Emmanuel Macron

Il faut se méfier des additions électorales faites sur un coin de table à six mois de l’élection.

À défaut de faire l’Histoire, Emmanuel Macron adore la revisiter.

Si l’on résume, ce qui ne devait être que banale formalité électorale risque d’être un peu plus hasardeux que prévu.

L’Union européenne continue de profiter de la France mais la France ne profite toujours pas de l’Union européenne. Emmanuel Macron n’a pas réussi et, pire, il n’a même pas essayé de changer cela.

Est-ce le sondage qui fait l’opinion ou le contraire ?

Éric Zemmour a indiscutablement des progrès à faire. Mais est-ce l’appréciation que vous donnez à un élève qui passe de 0 à 16 deux mois après la rentrée ?

Sur le bureau présidentiel, les scores de La France n’a pas dit son dernier mot s’étalent sans aucune pudeur. Aux alentours de 190.000. Désespérant.

Faire porter le chapeau sur le seul Papon, c’est commode, ça passe bien, vu que Papon était un salaud…

Emmanuel Macron aurait tort de sous-estimer les colères et les frustrations qui n’ont fait qu’enfler durant son mandat, et de retomber dans les mêmes ornières de communication.

Il y avait, dans cette colonie ottomane, un peuple algérien ; mais la nation algérienne, en tant qu’État constitué, fut effectivement une création administrative française.

Le discours sera long : plus d’une heure et demie, pour satisfaire aux digestions difficiles du public amateur d’entremets.

Le roman national ne peut pas se définir selon une approche communautariste, il est global : on est français et nous devons d’abord assumer notre part de francité… point à la ligne !

L’avantage, quand on est président de la République sortant et qu’on aspire à ne pas sortir, c’est qu’on dispose d’un nombre incalculable d’occasions, de commémorations, de tribunes et de symboles historiques que l’on peut exploiter à l’envi…
Édouard Philippe vient de dévoiler le nom ainsi que les objectifs de son propre parti. Déjà, des LR le rejoignent. « Horizons » Édouard Philippe
Ce vendredi s’est ouvert le sommet Afrique-France à Montpellier. Le président de la République, Emmanuel Macron, a appelé la France à « assumer sa part d’africanité ».

Échec sur le régalien, échec sur les questions économiques : il y a là un boulevard pour un candidat de droite solide sur ses deux jambes.

Le think-tank établit une classification des angoisses existentielles françaises : angoisses climatique, sanitaire, migratoire, économique, sociale, appuyées sur le constat d’un déclassement de la France.

La France va-t-elle basculer dans la civilisation islamique ? Va-t-elle devenir membre de l’Oumma ? C’est cela, notre enjeu ! C’est un basculement civilisationnel.
Cette mesure n’est plus seulement symbolique mais est de nature à compliquer la tâche de l’armée française toujours engagée au Sahel dans l’opération Barkhane

Médicalisation et psychiatrisation de l’adversaire politique : le parti d’Emmanuel Macron en est là…

En tout cas, quand un candidat inattendu atteint ce score-là, dépassant ou talonnant ses rivaux, c’est qu’il vient répondre à des attentes et pointer certaines de leurs insuffisances.

Il n’est pas stupide de penser que l’ambiance euphorique qui avait présidé à la législative de 2017 et qui avait donné au Président tout neuf une majorité absolue ne se renouvellera pas en 2022.

Pendant que la France se délite un peu plus chaque jour, la majorité LREM réfléchit à sa propre archipellisation.

La facture en question risque d’être d’autant plus salée que la machine à distribuer du cash n’en finit plus de s’emballer…

Faut-il rappeler que le Président semble prendre un plaisir pervers à dénigrer l’action de la France et de l’armée en Algérie, ménageant, au contraire, les autorités algériennes devant lesquelles il se couche volontiers ?

Mais il est comme ça, le roi de Zanzibar – pardon, le coach : cash.

Tous les hommes politiques ont eu leurs intermédiaires sulfureux.

Au cœur de cette remontée de bretelles en bonne et due forme, la réforme des retraites.

Il faut se méfier des additions électorales faites sur un coin de table à six mois de l’élection.

À défaut de faire l’Histoire, Emmanuel Macron adore la revisiter.

Si l’on résume, ce qui ne devait être que banale formalité électorale risque d’être un peu plus hasardeux que prévu.

L’Union européenne continue de profiter de la France mais la France ne profite toujours pas de l’Union européenne. Emmanuel Macron n’a pas réussi et, pire, il n’a même pas essayé de changer cela.

Est-ce le sondage qui fait l’opinion ou le contraire ?

Éric Zemmour a indiscutablement des progrès à faire. Mais est-ce l’appréciation que vous donnez à un élève qui passe de 0 à 16 deux mois après la rentrée ?

Sur le bureau présidentiel, les scores de La France n’a pas dit son dernier mot s’étalent sans aucune pudeur. Aux alentours de 190.000. Désespérant.

Faire porter le chapeau sur le seul Papon, c’est commode, ça passe bien, vu que Papon était un salaud…

Emmanuel Macron aurait tort de sous-estimer les colères et les frustrations qui n’ont fait qu’enfler durant son mandat, et de retomber dans les mêmes ornières de communication.

Il y avait, dans cette colonie ottomane, un peuple algérien ; mais la nation algérienne, en tant qu’État constitué, fut effectivement une création administrative française.

Le discours sera long : plus d’une heure et demie, pour satisfaire aux digestions difficiles du public amateur d’entremets.

Le roman national ne peut pas se définir selon une approche communautariste, il est global : on est français et nous devons d’abord assumer notre part de francité… point à la ligne !

L’avantage, quand on est président de la République sortant et qu’on aspire à ne pas sortir, c’est qu’on dispose d’un nombre incalculable d’occasions, de commémorations, de tribunes et de symboles historiques que l’on peut exploiter à l’envi…
Édouard Philippe vient de dévoiler le nom ainsi que les objectifs de son propre parti. Déjà, des LR le rejoignent. « Horizons » Édouard Philippe
Ce vendredi s’est ouvert le sommet Afrique-France à Montpellier. Le président de la République, Emmanuel Macron, a appelé la France à « assumer sa part d’africanité ».

Échec sur le régalien, échec sur les questions économiques : il y a là un boulevard pour un candidat de droite solide sur ses deux jambes.

Le think-tank établit une classification des angoisses existentielles françaises : angoisses climatique, sanitaire, migratoire, économique, sociale, appuyées sur le constat d’un déclassement de la France.

La France va-t-elle basculer dans la civilisation islamique ? Va-t-elle devenir membre de l’Oumma ? C’est cela, notre enjeu ! C’est un basculement civilisationnel.
Cette mesure n’est plus seulement symbolique mais est de nature à compliquer la tâche de l’armée française toujours engagée au Sahel dans l’opération Barkhane

Médicalisation et psychiatrisation de l’adversaire politique : le parti d’Emmanuel Macron en est là…

En tout cas, quand un candidat inattendu atteint ce score-là, dépassant ou talonnant ses rivaux, c’est qu’il vient répondre à des attentes et pointer certaines de leurs insuffisances.

Il n’est pas stupide de penser que l’ambiance euphorique qui avait présidé à la législative de 2017 et qui avait donné au Président tout neuf une majorité absolue ne se renouvellera pas en 2022.

Pendant que la France se délite un peu plus chaque jour, la majorité LREM réfléchit à sa propre archipellisation.

La facture en question risque d’être d’autant plus salée que la machine à distribuer du cash n’en finit plus de s’emballer…

Faut-il rappeler que le Président semble prendre un plaisir pervers à dénigrer l’action de la France et de l’armée en Algérie, ménageant, au contraire, les autorités algériennes devant lesquelles il se couche volontiers ?

Mais il est comme ça, le roi de Zanzibar – pardon, le coach : cash.

Tous les hommes politiques ont eu leurs intermédiaires sulfureux.

Au cœur de cette remontée de bretelles en bonne et due forme, la réforme des retraites.
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