[SATIRE À VUE] Grenoble : bienvenue dans une métropole accommodante

Au micro de France Info, le maire de Grenoble n'a d'autre solution à proposer que s'accommoder de la violence des dealers qui sévissent dans sa ville.
Un représentant de la « Bisounours compagnie » est l'invité de France Info ce jeudi. Conformément à la vitesse qu'il a imposée dans sa ville, Éric Piolle est venu à 30 km/h jusqu'à la capitale. Dans sa voiture rose, il a traversé des agglomérations moins apaisées que la sienne. À Grenoble, des panneaux préviennent le visiteur : il entre dans un havre de paix et d'amour. « Bienvenue dans une métropole apaisée ». C'est écrit dessus. A chaque entrée son panneau. Les lois du comique de répétition sont ainsi.
La journaliste chargée d'interviewer l'apaiseur note toutefois que des habitants ne peuvent accéder à certains à immeubles en raison de la présence de nombreux dealers. Doit-on y voir une esquisse de perturbation du cocon dans lequel les Grenoblois vivent ensemble ?
Pour le maire de Grenoble, Éric Piolle «il faut trouver un modus vivendi avec les dealers» pic.twitter.com/RmAL8wBUpr
— Destination Télé (@DestinationTele) January 23, 2025
Que nenni ! Eric Piolle a la situation en main : « En tout cas, il faut trouver un modus vivendi avec les dealers et nous voyons que c'est de plus en plus difficile. » Outre son talent comique, l'édile parle latin couramment. Pour les non- bilingues, le Larousse nous traduit modus vivendi : « Accord permettant à deux parties en litige de s'accommoder d'une situation en réservant la solution du litige. »
Bienvenue dans une métropole accommodante
Les frais de changement des panneaux seront amortis par les amendes infligées aux automobilistes qui roulent à 35 km/h. Des fous du volant, des vauriens. Un véritable fléau ! Mais revenons à la douceur ambiante. L'élu constate que « les dealers sont maintenant des multinationales organisées, qui exploitent des personnes, de plus en plus jeunes et de plus en plus paumées. » Entre la multinationale du renoncement et celle de la violence, il y a moyen de s'entendre. L'une regarde, l'autre trafique. Une avancée notable est relevée par la rédaction de France info.
Sur le terrain, Éric Piolle s'aventure parfois. Avant c'était bien, la convivialité régnait : « J'ai vu l'évolution sur mes dix ans de mandat... J'allais partout je discutais avec tout le monde ». Serrage de mains, tapes dans le dos, comment vas-tu yau de poêle ! Les plaisanteries fusaient . « Maintenant , je vais partout, le dialogue peut être plus compliqué à certains points. » À ce stade, il faut consulter le Larousse de novlang. Selon l'académie écolo, « le dialogue peut-être plus compliqué » signifie que le maire se fait insulter copieusement et qu'il doit déguerpir avant que la situation tourne au vinaigre. « Pour un maire qui court vite.» L'accroche de la prochaine campagne sera percutante. 12 secondes entre un immeuble et sa voiture de fonction. Le dernier chronométrage place Éric Piolle en tête des sondages effectués auprès de la communauté bobo. Sur les vraies mesures proposées pour lutter contre le phénomène, encore du latin : Motus et bouche cousue.

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33 commentaires
La gazelle a-t-elle trouvé un accommodement raisonnable avec le lion ? « Je te bouffe et on discute après ! Bon , d’accord… »
Trop fort « Jany » !
La chnouf, oui ! Les bagnoles de pauvres, non !
C’est le souhait de la population, donc, rien à redire. Les élections sont libres et démocratiques. Ceux qui râlent n’ont qu’à aller habiter ailleurs. Non mais!
Viré de l’entreprise hewlett packard , il réussit à se faire élire maire par des bobos gauchistes qui font la pluie et le beau temps sur cette région
Sinistre personnage.
Bienvenue en absurdie. Quelle naïveté déconcertante de la part de cet édile, un vrai Bisounours dans l’enfer du diable.
il me tarde 2026 encore 1 an et adieu Piolle !
Ils l’ont élu non?
Piolle n’en est pas à un coup politique près. Il sait le début de la fin de son règne, la dernière partielle a dégagé les Louffok et autres LFI ; ça sent le sapin pour les « gauchos » grenoblois empêtrés dans les affaires.
Il a raison, il faut trouver un modus vivendi, mais le bon. Les dealers vivent en taule, et les gens normaux peuvent vivre normalement.
Piolle, c’est le gars qui avait entrepris de se déconstruire pour mieux se reconstruire. Sa reconstruction est-elle terminée ? J’ai comme un doute…
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto. Ça aussi c’est du latin.
Il eut été judicieux de traduire pour ceux pour qui de viris est trop loin.
Pourquoi la ville ne met pas à la disposition des narcotrafiquant, tous les commerces abandonnés ? Ce serait plus simple. On pourrait aussi organiser des journées « portes ouvertes » dans les prisons.
Je conseil fortement aux dealers de vendre leurs m…sur les marches de la Mairie et au pied de la résidence du maire et des conseillés municipaux
Le mot « pied » est de trop. « Vendre au Maire et conseillers municipaux »
Trouver un modus vivendi avec les dealers, c’est quoi ? Les remplacer pendant qu’ils font la pause pipi ? Leur amener à bouffer ? C’est vrai que ça creuse, de tenir le mur et de vendre de la came ! M. Piolle pense t’il aux honnêtes gens qui se retrouvent prisonniers de cette « ambiance apaisée » ?