Médias

On comprend bien en filigrane que la constitution de ce DGB est une réponse au rachat de Twitter et aux menaces de la liberté d’expression rétablie.

Après « Le Candidat », la série bien léchée diffusée tous les vendredis soir après le compte rendu sur la guerre en Ukraine, voici la nouvelle saison : « 5 ans à l’Élysée.»

La Chine, avec son crédit social que l’on a souvent moqué, est devenue un modèle pour certains.

Bravant tous les interdits, Patrick Sébastien se fait l’avocat de celle qui avait choqué la brochette de bienheureux réunis sur le plateau : la terrible ancienne Miss France, Delphine Wespiser, l’odieuse reine de beauté.

Que c’est beau ! Merci à cette religion de paix, d’amour et de fraternité de s’importer sur notre terre occidentale qui en a cruellement besoin.

Le monde d’En marche ! est vieux, lourd, incapable de se bonifier et de se transformer.

Dix millions de nos compatriotes sont renvoyés au « vote contestataire », pris pour des demeurés soumis à des chaînes idiotes, et toutes les lignes éditoriales ne se valent donc pas.

Le serial entrepreneur à succès veut faire de Twitter un forum au sens premier du terme, c’est à dire une place publique sur laquelle tout un chacun peut dire ce qu’il veut, sans être inquiété en aucune manière.

Alors Marine Le Pen a perdu, mais cette présidentielle signe surtout l’absolue défaite de la pluralité de la presse.

La très moralisante radio de service public, tout sauf neutre, a encore élargi son spectre et son influence en période électorale. Mais elle donne des signes de faiblesse.

Dans cette grande démocratie libérale où les opinions et les médias sont si libres, faisons le compte des médias qui ne sont pas violemment hostiles à la candidate de deuxième tour.
Avec ses 15,6 millions, ce débat enregistre la plus faible part d’audience des duels d’entre-deux-tours.

L’humoriste que nous avons connue si désopilante lorsqu’elle dessinait une moustache d’Hitler sur la photo d’Éric Zemmour évoque avec amertume cette belle année 2002. Drapé dans sa dignité, l’immense Jacques Chirac avait refusé toute discussion avec son adversaire du deuxième tour.

Curieux exemple français où l’immense majorité de la presse soutient Emmanuel Macron au nom d’un antifascisme de pacotille auquel plus personne ne croit vraiment tant il est éculé.

Fort d’une fortune personnelle (en actions) estimée à 250 milliards de dollars, il s’est dit prêt à gager Tesla pour dégager le cash nécessaire à l’achat de Twitter…

Reporters sans frontières part aussi en guerre contre la chaîne de Vincent Bolloré, reprochant aux pratiques de l’homme d’affaires de créer « un précédent dangereux pour la démocratie, par sa conception d’un journalisme aux ordres et d’une télévision d’opinion ».

On peine à ne pas voir, devant cette réaction épidermique médiatico-politique, une sorte de réflexe pavlovien à deux vitesses selon le média visé ou le candidat attaqué.

Dans l’océan de consensualisme mou de la presse française, un titre émerge avec fierté comme un phare sur une mer d’ennui. Le mensuel Causeur fête son numéro 100.

Tristan Mendès France, bloggeur essayiste qui se dit « observateur de l’extrême », s’est découvert une vraie vocation : éduquer les masses aux médias.

Heureusement que pendant la semaine qui précède les élections, les médias doivent observer une stricte neutralité…

Pas certain que ça prenne aussi bien aujourd’hui…

Il y a un débat dans le débat : qui seront les deux journalistes finalistes (un homme, une femme – parité oblige) appelés à animer ce combat de titans sans merci ?

Priver les Français de cette incursion quotidienne dans un monde de nigauds bien pensants laisserait le pays exsangue. Culturellement dévasté.

Globalement, 35 % de citoyens seraient atteints par le virus. Le pourcentage de Français qui ne croient pas aux résultats de ce sondage fera l’objet d’un sondage ultérieur.

Pourtant, celle qui se vante d’avoir « déconstruit » son mari admet toutefois « prendre du plaisir à boire un verre de bon vin »… Que d’audace dans la transgression.

L’échange fut relativement paisible et respectueux, sans trop de hausse du ton. Les idées ont pu se confronter, mais sans que ce soit forcément à la gloire de Valérie Pécresse.

Cela dit, on aura eu un candidat-Président faisant une campagne service minimum. On ne voit pas pourquoi on n’aurait pas aussi une soirée électorale service minimum.

La Syrie ? Connais pas. Le Yémen, l’Afghanistan, le Liban, l’Iran ? C’est où, ça… Il n’y a plus personne pour couvrir ces conflits, plus grand monde pour seulement les évoquer.

On comprend bien en filigrane que la constitution de ce DGB est une réponse au rachat de Twitter et aux menaces de la liberté d’expression rétablie.

Après « Le Candidat », la série bien léchée diffusée tous les vendredis soir après le compte rendu sur la guerre en Ukraine, voici la nouvelle saison : « 5 ans à l’Élysée.»

La Chine, avec son crédit social que l’on a souvent moqué, est devenue un modèle pour certains.

Bravant tous les interdits, Patrick Sébastien se fait l’avocat de celle qui avait choqué la brochette de bienheureux réunis sur le plateau : la terrible ancienne Miss France, Delphine Wespiser, l’odieuse reine de beauté.

Que c’est beau ! Merci à cette religion de paix, d’amour et de fraternité de s’importer sur notre terre occidentale qui en a cruellement besoin.

Le monde d’En marche ! est vieux, lourd, incapable de se bonifier et de se transformer.

Dix millions de nos compatriotes sont renvoyés au « vote contestataire », pris pour des demeurés soumis à des chaînes idiotes, et toutes les lignes éditoriales ne se valent donc pas.

Le serial entrepreneur à succès veut faire de Twitter un forum au sens premier du terme, c’est à dire une place publique sur laquelle tout un chacun peut dire ce qu’il veut, sans être inquiété en aucune manière.

Alors Marine Le Pen a perdu, mais cette présidentielle signe surtout l’absolue défaite de la pluralité de la presse.

La très moralisante radio de service public, tout sauf neutre, a encore élargi son spectre et son influence en période électorale. Mais elle donne des signes de faiblesse.

Dans cette grande démocratie libérale où les opinions et les médias sont si libres, faisons le compte des médias qui ne sont pas violemment hostiles à la candidate de deuxième tour.
Avec ses 15,6 millions, ce débat enregistre la plus faible part d’audience des duels d’entre-deux-tours.

L’humoriste que nous avons connue si désopilante lorsqu’elle dessinait une moustache d’Hitler sur la photo d’Éric Zemmour évoque avec amertume cette belle année 2002. Drapé dans sa dignité, l’immense Jacques Chirac avait refusé toute discussion avec son adversaire du deuxième tour.

Curieux exemple français où l’immense majorité de la presse soutient Emmanuel Macron au nom d’un antifascisme de pacotille auquel plus personne ne croit vraiment tant il est éculé.

Fort d’une fortune personnelle (en actions) estimée à 250 milliards de dollars, il s’est dit prêt à gager Tesla pour dégager le cash nécessaire à l’achat de Twitter…

Reporters sans frontières part aussi en guerre contre la chaîne de Vincent Bolloré, reprochant aux pratiques de l’homme d’affaires de créer « un précédent dangereux pour la démocratie, par sa conception d’un journalisme aux ordres et d’une télévision d’opinion ».

On peine à ne pas voir, devant cette réaction épidermique médiatico-politique, une sorte de réflexe pavlovien à deux vitesses selon le média visé ou le candidat attaqué.

Dans l’océan de consensualisme mou de la presse française, un titre émerge avec fierté comme un phare sur une mer d’ennui. Le mensuel Causeur fête son numéro 100.

Tristan Mendès France, bloggeur essayiste qui se dit « observateur de l’extrême », s’est découvert une vraie vocation : éduquer les masses aux médias.

Heureusement que pendant la semaine qui précède les élections, les médias doivent observer une stricte neutralité…

Pas certain que ça prenne aussi bien aujourd’hui…

Il y a un débat dans le débat : qui seront les deux journalistes finalistes (un homme, une femme – parité oblige) appelés à animer ce combat de titans sans merci ?

Priver les Français de cette incursion quotidienne dans un monde de nigauds bien pensants laisserait le pays exsangue. Culturellement dévasté.

Globalement, 35 % de citoyens seraient atteints par le virus. Le pourcentage de Français qui ne croient pas aux résultats de ce sondage fera l’objet d’un sondage ultérieur.

Pourtant, celle qui se vante d’avoir « déconstruit » son mari admet toutefois « prendre du plaisir à boire un verre de bon vin »… Que d’audace dans la transgression.

L’échange fut relativement paisible et respectueux, sans trop de hausse du ton. Les idées ont pu se confronter, mais sans que ce soit forcément à la gloire de Valérie Pécresse.

Cela dit, on aura eu un candidat-Président faisant une campagne service minimum. On ne voit pas pourquoi on n’aurait pas aussi une soirée électorale service minimum.

La Syrie ? Connais pas. Le Yémen, l’Afghanistan, le Liban, l’Iran ? C’est où, ça… Il n’y a plus personne pour couvrir ces conflits, plus grand monde pour seulement les évoquer.
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