[Sondage] Faut-il créer un ministère de l’Immigration ?

Michel Barnier a évoqué la création d'un ministère de l'Immigration.
Capture d'écran TF1
Capture d'écran TF1

Parmi les défis à relever, Michel Barnier a évoqué, lors de sa prise de fonction, « la maîtrise de l'immigration ». Dans le sillage de cette déclaration, quelques jours après, celui qui plaidait pour un moratoire sur l'immigration lorsqu'il était candidat à la primaire de la droite et du centre, en 2021, a parlé de recréer un ministère de l'Immigration. La gauche est vent debout ! En 2007, après son élection, Nicolas Sarkozy avait institué un ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement, qui fut confié dans un premier temps à Brice Hortefeux, puis à l'ancien socialiste Éric Besson. Ce ministère fut supprimé en 2010. Au-delà des aspects idéologiques, certains se posent la question de l'utilité d'un tel ministère, arguant que ce ministère existe déjà : celui de l'Intérieur. D'autres soulignent que l'immigration dépasse largement les questions qui relèvent de la seule Place Beauvau et que la création d'un ministère régalien, au-delà du message politique et symbolique que cela enverrait aux Français, en attente sur ce sujet, permettrait de prendre à bras-le-corps ce grand défi. Alors...

Ce sondage a été clôturé. Voici les résultats.

1620 lecteurs ont participé au sondage.

1210   75 %   OUI

  353   22 %   NON

    57     3 %   Ne se prononce pas

 

Pour consulter les résultats du sondage précédent (Le RN a-t-il raison de laisser sa chance à Michel Barnier ?), cliquer ici.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 21/09/2024 à 13:54.

Vos commentaires

102 commentaires

  1. Un ministère de l’immigration, non, un ministère de la remigration, oui. J’ai voté non parce que je pense qu’on va nous monter une usine à gaz pour nous montrer qu’ils sont prêts à prendre les choses en main, ce dont je ne doute pas mais ce dont je suis certain, c’est que c’est pour nous enfumer et faciliter l’immigration de plus belle.

  2. Nous avons l’Intérieur et Cohésion Sociale. Alors question :
    Qua faire avec les trois cent mille sans-abri présent en métropole?

  3. Il faut fermer toutes ces assoces gauchistes pour atteinte à la sureté de l’Etat ! un petit séjour en taule pour leurs dirigeants leur apprendra les bonnes manières !

  4. La meilleure chose à faire c’est de virer tous ces juges rouges qui sévissent dans les tribunaux judiciaires et les tribunaux administratifs pour les remplacer par des jurys composés de jurés populaires comme pour les cour d’assises ! Les lois existent ! Il suffit de les faire appliquer !

  5. Non! Pas besoin de payer un ministre de plus pour gérer « l’immigration.. » il suffirait que le ministère de l’intérieur gère les frontières et remigre en masse en appliquant les lois..

    • Comme toujours, on créé de nouveaux outils inutiles car nous sommes incapables d’utiliser ceux déjà à notre disposition. Quant aux lois, nous appliquons scrupuleusement les lois … européennes.

  6. Créer un ministère de l’immigration, c’est bien, mais ça ne suffit pas. La question qui se pose, c’est pour quoi faire !

  7. La discussion sur la création d’un ministère de l’immigration n’a de sens que pour servir à la mise en œuvre de ce que le Traité de Lisbonne-TFUE, les Directives et Règlements européens nous autorisent à faire. Or peu de gens savent qu’à ce titre, les deux seules prérogatives que la France possède en pleine souveraineté dans le domaine migratoire et sans que l’UE ne puisse y interférer sont limitées à celles énumérées dans les deux dispositions conventionnelles suivantes du Traité de Lisbonne :
    —– Article 77 du TFUE : « 4. Le présent article n’affecte pas la compétence des États membres concernant la délimitation géographique de leurs frontières, conformément au droit international ».
    —– Article 79 du TFUE : « 5. Le présent article n’affecte pas le droit des États membres de fixer les volumes d’entrée des ressortissants de pays tiers, en provenance de pays tiers, sur leur territoire dans le but d’y rechercher un emploi salarié ou non salarié ».
    Tout le reste (je répète : tout le reste) relève de la compétence de l’Union européenne. Rappel que si la France en est arrivée là et qu’elle a malheureusement perdu tout pouvoir propre de décision, c’est à cause de la signature en 2007 du Traité de Lisbonne-TFUE par Sarkozy en outrepassant le rejet de la constitution européenne par la Nation française lors du référendum de mai 2005. Les Français n’ont pas fini de payer le prix de cette mauvais tour. Tout le reste est du blabla et procède de la méconnaissance des textes.

  8. Il y a suffisamment de ministère qui ne servent à rien et coute cher . Employé ce budget pour protéger nos frontières et les empêcher d’arriver sur notre sol c’est mieux et beaucoup plus efficace et surtout appliquer les OQTF sans attendre , supprimer les allocations et les aides et renvoyer les familles dont les enfants sont la cause de délits .

  9. Bien sûr que oui, il faut centraliser tous les services éparpillés pour être efficace.
    Quant au coût de fonctionnement évoqué plus : il suffit de ponctionner sur les subventions délirantes données à ces associations qui œuvrent contre la France !

  10. « … la création d’un ministère régalien, au-delà du message politique et symbolique que cela enverrait aux Français… »
    Les Français dont endettés à un point insensé. Créer un tel ministère avec la kyrielle de fonctionnaires nécessaires à son fonctionnement, c’est ajouter une épaisse couche à notre millefeuilles déjà bien gras.
    Ce qu’il faut, c’est LA VOLONTÉ de maîtriser l’immigration.
    La première étape est simple : rendre la terre de France moins attractive.
    Ce serait déjà un bon début…

  11. J’ai répondu « ne sais pas » mais j’ai des doutes: il faut légiférer, et il est à craindre qu’on nous présente un tel ministère comme une action suffisante en se passant de réelles actions. Cela fait des décennies qu’on nous enfume.

  12. J’ai répondu OUI…
    Par optimisme forcé !
    Cependant, je le fais immédiatement suivre d’un MAIS aussi grand !
    En effet, si c’est pour faire de l’esbroufe, pour régulariser d’avantage, alors c’est une belle entourloupe façon RenaissanceLR & Associés !
    Malheureusement, je suis très suspicieux sur l’efficacité de ce nouveau « machin », comme aurait dit un Grand Homme.

  13. Le gouvernement suédois a proposé jeudi de fortement augmenter en 2026 l’aide au retour des migrants, jusqu’à plus de 30.000 euros par personne, une nouvelle mesure de la coalition de droite au pouvoir qui a promis de nettement réduire l’immigration

    «Nous franchissons de nouvelles étapes dans la réorientation de la politique migratoire», a déclaré dans un communiqué le ministre des Migrations Johan Forssell dont le gouvernement auquel il appartient est soutenu par le parti d’extrême droite des Démocrates de Suède (SD).

    Un adulte peut recevoir une allocation de retour d’un maximum de 10.000 couronnes (879 euros) actuellement, de 5.000 couronnes (439 euros) par enfant et d’un maximum de 40.000 couronnes (3.512 euros) pour une famille.

    «Cette allocation existe depuis 1984 mais est relativement peu connue, elle est faible et peu de personnes l’utilisent», a commenté Ludvig Aspling, un parlementaire SD, au cours de la conférence de presse présentant les nouvelles mesures de politique migratoire.

    Il a estimé qu’en l’augmentant et en la faisant connaître, probablement plus de migrants y auraient recours.

    • En Algérie, lors de l’indépendance, les pieds-noirs avaient eu comme alternative : « la valise ou le cercueil », nous n’avons qu’à faire pareil et ça ne coûte rien.

  14. Les Pays-Bas ne peuvent pas gérer le nombre élevé de migrants. Les centres d’accueil pour demandeurs d’asile sont surpeuplés, les procédures sont trop longues et les coûts montent en flèche. En outre, l’afflux continu de demandeurs d’asile entraîne des problèmes dans les domaines du logement public, des soins de santé et de l’éducation.

    Afin de reprendre le contrôle de la situation, ce gouvernement met en place le régime d’asile le plus strict jamais vu, selon le programme gouvernemental publié aujourd’hui.  En limitant les afflux, en procédant rapidement, en privilégiant le tac au tac envers ceux qui causent des nuisances, en renforçant le contrôle des frontières, en limitant les possibilités de voyage dans le cadre du regroupement familial et en mettant résolument l’accent sur le retour, les Pays-Bas doivent devenir un leader en Europe. en ce qui concerne les règles d’admission.

    Les demandeurs d’asile ne recevront également plus automatiquement un permis d’asile pour une durée indéterminée après 5 ans. Cela signifie qu’ils doivent retourner dans leur pays d’origine dès qu’ils y sont en sécurité. La déclaration d’indésirabilité est élargie. Cela permet aux demandeurs d’asile qui commettent des délits d’être expulsés plus rapidement.

    Ce gouvernement fera également savoir dès que possible à la Commission européenne que les Pays-Bas souhaitent se retirer de la politique européenne d’asile et de migration. Entre-temps, le ministre Faber travaille avec des pays européens partageant les mêmes idées et le contrôle aux frontières sera renforcé.

    • Bonjour. La submersion migratoire pose un énorme problème en France et partout ailleurs en Europe. Concernant les Pays-Bas, pouvez-vous me dire en vertu de quel texte conventionnel ou disposition cet Etat pourrait-il décider de « se retirer de la politique européenne d’asile et de migration (sic) » ?

  15. La remigration est un sujet tabou.
    55 % des Français d’accord avec Zemmour sur la création d’un “ministère de la Remigration”

    Un sondage d’OpinionWay. L’enquête, menée par l’institut OpinionWay du 23 au 24 mars (sur un échantillon de 1058 personnes selon la méthode des quotas), montre qu’une majorité de Français se positionne en faveur de cette idée. 55 % des Français se déclarent ainsi  favorables à la création d’un tel ministère, qui serait chargé de l’expulsion des étrangers clandestins, délinquants, criminels ou fichés S. Contacté par Valeurs actuelles, Éric Zemmour accueille ce résultat comme une victoire, mais assure ne pas être surpris : « Cela ne m’étonne guère. Ce sont les médias et les politiciens qui disent que nos propositions sont clivantes. Dans le pays, elles sont consensuelles. »

    Fortement contesté par l’ensemble de ses adversaires dans cette campagne présidentielle, son projet est pourtant plébiscité par de nombreux sympathisants, à droite notamment. Sans surprise, 93 % de l’électorat d’Eric Zemmour se prononce en faveur de la création d’un ministère de la Remigration. Les partisans de Marine Le Pen (76 %) et de Valérie Pécresse (61 %) sont, eux aussi, majoritairement favorables à la proposition. Plus surprenant, bien que réelle, l’opposition des sympathisants de gauche n’est pas aussi prononcée qu’attendue. 34 % des électeurs de Yannick Jadot et de Jean-Luc Mélenchon affirment être en accord avec la proposition défendue par Eric Zemmour.  « Le fait que 48% de l’électorat d’Emmanuel Macron soit favorable à la création d’un ministère de la remigration n’était pas intuitivement attendu, souligne le vice-président d’Opinion Way Bruno Jeanbart. Cela prouve que sur les thématiques régaliennes, un consensus s’est imposé dans l’opinion, désormais demandeur dans sa majorité d’une politique de fermeté

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