Selon Ian Brossat, « Paris est la plus belle ville du monde » grâce aux immigrés

Ne dites plus « clandestin ». Ni même « immigré illégal ». C’est trop stigmatisant. Dites plutôt « sans-papiers », « réfugié » ou, encore mieux, « personne ayant connu un parcours migratoire ». C’est tellement plus respectueux…
Lundi 16 décembre dernier avait donc lieu la « Journée internationale des personnes ayant connu un parcours migratoire ». Une occasion que ne pouvait pas manquer de fêter en grande pompe la ville de Paris. « Dans un contexte où les droits fondamentaux des personnes cherchant refuge sont fragilisés, Paris réaffirme sa volonté de rester une ville ouverte, solidaire et fière de sa diversité culturelle », déclare la municipalité socialiste.
Un événement moins « républicain » qu’immigrationniste
C’est dans ce cadre que s’est tenue, dans la salle du Conseil de l’hôtel de ville, une émouvante cérémonie de « parrainage républicain » ayant pour but de rappeler la volonté de Paris de demeurer une terre d’asile. Cinquante-deux « personnes ayant connu un parcours migratoire » y ont été parrainées par des citoyens, aux côtés de représentants de neuf associations partenaires. Un « moment fort » qui trouverait ses racines dans la Révolution française, « lorsque deux citoyens accueillaient un tiers au sein de la République », et qui symbolise « la reconnaissance d’une place dans la société pour les personnes étrangères, quel que soit leur statut administratif - sans papiers, demandeurs d’asile ou réfugiés ». Tant d’altruisme et de générosité qu’on en verserait presque une petite larme.
Une personne sur 30 dans le monde est migrante.
Ce mercredi, Journée internationale des migrants, est l’occasion de mettre en lumière les contributions inestimables de millions de migrants dans le monde. https://t.co/PAzaiQTevw pic.twitter.com/jpkrRZOZVW
— Nations Unies (ONU) (@ONU_fr) December 18, 2024
Mais si elle se dit « républicaine », cette cérémonie était en réalité un événement politisé dont les soubassements idéologiques paraissent totalement à rebours de la volonté populaire d’une meilleure maîtrise des flux migratoires. La municipalité en a ainsi profité pour dénoncer la loi Immigration du 26 janvier 2024 et exprimer « sa vive inquiétude face à des mesures qui viennent encore restreindre les droits des personnes migrantes ». Un militantisme acharné revendiqué par Léa Filoche, adjointe au maire de Paris en charge des Solidarités, de l’Hébergement d’urgence et de la Protection des « réfugié·es » : « Paris s’inscrit dans cette démarche volontariste, convaincue qu’une autre politique d’accueil est possible : une politique de dignité, qui rejette les discours de repli », affirme-t-elle.
Mais comment prétendre pouvoir accueillir dans la « dignité » lorsque toutes les structures d’accueil sont déjà saturées par des flux que la gauche entend encore intensifier ? Anne Hidalgo et son équipe n’y ont manifestement pas songé.
Le culte de l’Autre
De pareilles cérémonies inclusivistes ont également eu lieu, ce mois-ci, à Chambéry et à Tours, mais c’est bien dans la capitale que les discours immigrationnistes les plus radicaux sont tenus. Présent à ladite cérémonie, le sénateur communiste Ian Brossat s’est ainsi livré, sur X, à une vibrante apologie de l’immigration sous toutes ses formes, « loin des discours véhiculés au plus haut niveau de l’État ». « À Paris, un habitant sur quatre est né à l’étranger. Et c’est aussi grâce à eux que Paris est la plus belle ville du monde », a tweeté l’ancien adjoint d'Anne Hidalgo.
À Paris, un habitant sur quatre est né à l’étranger.
Et c’est aussi grâce à eux que Paris est la plus belle ville du monde.
Belle cérémonie de parrainages républicains à l’Hôtel de Ville, loin des discours véhiculés au plus niveau de l’Etat. pic.twitter.com/uDBX1d5tJx
— Ian Brossat (@IanBrossat) December 16, 2024
Passons vite sur ce refrain éculé faisant de l’immigration une chance pour la France. Avec bientôt soixante ans d’expérience derrière eux, les Français savent pertinemment à quoi s'en tenir. Si Paris a été, un jour « la plus belle ville du monde », c’était sans doute à une époque où les Français y étaient encore majoritaires, où les clandestins ne s’y entassaient pas encore par milliers, sous des tentes de fortune.
Un mémoricide
L’affirmation de Ian Brossat est d’autant plus risible qu’elle s’accompagne d’une photo rappelant une réalité tout autre. Un zoom permet en effet d’apercevoir une plaque clouée au mur de la salle du Conseil de l’hôtel de ville de Paris. On y lit les noms d'élus de Paris « morts pour la France » durant la Seconde Guerre mondiale. Des héros qui ont défendu notre pays et contribué à faire de Paris la Ville Lumière qu’elle reste dans nos mémoires. Ceux-là se prénommaient Jules, Corentin, Léon, Maurice, Jean, René, Georges, Pierre, Raymond… Peu de chances qu’il s’agisse de « personnes ayant connu un parcours migratoire » ou même d’habitants « nés à l’étranger ».
Yes but https://t.co/rgth5pOrHZ pic.twitter.com/te01Y9YdmJ
— Mathilda Nemesis (@mathildaNemesis) December 17, 2024

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52 commentaires
Je conseil à Ian Brossat de revenir à la réalité
Il est dans le deni le plus sordide, il doit vivre dans certains quartiers de la capitale
Qu’il aille vivre à Barbes ou à château rouge
Si tous les simples d’esprit volaient …nous aurions une très grande escadrille.
« RISIBLE » c’est bien le qualificatif qui convient à la déclaration de Yan Brossat .
Mais….qu’en est il de la sagesse légendaire des ‘sénateurs’ …?? Ce monde politicien détruit toutes nos valeurs admirables et n’illustre qu’un affrontement entre idéologies partisanes et dictatoriales .
J’habite en province pardon comme disent certains médias bobos parisiens qui ne font pas de différence entre une carotte et un navet dans la France rurale. Je suis allé à Paris il y a 2 mois cela faisait 3 ans que je n’étais retourné dans la capitale et bien ce monsieur devrait aller faire un tour chez un ophtalmologiste, car j’ai
constaté que Paris est dans état déplorable, j’ai entendu parlé dans une langue étrangère plus que le français, des tags un peu partout, et je ne suis pas allé dans certains quartiers. Si Ian Brossat trouve c’est une richesse pour la culture française, il doit avoir un
problème de vocabulaire.
Ce communiste Brossat il ferait tout mal pour ce faire aimé des immigrés.
Il faudrait remettre Ian Brossat dans la fresque historique. Les monuments qui font de Paris une très belle ville sont bien antérieure à l’immigration à laquelle Ian Brossat fait référence. Pour l’autre, Chateau rouge, Barbès sont des illustrations de ce que l’on ne veut pas.
Il ne faut pas oublier qu’un certain Nicolas, à une époque (président), avait autorisé Kadafi à camper dans Paris avec tout son bardas
Tiens, l’ONU nous fait une affichette avec des visages peints ? je croyais que c’était interdit de se mettre de la peinture sur le visage …
Et les droits des personnes non migrantes, qui en parle ? Et la protection des peuples autochtones de France, qui en parle ? Seuls les autochtones d’Europe n’auraient pas droit à être protégés ? Quant aux communistes immigrationistes, ils bafouent la mémoire de Georges Marchais et ils n’en ont pas honte ?
avant il n’y avait que le camping du Bois de Boulogne à côté de Roland Garros, maintenant Paris est devenue un gigantesque camping, sans sanitaire, mais avec les « surmulots » comme compagnie, je ne parle même pas des zombies qui hantent les rues complètement chargés aux stupéfiants, en effet monsieur Brossat doit vivre dans une grotte pour ne pas se rendre compte que Paris n’a plus de lumière depuis longtemps.
Ben oui… Ce sont les immigrés qui ont construit les immeubles Haussmanniens sous le second Empire, la Tour Eiffel…
Cela m’étonnerait fort !
Ian Brossat n’est que l’ombre de lui même . Paris la plus belle ville du monde ? Il n’a pas du voyager beaucoup le Brossat . Paris est devenue une des villes la moins sure du monde .
Le Templier… Paris l’une des villes les moins sûre du monde, comme des centaines d’autres.
Mais cela ne change rien quant à sa beauté et son Attrait.
Vienne, Budapest (mais pas que) sont tout aussi belles. On ne risque pas de se faire agresser pendant la visite et les métros sont propres…
Jill : certes !
Cette gauche pue la traîtrise. Leur chance est que les français dans leur ensemble ne connaissent pas la grande misère et l’assistanat y est pour beaucoup . Mais gare au retour de manivelle qui commence a se faire sentir.
« c’est aussi grâce à eux que Paris est la plus belle ville du monde » ! C’est parfaitement exact d’ailleurs les rats, oh pardon, les surmulots qui se promènent de jour comme de nuit et les détritus qui jonchent les rues, sans compter les panneaux travaux, non sans oublier les drogués de toutes natures peuvent témoigner du bien fondé des déclaration de Yan Brossat.
Paris ETAIT une des plus belle capitale du monde c’est devenue une des capitales la plus dangereuse , la plus sale envahit par les rats , par les drogués , par les sans papiers etc… , alors remerciez Hidalgo qui a bien contribué à ce résultat et qui a fait une dette abyssale pour ça !