[Satire à vue] Véran vole au secours de la médecine esthétique

Le système de santé manque de bras ? Quand faut y aller, faut y aller... Olivier Véran enfile la blouse blanche qu'il avait laissée suspendue sur le dossier de son fauteuil ministériel. Un jour par semaine, il viendra de sa députation de l'Isère à la clinique des Champs-Élysées pour parer au plus pressé. Un lifting qui ne pouvait plus attendre, une augmentation mammaire à réaliser de toute urgence, quelques injections de Botox™ dans des pommettes qui menaçaient de s'effondrer. L'ex-ministre de la Santé sera sur le pont pour sauver de ses patients ce qui peut l'être encore.
À ceux qui lui reprochent d'abandonner la neurologie en hôpital au profit d'un secteur plus lucratif, le mis en cause avance un argument de nature à retendre les zygomatiques de ses futurs patients. « Il m’a paru extrêmement compliqué de reprendre la neurologie au CHU [...] parce que la discipline a très fortement évolué sur le plan thérapeutique. ». À l'écoute de cette première explication, les rires illuminent les visages marqués par le temps. Pour acquérir sa nouvelle compétence, Olivier Véran suivra une formation que l'on peut imaginer équivalente à une remise à niveau dans sa spécialité de prédilection.
Une étiquette de ministre sur le front
La seconde justification se veut plus sérieuse : « Et deux, je me suis très vite rendu compte, en discutant notamment avec quelques patients, que l'étiquette de ministre que j'ai sur le front perturbait la relation thérapeutique. » En présence d'un malade électeur du RN, il est indéniable que la relation médicale s'inverse. Le patient qui fut disqualifié sur le plateau de Yann Barthès s'inquiète alors de l'équilibre neurologique de son médecin. Il l'ausculte, prend sa tension et lui recommande d'exercer en Corée du Nord. Comment reprendre l'activité initiale, dans ces conditions ?
Pour ultime explication, l'ex-pourfendeur de non-vaccinés fait allusion à la chirurgie réparatrice, dont on ne saurait remettre en cause les bienfaits : « C’est 15 % de la population adulte française qui a recours à des soins de médecine esthétique et c’est quelque chose qui ne doit pas être dénigré. » Son propos illustré par l'exemple d'une cicatrice sur le visage déclenche une deuxième vague de rires. Le site de l'établissement en question indique que cet aspect du métier constitue une part résiduelle de son activité. La jeunesse retrouvée grâce aux déclarations désopilantes d'Olivier Véran. La clinique des Champs-Élysées tient son prodige.
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47 commentaires
est ce que l’académie de médecine ne devrait pas exiger de lui , un contrôle de connaissances,avant un éventuel désastre.
normal pour le roi de dissimulation et du maquillage
si il est aussi mauvais comme chirurgien que comme ministre il est a craindre le pire
« quand la bêtise gouverne l’intelligence est un délit « ( Henry De Montherlant )
Il organise le financement de sa future activité, calculateur et prévoyant le spécialiste.
Ce pleutre ne mérite que de se retrouver dans un bloc … à la prison de la Santé après tous les mensonges qu’il a pu nous asséner.
Ca le fatiguerait de réviser ses connaissances en neurologie. Cette discipline n’a que très peu évolué depuis qu’il la pratiquait. Alors qu’il prenne tous les prétextes, mais surtout pas celui-ci !
A-t-il envisagé l’auto lifting , un minimum pour donner l’illusion de crédibilité ,bref s’il est aussi bon dans ce domaine qu’au ministère de la santé , y a beaucoup de soucis à se faire , du vent ,rien que du vent et quand même un petit joueur qui a perdu son courage comme les politiques ,incapable de reprendre dans le domaine neurologique ,sa formation d’origine nous dit-on , bref , de quoi vous rendre nerveux en somme
C’est peut-être Jupiter qui a besoin de se refaire une face très dynamique et agréable. Véran a toujours écouté les conseils de son patron.
Il y a du pognon à se faire, et des client(e)s friqué(e)s et surtout discret(e)s sur leurs tripatouillages esthétiques,,,,
Si c’est pour faire aussi bien que les gougnafiers qui gonflent les lèvres de nos stars du show biz ou de la politique, ça devrait suffire !
Il me semble que la justification principale de ce choix est qu’il aura peu de chances de rencontrer des soignants qu’il a suspendus, en dehors de tout cadre légal, dans sa clinique des beaux quartiers.
Espérons que son nouveau métier ne lui fasse pas oublier sa mission d’utilité publique : éradiquer la peste brune.
Je suis curieux de voir la tete de la première pauvre victime….
Elle va lui ressembler sur la face, mais je n*espère pas à l*intérieur de sa tête, sinon danger!
CLO
Je remercie Mr VERAN de confirmer ce que j’ai écrit le 20.
Pour ceux qui ne m’auraient pas lu je ne résiste pas au plaisir d’en remettre une couche.
Il n’a pas été neurologue longtemps et en plus à mi-temps au CHU de Grenoble.
En tant que médecin spécialisé il a du finir ses études vers 2005 ou 2007 et en 2012 il rentre en politique.
Seulement 5 ans de travail au service des Autres…
Après toutes ces années en politique il a raison de s’orienter vers la médecine esthétique à la Clinique des Champs-Élysées. Il a surement perdu « la main » en neuro.
Il n’a pas de soucis à se faire pour sa publicité ses anciens amis le mettent déjà sur la touche :
Un médecin du Collectif inter-hôpitaux trouve que « Le symbole est terrible. Aller faire de la médecine de confort pour des gens riches quand l’hôpital est en crise et manque de bras, en particulier en neurologie, c’est quand même triste. Sans compter le signal déplorable de quitter le public pour le privé lucratif ».
Ce sont des personnages qui ne doute de rien! Après des année avec Jupiter ils sont robotisés. Des petits Jules!
Ce n’est pas l’étiquette de ministre qui « perturbe la relation thérapeutique », c’est la pancarte de menteur certifié. Qui serait assez inconscient pour faire confiance à un médecin qui a passé son temps à se répandre en contre-vérités (pour rester poli)?
Les décisions iniques prises lors du covid ne s’oublient pas, la mise à pied des soignants non vaccinés, le rivotril dans les ehpads, les attestations de déplacement , la publicité pour un vaccin non testé…..merci Véran et s’il est aussi bon en chirurgie plastique qu’il a été en politique mieux vaudra éviter ses prestations.
C’est bien ce que j’écrivais il y a quelques jours sur le personnage: « la neurologie entraine beacoup d’effets secondaires » !
Rendez vous à la prochaine garde à vue….
À sa décharge, c’est quand même un spécialiste pour travestir la réalité.