres énormités.

La sagesse est, pour moi, de m’abstenir. Je fais confiance aux citoyens qui voteront en leur âme et conscience. Cela s’appelle la démocratie.

Emmanuel Macron est comptable d’un bilan quinquennal désastreux. Il a renforcé l’immigration incontrôlée, les crimes et délits en pagaille et la précarité galopante.

Ce qui est vraiment surprenant, c’est que l’électorat d’Emmanuel Macron se soit élargi d’un premier tour à l’autre sur cinq ans, alors que les élections ayant eu lieu depuis 2017 ont montré qu’il s’érodait.

Marine Le Pen, donc, à l’instar de son père, a enfin mené la campagne qui était la sienne. Celle d’une femme rassurante.

Hermétiques l’une à l’autre, étrangères dans les mêmes frontières, ces trois France se partagent pour la première fois très clairement les bulletins de vote des Français dans une élection présidentielle.

Une Marseillaise retentit, chantée à gorge déployée, suivie de slogans : « On va gagner ! » Enfin, la salle entonne le décompte des secondes : 10, 9, 8, 7…

Loin des calculs, Éric Zemmour a appelé d’ores et déjà à voter pour Marine Le Pen


Valérie Pécresse n’a même pas franchi la barre des 5 %, qui lui permettrait d’être remboursée de sa campagne.

À Perpignan, la candidate du RN a rassemblé plus de 3000 personnes.

Tous les Français qui vont voter Éric Zemmour sont conscients qu’il n’y aura qu’un candidat au second tour qui prendra en compte leurs angoisses ou leurs préoccupations.
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