Religion

Le problème est que dans le cadre d’une campagne électorale, les mots du Président risquent d’être suffisants pour lui permettre de surfer sur la vague de la crédibilité, surtout dans le contexte de peur savamment entretenu depuis des mois.

Dans ce climat de chaos, les chrétiens sont les principales cibles des terroristes, leurs lieux de culte sont régulièrement victimes d’attentats et le Nigeria détient le triste record de décès dans le monde.

Boulevard Voltaire a suivi l’association SOS Calvaires et le youtuber Baptiste Marchais dans leur marche pour la réimplantation d’une croix près d’un monastère en Haute-Savoie.

Rien de dangereux, rien de méchant, certes – mais tout cela est désespérément catholique.

Alors, pour contrer ce triste climat, quelques amis ont monté un projet : créer une chorale de rue pour chanter des chants traditionnels. Chacun a communiqué autour de l’événement centralisé sur un simple groupe Telegram. Est bienvenu qui veut…
Ce qui, il y a peu, semblait relever du seul folklore des campus américains (déconstruction, wokisme, théorie du genre, cancel culture…) envahit l’espace médiatique et s’infiltre à l’école et dans les universités….

D ’aucuns n’y voient peut-être que querelles picrocholines pour grenouilles de bénitier et se demandent en quoi elles les concernent. Ils ont tout faux. Depuis le baptême de Clovis, quand l’Église éternue, c’est la France qui s’enrhume.

L’emploi du mot « réactionnaire » par un prélat, né en 1940, ordonné en 1965 et qui a dû vite remiser sa soutane durant les années enthousiastes post-Concile, n’est ni anodin ni innocent.
Une nouvelle offensive pour rayer les symboles chrétiens de notre civilisation ?

N’est-il pas paradoxal de prétendre rechercher l’unité et d’accuser les autres d’y attenter, quand on commence soi-même par diviser et rejeter ceux qui ne suivent pas la norme imposée ?

Comment mettre sur le même plan la prière pacifique et sans violences de jeunes catholiques de Nantes et les attentats terroristes mortels de Charlie Hebdo ?

À quelques jours de Noël seulement, s’attaquer à saint Michel et à la Sainte Vierge, que l’on soit croyant ou pas, sont des symboles forts qui viennent encore meurtrir les chrétiens.
L’évêque de Créteil se veut rassurant : « Il ne s’agit pas d’un bien patrimonial, historique ou provenant d’un legs, contrairement à d’autres biens de nos paroisses qui relèvent moralement des fidèles. »

Selon les déclarations du procureur de la République Éric Bouillard à l’AFP, l’enseignant a été mis en examen pour « incitation à la discrimination raciale ou religieuse ».

Gérald Darmanin, qui se vante du nombre de mosquées fermées par le ministère de l’Intérieur et annonce travailler à une nouvelle organisation d’un « islam

Le diocèse de Nanterre, qui vient de communiquer dans un tweet et s’apprête à porter plainte, rajoute que « le flambeau d’un fidèle a même été arraché et projeté sur les participants ».

En résumé, il y aurait d’un côté la gentille et lumineuse artiste et de l’autre les méchants identitaires. Comme de coutume, plus c’est gros, plus ça passe.

L’artiste, d’origine suédoise, évoluant sur la scène post-metal et rock alternatif, répète sept fois dans un de ses titres « Je fais l’amour avec le démon ».

Durant tout son voyage, il n’a pas eu de mots assez durs contre l’Occident, et singulièrement l’Union européenne, accusée de détourner les yeux de la tragédie des camps de migrants

Si l’on comprend bien, certaines leçons du pape méritent d’être suivies, d’autres non.

Ces membres de l’Académie catholique de France dénoncent aussi des « préjugés » de nature « idéologique » et une profonde méconnaissance de l’Église.

Tous ces termes lus laissent présager d’un second sacrilège.

Boulevard Voltaire a eu l’honneur de rencontrer le cardinal Robert Sarah, préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements,

Qu’importent les contradictions, Emmanuel Macron soigne sa communication.
Monseigneur Michel Aupetit, archevêque de Paris, a été mis en cause tant sur sa gouvernance que sur sa vie privée dans une enquête publiée par
Emmanuel Macron a quitté le Vatican après avoir remercié une dernière fois le pape : « Merci de ta patience. »
La Macronie en marche vers l’électorat catholique, donc !

Une fois les bijoux de famille vendus, on fait comment ?

Le problème est que dans le cadre d’une campagne électorale, les mots du Président risquent d’être suffisants pour lui permettre de surfer sur la vague de la crédibilité, surtout dans le contexte de peur savamment entretenu depuis des mois.

Dans ce climat de chaos, les chrétiens sont les principales cibles des terroristes, leurs lieux de culte sont régulièrement victimes d’attentats et le Nigeria détient le triste record de décès dans le monde.

Boulevard Voltaire a suivi l’association SOS Calvaires et le youtuber Baptiste Marchais dans leur marche pour la réimplantation d’une croix près d’un monastère en Haute-Savoie.

Rien de dangereux, rien de méchant, certes – mais tout cela est désespérément catholique.

Alors, pour contrer ce triste climat, quelques amis ont monté un projet : créer une chorale de rue pour chanter des chants traditionnels. Chacun a communiqué autour de l’événement centralisé sur un simple groupe Telegram. Est bienvenu qui veut…
Ce qui, il y a peu, semblait relever du seul folklore des campus américains (déconstruction, wokisme, théorie du genre, cancel culture…) envahit l’espace médiatique et s’infiltre à l’école et dans les universités….

D ’aucuns n’y voient peut-être que querelles picrocholines pour grenouilles de bénitier et se demandent en quoi elles les concernent. Ils ont tout faux. Depuis le baptême de Clovis, quand l’Église éternue, c’est la France qui s’enrhume.

L’emploi du mot « réactionnaire » par un prélat, né en 1940, ordonné en 1965 et qui a dû vite remiser sa soutane durant les années enthousiastes post-Concile, n’est ni anodin ni innocent.
Une nouvelle offensive pour rayer les symboles chrétiens de notre civilisation ?

N’est-il pas paradoxal de prétendre rechercher l’unité et d’accuser les autres d’y attenter, quand on commence soi-même par diviser et rejeter ceux qui ne suivent pas la norme imposée ?

Comment mettre sur le même plan la prière pacifique et sans violences de jeunes catholiques de Nantes et les attentats terroristes mortels de Charlie Hebdo ?

À quelques jours de Noël seulement, s’attaquer à saint Michel et à la Sainte Vierge, que l’on soit croyant ou pas, sont des symboles forts qui viennent encore meurtrir les chrétiens.
L’évêque de Créteil se veut rassurant : « Il ne s’agit pas d’un bien patrimonial, historique ou provenant d’un legs, contrairement à d’autres biens de nos paroisses qui relèvent moralement des fidèles. »

Selon les déclarations du procureur de la République Éric Bouillard à l’AFP, l’enseignant a été mis en examen pour « incitation à la discrimination raciale ou religieuse ».

Gérald Darmanin, qui se vante du nombre de mosquées fermées par le ministère de l’Intérieur et annonce travailler à une nouvelle organisation d’un « islam

Le diocèse de Nanterre, qui vient de communiquer dans un tweet et s’apprête à porter plainte, rajoute que « le flambeau d’un fidèle a même été arraché et projeté sur les participants ».

En résumé, il y aurait d’un côté la gentille et lumineuse artiste et de l’autre les méchants identitaires. Comme de coutume, plus c’est gros, plus ça passe.

L’artiste, d’origine suédoise, évoluant sur la scène post-metal et rock alternatif, répète sept fois dans un de ses titres « Je fais l’amour avec le démon ».

Durant tout son voyage, il n’a pas eu de mots assez durs contre l’Occident, et singulièrement l’Union européenne, accusée de détourner les yeux de la tragédie des camps de migrants

Si l’on comprend bien, certaines leçons du pape méritent d’être suivies, d’autres non.

Ces membres de l’Académie catholique de France dénoncent aussi des « préjugés » de nature « idéologique » et une profonde méconnaissance de l’Église.

Tous ces termes lus laissent présager d’un second sacrilège.

Boulevard Voltaire a eu l’honneur de rencontrer le cardinal Robert Sarah, préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements,

Qu’importent les contradictions, Emmanuel Macron soigne sa communication.
Monseigneur Michel Aupetit, archevêque de Paris, a été mis en cause tant sur sa gouvernance que sur sa vie privée dans une enquête publiée par
Emmanuel Macron a quitté le Vatican après avoir remercié une dernière fois le pape : « Merci de ta patience. »
La Macronie en marche vers l’électorat catholique, donc !

Une fois les bijoux de famille vendus, on fait comment ?
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
Popular Posts
