Manifestations

Treize minutes passées devant un prompteur sans nous donner la vision d’une vraie politique à longue vue.

Fiorina, 20 ans, étudiante en philosophie à Amiens, qui manifestait pour la première fois, a perdu un œil.

Dieu merci, le bon sens reste une vertu de la France périphérique des ronds-points.

…les derniers affrontements entre forces de l’ordre et manifestants devant l’Arc de Triomphe ont eu le mérite de remettre les pendules à l’heure et de brutalement remuer le somnambulisme iréniste de la classe politique…

L’émotion est devenue le seul critère de vérité et le slogan « Parce que je le vaux bien » l’argument de tout changement sociétal.

Retour à la case départ. Il est avec les gilets jaunes.

Macron s’est bien gardé de rappeler que le gouvernement ferait financer toutes ces mesures par les contribuables en puisant, une fois de plus, dans les poches des Français.

Vox populi, vox Dei – voix du peuple, voix de Dieu -, disaient les latins, et c’est vrai que l’on entend, depuis trois semaines, sur les écrans, de nouveaux discours, des déclarations simples et percutantes, frappées au coin du bons sens.

En d’autres temps, on aurait dit que « le compte n’y est pas ».

La question migratoire et celle, identitaire, qui en découle de fait sont vite évacuées.

En vérité, les Français veulent des principes de vivre ensemble totalement différents de ceux que vous leur avez imposés insidieusement, qui vous ont enrichis alors qu’ils les appauvrissaient.

Dans l’intérêt du mouvement des gilets jaunes, sachons faire le tri entre vrais manifestants et voyous opportunistes, sans nous laisser influencer par l’effet dramatique de certaines images.

Au terme de cette affaire gilets jaunes, toute la question se résumera à savoir si les Français ont enfin dénoué les ficelles de la dramaturgie infantile…

Place Saint-Augustin, Jeanne d’Arc triomphe toujours mais au milieu d’un capharnaüm de fumées et de hurlements bestiaux.

Scènes d’échauffourées prises sur le vif samedi soir.

On est chez Racine : les issues sont fermées et les personnages ne peuvent que mourir à la fin.

Il ne serait pas étonnant que les gilets jaunes n’aboutissent à rien… pour l’instant.

Emmanuel Macron vient de confesser des « conneries », dont l’imposition des 80 km/h.

Dubosc, probablement un peu sonné – en tout cas, certain, maintenant, qu’il a parlé trop vite -, se dédit…

Notre reporter était présent, samedi, sur les Champs. Il a assisté en direct au pillage d’une boutique Orange par des jeunes de banlieue.

Il n’est, en effet, pas possible de tenir un pays à coups d’opérations de maintien de l’ordre répétées.

Les citoyens attendent son retour prévu en début de semaine avec impatience, sinon curiosité.

Il devrait commencer par reconnaître ses fautes et prendre publiquement la ferme résolution de ne plus offenser le peuple français.

Lorsque la situation est tendue à Paris, il n’est pas rare que des soubresauts ébranlent Bruxelles.
La philosophie du mouvement des gilets jaunes, pour l’essentiel, colle avec son analyse du malaise français. Cela fait donc de lui une cible privilégiée.

Le 8 décembre, des prêtres sont venus bénir l’Arc de Triomphe, parler avec les gilets jaunes et leur apporter un message « de justice et de

Participer à des échauffourées, incendier les poubelles et les véhicules, dégrader les bâtiments ou monter des barricades n’est pas une aimable promenade au jardin d’enfants.
Emmanuel Macron, qui devrait prendre la parole lundi ou mardi (ou peut-être avant ?), ferait bien de méditer ces propos.

Treize minutes passées devant un prompteur sans nous donner la vision d’une vraie politique à longue vue.

Fiorina, 20 ans, étudiante en philosophie à Amiens, qui manifestait pour la première fois, a perdu un œil.

Dieu merci, le bon sens reste une vertu de la France périphérique des ronds-points.

…les derniers affrontements entre forces de l’ordre et manifestants devant l’Arc de Triomphe ont eu le mérite de remettre les pendules à l’heure et de brutalement remuer le somnambulisme iréniste de la classe politique…

L’émotion est devenue le seul critère de vérité et le slogan « Parce que je le vaux bien » l’argument de tout changement sociétal.

Retour à la case départ. Il est avec les gilets jaunes.

Macron s’est bien gardé de rappeler que le gouvernement ferait financer toutes ces mesures par les contribuables en puisant, une fois de plus, dans les poches des Français.

Vox populi, vox Dei – voix du peuple, voix de Dieu -, disaient les latins, et c’est vrai que l’on entend, depuis trois semaines, sur les écrans, de nouveaux discours, des déclarations simples et percutantes, frappées au coin du bons sens.

En d’autres temps, on aurait dit que « le compte n’y est pas ».

La question migratoire et celle, identitaire, qui en découle de fait sont vite évacuées.

En vérité, les Français veulent des principes de vivre ensemble totalement différents de ceux que vous leur avez imposés insidieusement, qui vous ont enrichis alors qu’ils les appauvrissaient.

Dans l’intérêt du mouvement des gilets jaunes, sachons faire le tri entre vrais manifestants et voyous opportunistes, sans nous laisser influencer par l’effet dramatique de certaines images.

Au terme de cette affaire gilets jaunes, toute la question se résumera à savoir si les Français ont enfin dénoué les ficelles de la dramaturgie infantile…

Place Saint-Augustin, Jeanne d’Arc triomphe toujours mais au milieu d’un capharnaüm de fumées et de hurlements bestiaux.

Scènes d’échauffourées prises sur le vif samedi soir.

On est chez Racine : les issues sont fermées et les personnages ne peuvent que mourir à la fin.

Il ne serait pas étonnant que les gilets jaunes n’aboutissent à rien… pour l’instant.

Emmanuel Macron vient de confesser des « conneries », dont l’imposition des 80 km/h.

Dubosc, probablement un peu sonné – en tout cas, certain, maintenant, qu’il a parlé trop vite -, se dédit…

Notre reporter était présent, samedi, sur les Champs. Il a assisté en direct au pillage d’une boutique Orange par des jeunes de banlieue.

Il n’est, en effet, pas possible de tenir un pays à coups d’opérations de maintien de l’ordre répétées.

Les citoyens attendent son retour prévu en début de semaine avec impatience, sinon curiosité.

Il devrait commencer par reconnaître ses fautes et prendre publiquement la ferme résolution de ne plus offenser le peuple français.

Lorsque la situation est tendue à Paris, il n’est pas rare que des soubresauts ébranlent Bruxelles.
La philosophie du mouvement des gilets jaunes, pour l’essentiel, colle avec son analyse du malaise français. Cela fait donc de lui une cible privilégiée.

Le 8 décembre, des prêtres sont venus bénir l’Arc de Triomphe, parler avec les gilets jaunes et leur apporter un message « de justice et de

Participer à des échauffourées, incendier les poubelles et les véhicules, dégrader les bâtiments ou monter des barricades n’est pas une aimable promenade au jardin d’enfants.
Emmanuel Macron, qui devrait prendre la parole lundi ou mardi (ou peut-être avant ?), ferait bien de méditer ces propos.
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