Emmanuel Macron

Le problème pour lui, c’est que le 24 avril, c’est d’abord, pour beaucoup de Français, un référendum contre Macron.

Dimanche prochain, nous saurons vers qui ira l’inclination des Français…

Avec « l’extrême centre », la politique est remplacée par le management dont le maître mot est l’efficacité

Emmanuel Macron est peut-être le maître des horloges, mais il n’est pas le seul à avoir eu l’idée de charcuter le calendrier.

Cinq ans de Macron : cinq ans, déjà, diront les uns, cinq ans de trop, diront les autres. Cinq ans encore ? On le saura la semaine prochaine.
Des propos qui ont été applaudis par les militants macronistes présents.

Bien évidemment seuls des esprits malintentionnés pourraient y déceler une tentative de récupération de l’électorat catholique !

Une démocratie de l’évitement n’est pas une démocratie.

Marine le Pen a habilement retourné la dialectique dudit barrage, trouvant un argument susceptible de mobiliser aussi bien des électeurs de Mélenchon que des abstentionnistes, ou les 2,5 millions d’électeurs de Zemmour

Ce n’est pas le Président des riches, des lobbies ou du microcosme. C’est pire : c’est le Président du mépris.

Voilà que le Président sortant nous ressort les ancestrales recettes du front républicain, fondées sur l’antilepénisme le plus primaire.

Le spectre de ce rendez-vous majeur revient donc à ce moment crucial. Car Marine Le Pen est systématiquement donnée perdante dans les derniers sondages d’intentions de vote. Et pourtant, rien n’est joué, Marine Le Pen et Emmanuel Macron le savent.

Devant cette situation bien plus complexe qu’en apparence, les deux candidats sauront-ils montrer une réelle compréhension des enjeux ?
Jupiter a profité de son meeting d’hier à Strasbourg pour ajouter la Hongrie à son très long répertoire de saillies.

C’est peut-être dans cet électorat de braves gens, opposants à la dictature sanitaire, que l’on traite de nazis, d’idiots, de sans-dents, c’est peut-être dans ce qui constitue le cœur de la France, la vraie.

L’appel, lancé le 12 avril par Nicolas Sarkozy à voter Emmanuel Macron au second tour, ne s’inscrit pas dans la banalité, désormais traditionnelle, « à faire barrage à l’extrême droite ».

La poutre va donc continuer à travailler et le second tour du 24 avril constituera une nouvelle étape de la recomposition politique. Certainement pas la dernière.

Pour apprendre au bon peuple à mettre un masque sur le nez, Véran ou Attal suffisaient. Pour apprendre au bon peuple à obéir aux consignes de vote, il faut du lourd. Du vieux soldat.

Emmanuel Macron est comptable d’un bilan quinquennal désastreux. Il a renforcé l’immigration incontrôlée, les crimes et délits en pagaille et la précarité galopante.

Ce qui est vraiment surprenant, c’est que l’électorat d’Emmanuel Macron se soit élargi d’un premier tour à l’autre sur cinq ans, alors que les élections ayant eu lieu depuis 2017 ont montré qu’il s’érodait.
Une décision, donc, qui n’apparaît pas seulement comme un vote de barrage mais également comme un choix de conviction.

C’est le candidat qui gère le chrono, comme le président les horloges…


Valérie Pécresse n’a même pas franchi la barre des 5 %, qui lui permettrait d’être remboursée de sa campagne.

Bref, pour résumer : les soutiens d’Emmanuel Macron se recrutent dans le ventre mou de la nation.

Emmanuel Macron ne l’emporterait plus qu’à 51,50 %, contre 48,50 % (quasiment dans la marge d’erreur), alors que l’affaire McKinsey vient agacer la Macronie. Là, du coup, on ne rigole plus.
Le ralliement de Chevènement est emblématique de la stratégie macronienne : ratisser le plus large possible en multipliant les profils les plus divers (et les plus opposés)…

Sans porter aucune accusation contre qui que ce soit, il convient tout de même de s’interroger sur ce microcosme politico-économique, cette grande famille de la Macronie…

Le problème pour lui, c’est que le 24 avril, c’est d’abord, pour beaucoup de Français, un référendum contre Macron.

Dimanche prochain, nous saurons vers qui ira l’inclination des Français…

Avec « l’extrême centre », la politique est remplacée par le management dont le maître mot est l’efficacité

Emmanuel Macron est peut-être le maître des horloges, mais il n’est pas le seul à avoir eu l’idée de charcuter le calendrier.

Cinq ans de Macron : cinq ans, déjà, diront les uns, cinq ans de trop, diront les autres. Cinq ans encore ? On le saura la semaine prochaine.
Des propos qui ont été applaudis par les militants macronistes présents.

Bien évidemment seuls des esprits malintentionnés pourraient y déceler une tentative de récupération de l’électorat catholique !

Une démocratie de l’évitement n’est pas une démocratie.

Marine le Pen a habilement retourné la dialectique dudit barrage, trouvant un argument susceptible de mobiliser aussi bien des électeurs de Mélenchon que des abstentionnistes, ou les 2,5 millions d’électeurs de Zemmour

Ce n’est pas le Président des riches, des lobbies ou du microcosme. C’est pire : c’est le Président du mépris.

Voilà que le Président sortant nous ressort les ancestrales recettes du front républicain, fondées sur l’antilepénisme le plus primaire.

Le spectre de ce rendez-vous majeur revient donc à ce moment crucial. Car Marine Le Pen est systématiquement donnée perdante dans les derniers sondages d’intentions de vote. Et pourtant, rien n’est joué, Marine Le Pen et Emmanuel Macron le savent.

Devant cette situation bien plus complexe qu’en apparence, les deux candidats sauront-ils montrer une réelle compréhension des enjeux ?
Jupiter a profité de son meeting d’hier à Strasbourg pour ajouter la Hongrie à son très long répertoire de saillies.

C’est peut-être dans cet électorat de braves gens, opposants à la dictature sanitaire, que l’on traite de nazis, d’idiots, de sans-dents, c’est peut-être dans ce qui constitue le cœur de la France, la vraie.

L’appel, lancé le 12 avril par Nicolas Sarkozy à voter Emmanuel Macron au second tour, ne s’inscrit pas dans la banalité, désormais traditionnelle, « à faire barrage à l’extrême droite ».

La poutre va donc continuer à travailler et le second tour du 24 avril constituera une nouvelle étape de la recomposition politique. Certainement pas la dernière.

Pour apprendre au bon peuple à mettre un masque sur le nez, Véran ou Attal suffisaient. Pour apprendre au bon peuple à obéir aux consignes de vote, il faut du lourd. Du vieux soldat.

Emmanuel Macron est comptable d’un bilan quinquennal désastreux. Il a renforcé l’immigration incontrôlée, les crimes et délits en pagaille et la précarité galopante.

Ce qui est vraiment surprenant, c’est que l’électorat d’Emmanuel Macron se soit élargi d’un premier tour à l’autre sur cinq ans, alors que les élections ayant eu lieu depuis 2017 ont montré qu’il s’érodait.
Une décision, donc, qui n’apparaît pas seulement comme un vote de barrage mais également comme un choix de conviction.

C’est le candidat qui gère le chrono, comme le président les horloges…


Valérie Pécresse n’a même pas franchi la barre des 5 %, qui lui permettrait d’être remboursée de sa campagne.

Bref, pour résumer : les soutiens d’Emmanuel Macron se recrutent dans le ventre mou de la nation.

Emmanuel Macron ne l’emporterait plus qu’à 51,50 %, contre 48,50 % (quasiment dans la marge d’erreur), alors que l’affaire McKinsey vient agacer la Macronie. Là, du coup, on ne rigole plus.
Le ralliement de Chevènement est emblématique de la stratégie macronienne : ratisser le plus large possible en multipliant les profils les plus divers (et les plus opposés)…

Sans porter aucune accusation contre qui que ce soit, il convient tout de même de s’interroger sur ce microcosme politico-économique, cette grande famille de la Macronie…
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