Médias

« Jésus est pédé… » : c’est avec cette chanson que, vendredi 10 janvier dernier, sur France Inter, l’« humoriste » Frédéric Fromet a cru

Les écrans sont des nounous commodes et finalement peu chères, mais aux conséquences délétères sur le cerveau des gamins.

Pourquoi suis-je exaspéré au-delà de toute mesure par le simulacre d’entretien de Léa Salamé avec Carlos Ghosn, par le faux humour d’un Frédéric Fromet chantant « Jésus est pédé » ?


Si votre but est de provoquer les religions monothéistes au nom de la liberté d’expression et de défendre les causes des minorités, oseriez-vous nous faire une belle chanson comme ça, mais en changeant simplement le nom du prophète ?

Fabula acta est, la comédie est finie, les deux acteurs ont bien joué leurs rôles, suspendus à leurs grosses ficelles médiatiques…


Qu’il nous soit donc permis de ne pas pleurer plus que ça sur le lait imprudemment versé par l’arroseur arrosé.

Un, par contre, qui n’a pas connu le mal des transports, c’est l’ancien PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn…

À Limoges, entre 26 et 36 voitures ont été incendiées…

On ne peut reprocher à un journal son engagement politique, mais au moins ne devrait-il pas chercher à le dissimuler.

Dans la version projetée l’autre soir sur CBC, pas de Donald Trump !


Le gros morceau, la Chine, qui, avec 389 journalistes emprisonnés, a encabané, à elle seule, un tiers des gratte-papier incriminés !

La réalité s’est réinvitée. À laquelle certains peinent à se résoudre.

Même la Justice prévoit l’effacement du casier judiciaire. Internet, lui, garde tout en réserve.

On ne lui reproche pas d’être passé par l’extrême gauche pour finir sous la bannière d’Emmanuel Macron : c’est un parcours classique pour nombre de soixante-huitards.

D’après PureMédias, au 27 novembre, la progression d’audience de la tranche horaire était de 261 %.

Après la manifestation du 5 décembre et les informations qui remontent, ici et là, notamment sur les réseaux sociaux, on se pose cette question :

Les amuseurs publics ont une responsabilité morale énorme sur les épaules : celle d’être impartiaux.

Élie Semoun offre le triste exemple d’aujourd’hui : il faut insulter la personne avec laquelle on n’est pas d’accord.

Avec ces gens-là, on est tous le facho de quelqu’un…

Sur le CO2, les femmes, Pétain et Aliénor d’Aquitaine, Zemmour pourra donc tout dire…

Charlie, étendard rassembleur ou brûlot imposteur ?

Les débats sont cadrés de main de maître par la présentatrice…

Pour rigoler à pas cher, il reste encore les piliers de l’ancien monde : la famille, l’école, l’Église, l’armée…

En fait, de révélation, rien. Toujours les trois ou quatre mêmes anecdotes éventées qui, la plupart du temps, sont ambivalentes sous l’angle du bien ou du mal.

Et si l’Enfer, c’était les réseaux sociaux, tous ces faux amis qui sont de vrais voyeurs, harceleurs numériques qui vous poussent à mourir pour exister enfin ?

« Jésus est pédé… » : c’est avec cette chanson que, vendredi 10 janvier dernier, sur France Inter, l’« humoriste » Frédéric Fromet a cru

Les écrans sont des nounous commodes et finalement peu chères, mais aux conséquences délétères sur le cerveau des gamins.

Pourquoi suis-je exaspéré au-delà de toute mesure par le simulacre d’entretien de Léa Salamé avec Carlos Ghosn, par le faux humour d’un Frédéric Fromet chantant « Jésus est pédé » ?


Si votre but est de provoquer les religions monothéistes au nom de la liberté d’expression et de défendre les causes des minorités, oseriez-vous nous faire une belle chanson comme ça, mais en changeant simplement le nom du prophète ?

Fabula acta est, la comédie est finie, les deux acteurs ont bien joué leurs rôles, suspendus à leurs grosses ficelles médiatiques…


Qu’il nous soit donc permis de ne pas pleurer plus que ça sur le lait imprudemment versé par l’arroseur arrosé.

Un, par contre, qui n’a pas connu le mal des transports, c’est l’ancien PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn…

À Limoges, entre 26 et 36 voitures ont été incendiées…

On ne peut reprocher à un journal son engagement politique, mais au moins ne devrait-il pas chercher à le dissimuler.

Dans la version projetée l’autre soir sur CBC, pas de Donald Trump !


Le gros morceau, la Chine, qui, avec 389 journalistes emprisonnés, a encabané, à elle seule, un tiers des gratte-papier incriminés !

La réalité s’est réinvitée. À laquelle certains peinent à se résoudre.

Même la Justice prévoit l’effacement du casier judiciaire. Internet, lui, garde tout en réserve.

On ne lui reproche pas d’être passé par l’extrême gauche pour finir sous la bannière d’Emmanuel Macron : c’est un parcours classique pour nombre de soixante-huitards.

D’après PureMédias, au 27 novembre, la progression d’audience de la tranche horaire était de 261 %.

Après la manifestation du 5 décembre et les informations qui remontent, ici et là, notamment sur les réseaux sociaux, on se pose cette question :

Les amuseurs publics ont une responsabilité morale énorme sur les épaules : celle d’être impartiaux.

Élie Semoun offre le triste exemple d’aujourd’hui : il faut insulter la personne avec laquelle on n’est pas d’accord.

Avec ces gens-là, on est tous le facho de quelqu’un…

Sur le CO2, les femmes, Pétain et Aliénor d’Aquitaine, Zemmour pourra donc tout dire…

Charlie, étendard rassembleur ou brûlot imposteur ?

Les débats sont cadrés de main de maître par la présentatrice…

Pour rigoler à pas cher, il reste encore les piliers de l’ancien monde : la famille, l’école, l’Église, l’armée…

En fait, de révélation, rien. Toujours les trois ou quatre mêmes anecdotes éventées qui, la plupart du temps, sont ambivalentes sous l’angle du bien ou du mal.

Et si l’Enfer, c’était les réseaux sociaux, tous ces faux amis qui sont de vrais voyeurs, harceleurs numériques qui vous poussent à mourir pour exister enfin ?
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