SNCF : des cheminots bien payés, primés, gratifiés… mais (encore) en grève !

En moyenne, un conducteur de train touchait 4.214 euros bruts par mois en 2023 très au-dessus du salaire moyen en France
© Samuel Martin
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Ce week-end, le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet, se voulait rassurant quant aux risques de grève : « Nous sommes loin d'une semaine noire. » Des propos infirmés dès ce lundi 5 mai au matin où les trajets des usagers, en Île-de-France ou dans le Nord-Pas-de-Calais, ont été apocalyptiques. Les syndicats n’avaient-ils pas prévenu ? « Du 5 au 7 mai, mettons les trains à l’arrêt ! » Les préavis de grève concernent aussi, bien sûr, le pont du 8 Mai.

Et une prime traction, une !

Des milliers de Français resteront une fois de plus... à quai. Pourquoi ? Que réclament, par exemple, le Secteur fédéral des cheminots de Paris Rive Gauche (CGT) et l’UNSA Ferroviaire ? Une réforme de la « prime traction ». N’allez pas croire que les gros bras de la CGT Cheminots tirent eux-mêmes les convois, mais les conducteurs touchent cette prime fixée selon le kilomètre parcouru, le type de train, le type de voie… Une usine à gaz : « La méthode de calcul de la prime traction est incompréhensible pour bon nombre de conducteurs. » La réforme passe, pour les syndicats, par l’augmentation de la prime, mais aussi par sa « sécurisation », autrement dit qu’elle soit versée même lorsque les conducteurs ne roulent pas ! Ça confine à l’absurde.

Représentant, actuellement, quelque 150 millions d’euros par an, la prime traction s’ajoute aux autres avantages dont la SNCF est prodigue pour ses ADC (agents de conduite) : « gratification de vacances », « gratification annuelle d’exploitation », « gratification pour distinctions honorifiques » et autres « gratifications exceptionnelles » (pléonasme, puisqu’une gratification est censée être, par nature, exceptionnelle, ce qui la distingue de la prime). Quel métier est aussi… gratifiant ? On se le demande.

Ne me dis pas combien tu gagnes

Les syndicats réclament aussi la réforme de la « prime de travail » des contrôleurs - encore une prime - et une gestion plus anticipée des plannings. Pour François Delétraz, président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT), contacté par BV, « la grève est un bazooka, elle doit être utilisée à bon escient. S’ils avaient fait grève pour dénoncer que, sur un billet de TVG à 100 euros, 50 euros sont ponctionnés par l’État ou que la SNCF a 5,4 milliards d’euros de bénéfices qui sont reversés au budget général de l’État, là, on comprendrait. » Mais « faire grève lors du pont du 8 Mai pour cent balles ? Ils sont hors-sol. »

Interrogée sur le salaire d’un conducteur, la SNCF nous répond qu’elle ne communique pas « sur le détail des rémunérations de chaque métier qui sont tous soumis à des spécificités ». Il est vrai que les spécificités jouent, ici, le rôle de rideau opacifiant. Entre « éléments fixes » et « éléments variables de solde », un conducteur touchait en moyenne 4.214 euros bruts par mois, en 2023. Le chiffre recouvre de grandes différences selon l’ancienneté et selon qu’on est conducteur de TER, de Transilien ou de TGV, mais on est dans le confortable et largement au-dessus du salaire moyen de 3.300 euros bruts mensuels, 2.600 euros nets. D’autant qu’en 2025, les salaires des agents SNCF ont augmenté de 2,2 % en moyenne. Le dialogue social tourne à fond, comme le confirme François Delétraz : « Contrairement à ce que disent les syndicats, il y a des négociations à la SNCF à longueur de temps et toute l’année. Le nombre de réunions est hallucinant. Je ne crois pas qu’il y ait une entreprise en France qui en ait autant. »

Les travailleurs plutôt que les passagers

Les cheminots ne sont donc pas à plaindre, en matière de discussions sociales et des avantages qui en découlent. « La CGT SUD Rail ne parle que des travailleurs et des travailleuses, s’indigne François Delétraz, auprès de BV. Nous aimerions qu’elle parle aussi des passagers et des passagères qu’elle est supposée transporter. » Des passagers et des passagères qui sont eux-mêmes des travailleurs et des travailleuses à qui leur entreprise n’offre rien de comparable et à qui cette énième grève ne va pas donner confiance en la SNCF. Pour le président de la FNAUT, « si on veut décarboner et que les gens abandonnent leurs voitures, il faut qu’il y ait une offre abondante et que la fiabilité du billet de train soit totale ». Cette semaine de grève du 5 au 11 mai est au contraire une incitation à prendre sa voiture, pour aller travailler ou partir en week-end. « Les syndicats se tirent une balle dans le pied. On n’obtient rien avec une grève impopulaire », conclut François Delétraz. Et impopulaires, ces perturbations de début de semaine le sont. Anti-écologiques, corporatistes, elles laissent au bord du quai des usagers sans défense. Encore une prime pour les cheminots : celle de l'égoïsme.

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Samuel Martin
Journaliste

Vos commentaires

169 commentaires

  1. La SNCF fait peut être 5.4 milliards de bénéfices mais a touché en 2023, pour d’aussi piètres bénéfices, plus de 21 milliards de subventions de la part de l’état et des collectivités publiques. Soit un déficit réel de plus de 15 milliards d’euros. Ca me coûte 250 € par an alors que j’habite le seul département de France où il n’y a pas de trains et doit faire près de 100 km pour trouver un TGV. La SNCF est fortement déficitaire et sa direction lache encore du lest et fait payer ce couillon de contribuable. Quelle bande de pleutres. Et puis, sur ces15 milliards de subventions , supprimons en 5, cela fera toujours 12.5% des 40 milliards recherchés.

    • Et il y en a qui, outrés par les « scandaleux bénéfices » des compagnies d’autoroutes, aimeraient bien qu’on revienne sur leur privatisation. La Ste Nat des Autoroutes Françaises, objectif de nos indécrottables soviétiques ?

  2. Votre article est dégueulasse. Tous les cheminots ne sont pas des roulants. Quant à la rémunération si 4000 € bruts par mois est une rémunération de nanti selon vous, net il reste environ 3200€. Donc à partir de quelle rémunération un salarié a t il le droit de la fermer?
    Vous êtes bien dans la division des ouvriers et salariés au service d’une droite répugnante. La gauche n’a rien à vous envier.

    • Dans les PME, un salarié connaît les résultats de son entreprise et est souvent prêt à bien des efforts pour conserver son travail lorsque l’entreprise va mal. Hors la SNCF va très mal (privée , elle serait en faillitte depuis longtemps) avec un déficit réel de 16 Mds d’euros (21 de subventions – 5 de bénéfices), des prix que l’avion concurrence facilement, une jungle tarifaire, des syndicats profiteurs, une direction lâche, un salaire moyen bien au dessus de la moyenne nationale payé par mes impôts alors qu’il n’y a pas de trains dans mon département. Il y a une économie simple, baisser de 30% les subventions à la SNCF et voilà 12.5% des 40 milliards cherchés découverts.

      • Quelle solution merveilleuse que la vôtre! Coupez les vivres à la SNCF, faites la s’effondrer pour de bon, remplacez la par des trains italiens (la fameuse « concurrence ») en ne gardant que quelques lignes rentables (ce que veulent vos chéris à Bruxelles) ou carrément arrêtez tout pour mettre tout le monde en bagnole, doublez, triplez les camions étrangers sur les routes (les transporteurs français sont taxés à mort, pas les Polonais), collez vos concitoyens au chômage (bien fait pour eux, n’est-ce pas?), faites les donc prendre l’avion (si concurrentiel, sans blague, que les petites lignes intérieures meurent les unes après les autres). Seul point positif: la direction de la SNCF: mais elle gère la pénurie (sachez qu’en flux tendu, le matériel poussé à l’extrême, il est rare qu’une rame TGV fasse le trajet avec ses huit moteurs opérationnels, ça tombe souvent à quatre – la limite pour garder la vitesse) d’un pays ruiné par le paon de l’Elysée dont vous faites complaisamment le jeu. Alors votre budget sera équilibré (car on peut faire de même avec tous les services publics, Education Santé, Police, Douanes promises au rétrécissement drastique qui laissera passer tranquillos drogues et armes, etc.) mais votre solution est que nous mourrions guéris.

    • Tiens tiens un fiéfé égoïste de ce bon milieu SNCF, qui ne pense qu’à se regarder le nombril !! vivement que l’Italie reprenne certaines lignes comme le Paris Milan, confort et prix bas !!! Au fait les 21 milliards renfloués par l’Etat et par tous ceux qui payent l’IRPP mais ne prennent pas le train , mais qui sont loin d’être des nantis, on en parle ?? la locomotive au charbon saviez vous au moins qu’elle n’existe plus ???

      • Tiens, une magnifique mondialiste: la SNCF livrée aux Italiens (elle déjà en grande partie aux mains de Bruxelles) pour du bas coût; ce même bas coût des fringues moches chinoises en veux-tu en voilà; la Chine qui nous possèdera en nous rachetant pas cher tant la monnaie asiatique monte sur l’euro. Le transport routier aux mains des transporteurs étrangers, les traités Ceta et Mercosur pour qu’on vienne nous vendre sans droits ou taxes pour mieux ruiner nos producteurs et notre industrie. Alstom recoulée (plus besoin d’emploi, on roule « italien ») Comme elle serait alors belle, votre vie! Il n’y aurait plus de « nantis ». Garanti plus jamais: tous pauvres

    • Non c’est de l’info. Tant pis si elle vous dérange. Le voisin de mon père, très jeune retraité, rigolait en disant qu’ayant fait 6 mois de vapeur à ses débuts il touchait encore la « prime charbon ». Par ailleurs conduire un train est certes une responsabilité mais les 4000 € combien de travailleurs les touchent hors SNCF – et je vous fais grâce du temps de travail et des avantages divers…

    • Je vous approuve. La définition de nanti devient « gagner plus que moi et obtenir quand moi je la ferme constamment ». Diviser les Français est le plus grossier piège; et plus c’est gros plus ça marche.

    • Hé ben , moi je ne connais pas grand monde qui émarge a 4000 euros brut par mois. Voyez la moyenne des salaires en France et vous comprendrez ! ! !

  3. Je ne sais plus si c’est à la sncf ou ratp où il y avait une prime pour ceux qui n’en avaient pas eue.

    • Les chauffeurs de la RATP c’est un autre problème , priorité à certaines personnes c’est bien connu ??

  4. SNCF, « La bête humaine » n’en finit pas de rendre son dernier souffle, merci aux syndicats pour entretenir le feu, et les escarbilles !
    Je lisais hier : « SNCF, grève sous tension ! »
    Ce que les « usagers » aimeraient beaucoup, c’est que ce soit les trains qui soit « sous tension » électrique…
    Plutôt qu’à l’arrêt…
    À l’arrêt les week-ends, et plus particulièrement pour « les ponts » du mois de mai, voire les jours de « grands départs », car ça,ça s’appelle « faire du chantage » !

    • Ne vous trompez pas de cible. Demain, ce sera le tour des enseignants, après demain celui des éboueurs etc.

      • Oui peut-être mais les enseignants, eux, sont en effet mal payés, bien-que bien plus diplômés, et surtout, en charge de la formation des futurs acteurs de la Société . Le problème étant leur appartenance majoritaire à la gauche socialo-écolo-communiste et immigrationniste … depuis très longtemps … D’où la dégénérescence de la conscience sociétale.

      • La CGT pense reprendre du poil de la bête…
        Les français en ont définitivement ras-le-bol !

    • Oui, c’est exactement du chantage. Nos gouvernants et députés s’en fichent, ils ont les jets privés, et chauffeur pour les trimballer..

  5. Des fonctionnaires de gauche de type communiste écolo … bien installés derrière leurs pare-brises protecteurs et climatisés, retraités à 55 ans, dont le statut spécifique remonte à la machine à charbon … et donc surpayés ! Les mêmes qui ont mis tout le frêt sur des millions de camions pollueurs sur nos routes, alors que les voies ferrées électriques sont vides de marchandises… et que ces mêmes gaucho écolos veulent dégager les voitures des villes … Ces contrôleurs intransigeants avec le voyageur lambda alors qu’ils savent pertinemment que les amendes qu’ils dressent aux innombrables fraudeurs restent impayées … Donc travail inutile ! Et dont le salaire augmenterait encore ?!
    Les privilèges indûs étaient jadis réservés aux fénéants de la noblesse que la gauche condamnait … pour prendre leur place ?

    • Plus qu’excellent , mais un jour lorsque l’Italie aura repris des parts de marché comme sur le Paris Milan, ils trinqueront !!!

    • On parlait du ferroutage déjà en 1992 (vallée du rhône), et du transport par péniches sur les voies navigables ( canal Rhin-Saône); rien ne s’est fait. On a les camionneurs polonais et espagnols qui bousillent les routes (en plus d’emmerder les voitures individuelles) et le lait du camembert qui traverse la France de la Bretagne à l’Alsace avant de revenir en ile de France…

  6. Ils partent à la retraite à quel âge ? Toujours à 50 ans pour les chauffeurs et adjoints ? Ont-ils toujours la gratuité de leurs déplacements pour eux, leurs enfants et leurs petit-enfants, toute leur vie ?

  7. Ensuite ils pourront faire grève pour se faire payer leurs jours de grève, un classique pour ces corporations !
    À ceux là, bayrou pourrait peut-être piquer 10% plutôt que sur les retraités dont les indemnités ne sont pas indexées tous les and depuis l’avènementde mozart à l’Élysée !
    Je lis ici beaucoup de messages compatissants à l’égard de ces grévistes professionnels, ils oublis les difficultés multiples pour les usagers de tous âges : ça commence lpar les lycéens, puis les étudiants, ceux travaillent (ça existe encore) quelque soit leur domaine d’activité… en région il y’a des ouvriers du bâtiment qui font 100km aller & autant au retour, traversant Paris avec correspondances diverses…

    En résumé, que l’utilisateur soit respecté et que service qui lui est dû soit à la hauteur de la mission du système ferroviaire…

  8. Ce qui aussi est gênant dans ces « régimes spéciaux » (SNCF, RATP), c’est que ses bénéficiaires cotisent dans le même pot que les pékins lambda. Autrement dit, pour que le cheminot puisse partir à la retraite mieux et plus jeune, l’employé de banque, lui, partira avec une retraite plus légère et tardive.

    • Si le cheminot voulait faire une grève populaire, il ferait la grève des billets… personne ne paye ! Ah mais il faudrait qu’il aille au boulot….

  9. Ah, ils gagnent beaucoup d’argent…
    Combien gagne un journaliste ? Avec des abattements supplémentaires.
    Je n’ai jamais entendu un journaliste dire quelle somme il percevait.
    C’est quoi le problème ? Si tu trouves que son métier paye mieux, ben change de boulot et fais-le.
    Je ne comprends pas cette jalousie.
    Et les politiques ils gagnent combien ? c’est pas un peu trop payé ?

      • Les journalistes crachent sur le reste de la population et entretiennent ces jalousies… C’est pire en effet

    • Pas très pertinent d’attaquer les journalistes, tous ne s’appellent pas Pujadas ou Chazal . Ce n’est pas les revendications des cheminots qui me mettent en colère mais c’est leur propension à déclencher les grèves toujours en prenant les français en otage. Quoique cette profession est largement avantagée par rapport à beaucoup d’autres.

      • Je vous offre une révélation.
        Dans un mouvement de grève c’est l’impact qui est important et qui entraîne le patronat à négocier… Si les vendeurs de graines pour bobos se mettaient en grève… Aucun Impact.

    • Ah ! si les politiques et les journalistes du service public pouvaient faire grève toute l’année, ce serait le bonheur.

    • J’approuve Le Pat : Bien trop nombreux , les journalistes. Pénible , ces bavardages pointus incessants. Vive le bon vieux journal quotidien de province (un de mes oncles était journaliste-reporter au Progrès de Lyon: A l’époque (1958- 1994), il ne rapportait que des faits circonstanciés, il ne donnait pas son avis en gueulant et coupant la parole ; pas de rires gras ni moqueurs non plus; et pas de femmes maquillées piaillantes dans la profession…).

      • La caste journalistique traite les politiques de : hors sol…
        Mais que connaissent ils de la vraie vie du quidam ?

  10. Ne jamais perdre de vue que lorsque le cheminot fait grève, c’est par pur altruisme.
    En effet, les mouvements de grève visent généralement à garantir la sécurité de « l’usager ».
    Le cheminot est trop bon !

  11. En préambule je ne suis ni SNCF ni CGT. J’en suis même politiquement très loin. Mais là, je me serais attendu à plus de circonspection de la part de BV, avant qu’il ne se joigne à la cohorte de ceux qui essaient de démolir les travailleurs SNCF, pour le compte de l’état qui l’observe avec gourmandise faire tout le boulot sans qu’on ait même à le lui demander. Or, les fonctionnaires de tous métiers sont en permanence en train de couiner et râler : à juste titre, puisque sur les 20 dernières années ce sont à peu près 25% de pouvoir d’achat perdu. Perdu du fait des non-indexations successives décidées par l’état. Les ouvriers de la SNCF, en revanche ont gagné 21% : c’est en dessous des 25, mais ils ont donc obtenu ce que tout le monde aurait voulu avoir. Eh bien, eux, ils se BATTENT. Et ils gagnent. Alors c’est facile de les jeter aux chiens : l’envie étant – comme de bien connu – mère de la haine, la meute des envieux qui gémissent sans jamais agir déverse sa haine ouvertement : loin de ce décider à agir comme eux, ils voudraient qu’on leur ferme « leur gueule » comme ils ont eux-même l’habitude de la fermer tête baissée cependant qu’ils se font tondre. Et de ne surtout jamais participer à pas même un seul jour de grève dans leur branche (« mais ça pourrait me faire perdre de l’argent ! »). Alors, tâchez de savoir ce que vous voulez pour vous-mêmes avant de cracher sur les autres. Et surtout avant de vouloir qu’on s’attaque au droit de grève. Des gens sont morts pour que vous l’ayez. Prenez-vous par la main et battez-vous. Mais vos si stériles indignations vocales sans jamais d’action me laisseront froid. Quant aux journalistes qui soufflent sur les braises, pourquoi ne nous parlent-ils pas d’abord de leurs propres avantages fiscaux ? Non, mieux vaut regarder ailleurs.

    • Mais mon brave, il n’y a que les fonctionnaires qui sont habilités à faire grève et en particulier les cheminots… les autres salariés et retraités trinquent !

    • C’est plus efficace de faire grève quand on conduit une locomotive ou un 32 tonnes que quand on est livreur à vélo. D’autre part, dans les entrepôts du courrier de la poste, il y a sur les murs des dates de niveau record du courrier entassé durant les grèves passées.

      • Qu’ils aillent trouver leurs syndicats. Et ce ne sont pas les livreurs à vélo qui sont les plus vocaux contre le droit de grève; des « nantis » comme on définit maintenant ceux qui refusent de se faire laminer.

    • Mille merci. Je ne suis ni cheminot ni fonctionnaire. Les commentaires sont en majeure partie affligeant de lâcheté et l’imbécilité.

  12. S’il y a bien un service à privatiser c’est la SNCF. Ils prennent en otage la
    Population dans le confort des protections syndicales et c’est inadmissible…. D’ailleurs les écolos devraient se révolter car c’est pas écolo d’obliger les gens à prendre la voiture …

  13. Ne touche t’il pas aussi une  » prime charbon  » ? Boycotter ce moyen de transport ou le privatiser . Ceux qui utilisent ce moyen de transport pour aller travailler sont parfois pénalisés , doivent rattraper le retard au sein de l’entreprise . Honteux de prendre ainsi les voyageurs en otage .

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