Marine Le Pen

C’est la quadrature du cercle, équation d’autant plus délicate à résoudre qu’Emmanuel Macron n’agit de la sorte que par pur tactique politicienne…

Lors de leurs séances de « brainstorming »», les proches d’Emmanuel Macron ont élaboré ce qu’ils appellent un « scénario cauchemar ».

L’union des droites qui n’est pas une piste médiocre est en train de se gangrener, écartelée entre un slogan et une bataille d’ego.

Décapant. Surtout venant d’un homme qui prônait, naguère, cette même alliance pour, aujourd’hui, l’enterrer, mort-née ; tel un père fondateur changé en fossoyeur.

Marine Le Pen devra donc laisser de côté sa volonté d’imposer l’hégémonie de son parti aux opposants à Emmanuel Macron et comprendre que la pluralité est une valeur ajoutée pour proposer une alternative fiable.

Christophe Castaner lui-même a reconnu, en avril 2019, que les ONG « ont pu se faire complices » des passeurs et les a appelées à « avoir une attitude responsable ».

Un fossé se creuse sur la question de l’immigration : l’un veut toujours plus d’immigration, l’autre en veut toujours moins.

Les bottes en caoutchouc de Trump, la percussion de Farage, le franc-parler de Salvini : l’animal coche toutes les cases.
Ceux qui espéraient monter la nièce contre la tante en seront peut-être pour leurs frais…

Cette alliance inédite, déjà pratiquée avec succès ailleurs en Europe, ne pourra se réaliser que si quatre conditions sont préalablement réunies.

Il faut donc utiliser les mêmes armes que Macron pour le mettre hors circuit : le dominer intellectuellement, et c’est tout à fait possible.

L’inertie semble un atout à beaucoup au RN. Une autre personnalité pense comme eux : Emmanuel Macron.

Beaucoup d’électeurs qui ne se sentaient ni populistes ni libéraux n’ont-ils pas voté pour le parti écologiste ? Si c’est le cas, le nouveau centre serait teinté de vert.

Trois années pour changer la donne. C’est court…

Le Président avait lancé un défi. Il l’a perdu, mais pas dans des proportions calamiteuses pour lui…

Emmanuel Macron entendait mobiliser afin de transformer cette élection en une sorte de référendum « pour » ou « contre » l’Europe, « pour » ou « contre » lui. Les Français l’ont entendu : la liste menée par Emmanuel Macron a perdu.

Certes, le Rassemblement national arrive en tête de ce scrutin, avec 24 % des voix, et pourra envoyer à Bruxelles une vingtaine d’élus. Mais Macron et La République en marche sont loin d’être défaits.

On aimerait croire à l’indépendance du CSA…


Pour un homme de l’ombre, le moins qu’on puisse prétendre est que la lumière ne lui déplaît pas…

Ne nous laissons pas enfermer dans le vote utile, qui n’est utile que pour des considérations politiciennes nous éloignant des préoccupations pour le devenir de notre nation.

Cette année, j’ai envie de me lâcher, de me faire plaisir, loin des calculs électoraux, et tant pis si je tombe dans un piège macronien…

Depuis le voyage de Marine Le Pen en Estonie, où elle a été photographiée en compagnie d’un des députés locaux, Ruuben Kaalep, tout sourire, pouce et index formant un petit rond, les sémiologues ne chôment pas.

Il est tout de même très contestable de voir se lancer dans une campagne électorale un chef de l’État supposé être le président de tous les Français.

Désormais, elle trace sa route au cœur de la France des ronds-points et des zones rurales oubliées.

Finalement, qu’on le regrette ou non, l’intérêt de cette élection se résume au duel entre Macron et Marine Le Pen…

Marine Le Pen, qu’on disait perdue après le débat d’entre-deux-tours, a vite remonté la pente, s’est habilement comportée pendant la crise des gilets jaunes en les soutenant sans les racoler.

Les vrais ennemis des migrants ne sont-ils pas ceux qui cachent, sous les atours de la propreté morale, une exploitation sordide des immigrés au service de leurs intérêts ?

C’est la quadrature du cercle, équation d’autant plus délicate à résoudre qu’Emmanuel Macron n’agit de la sorte que par pur tactique politicienne…

Lors de leurs séances de « brainstorming »», les proches d’Emmanuel Macron ont élaboré ce qu’ils appellent un « scénario cauchemar ».

L’union des droites qui n’est pas une piste médiocre est en train de se gangrener, écartelée entre un slogan et une bataille d’ego.

Décapant. Surtout venant d’un homme qui prônait, naguère, cette même alliance pour, aujourd’hui, l’enterrer, mort-née ; tel un père fondateur changé en fossoyeur.

Marine Le Pen devra donc laisser de côté sa volonté d’imposer l’hégémonie de son parti aux opposants à Emmanuel Macron et comprendre que la pluralité est une valeur ajoutée pour proposer une alternative fiable.

Christophe Castaner lui-même a reconnu, en avril 2019, que les ONG « ont pu se faire complices » des passeurs et les a appelées à « avoir une attitude responsable ».

Un fossé se creuse sur la question de l’immigration : l’un veut toujours plus d’immigration, l’autre en veut toujours moins.

Les bottes en caoutchouc de Trump, la percussion de Farage, le franc-parler de Salvini : l’animal coche toutes les cases.
Ceux qui espéraient monter la nièce contre la tante en seront peut-être pour leurs frais…

Cette alliance inédite, déjà pratiquée avec succès ailleurs en Europe, ne pourra se réaliser que si quatre conditions sont préalablement réunies.

Il faut donc utiliser les mêmes armes que Macron pour le mettre hors circuit : le dominer intellectuellement, et c’est tout à fait possible.

L’inertie semble un atout à beaucoup au RN. Une autre personnalité pense comme eux : Emmanuel Macron.

Beaucoup d’électeurs qui ne se sentaient ni populistes ni libéraux n’ont-ils pas voté pour le parti écologiste ? Si c’est le cas, le nouveau centre serait teinté de vert.

Trois années pour changer la donne. C’est court…

Le Président avait lancé un défi. Il l’a perdu, mais pas dans des proportions calamiteuses pour lui…

Emmanuel Macron entendait mobiliser afin de transformer cette élection en une sorte de référendum « pour » ou « contre » l’Europe, « pour » ou « contre » lui. Les Français l’ont entendu : la liste menée par Emmanuel Macron a perdu.

Certes, le Rassemblement national arrive en tête de ce scrutin, avec 24 % des voix, et pourra envoyer à Bruxelles une vingtaine d’élus. Mais Macron et La République en marche sont loin d’être défaits.

On aimerait croire à l’indépendance du CSA…


Pour un homme de l’ombre, le moins qu’on puisse prétendre est que la lumière ne lui déplaît pas…

Ne nous laissons pas enfermer dans le vote utile, qui n’est utile que pour des considérations politiciennes nous éloignant des préoccupations pour le devenir de notre nation.

Cette année, j’ai envie de me lâcher, de me faire plaisir, loin des calculs électoraux, et tant pis si je tombe dans un piège macronien…

Depuis le voyage de Marine Le Pen en Estonie, où elle a été photographiée en compagnie d’un des députés locaux, Ruuben Kaalep, tout sourire, pouce et index formant un petit rond, les sémiologues ne chôment pas.

Il est tout de même très contestable de voir se lancer dans une campagne électorale un chef de l’État supposé être le président de tous les Français.

Désormais, elle trace sa route au cœur de la France des ronds-points et des zones rurales oubliées.

Finalement, qu’on le regrette ou non, l’intérêt de cette élection se résume au duel entre Macron et Marine Le Pen…

Marine Le Pen, qu’on disait perdue après le débat d’entre-deux-tours, a vite remonté la pente, s’est habilement comportée pendant la crise des gilets jaunes en les soutenant sans les racoler.

Les vrais ennemis des migrants ne sont-ils pas ceux qui cachent, sous les atours de la propreté morale, une exploitation sordide des immigrés au service de leurs intérêts ?
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
Popular Posts
