Education

À ce rythme, dans quelques années, n’entreront dans cette carrière dévalorisée que ceux qui n’auront pas trouvé mieux.

La grève dans l’Éducation nationale est très largement suivie. Pour Gilles Ardinat, le mécontentement des enseignants ne porte pas que sur sur le problème des

Là où passe un pédagogue, la culture ne pousse plus…

Ah, si les promesses d’un ministre étaient paroles d’évangile !

Faire passer aujourd’hui le régime des fonctionnaires pour l’un de ces régimes spéciaux « privilégiés » relève de la malhonnêteté intellectuelle. Pour rester poli.

Qui dit maman dit bébé. Suçant son pouce et agitant ses petites mains potelées. Il ne sait pas ce qu’il fait, le pauvret, ce serait bien injuste de le gronder. S’attaquer à un bébé, c’est d’une grande cruauté.

Reste, évidemment, l’épineuse question de la poule et de l’œuf…

Le 4 décembre, à la veille de la mobilisation nationale contre la réforme des retraites, des étudiants parisiens ont manifesté contre la fermeture préventive de

Jean-Paul Brighelli réagit aux derniers résultats de l’enquête PISA : « Il faut s’intéresser à la transmission réelle des savoirs et imposer les bonnes méthodes.

Toute société assise sur des bases saines doit donner toutes leurs chances aussi bien aux producteurs qu’à l’élite.

Dans ce conflit qui s’annonce long, le gouvernement ne pourra pas s’arc-bouter derrière ces formules magiques qui n’ont rien de rassurant.

Grâce à lui, nos ministres de l’Éducation successifs ne peuvent plus prétendre comme autrefois que nous avons la meilleure école du monde…

Quand on sait la quantité de journées de ceci ou de cela que nous sommes tenus d’organiser, plus nombreuses que les saints du calendrier, on se dit que quelque chose ne tourne pas rond.

L’erreur magistrale du gouvernement est d’avoir voulu imposer une réforme générale, et de faire passer l’ensemble des fonctionnaires pour des privilégiés – ce qu’ils ne sont pas.

Ce mercredi soir, la revue mensuelle étudiante de droite L’Étudiant libre organisait une soirée de présentation dans un bar de Rennes. Ils ont été attaqués

Les médias ont d’ailleurs, dans ce défaitisme, une grande responsabilité…

À la tribune de l’UNESCO, pour la Journée internationale des droits de l’enfant, Emmanuel Macron a annoncé sa volonté de lutter contre l’accès des enfants

Céder au chantage, c’est encourager les ennemis de la liberté d’expression.

Comment avons-nous pu, alors, fabriquer ces enfants déjà vieux dans leur tête ?

Bien évidemment, la machine à victimisation accélérée s’est mise en branle.

Ces paroles lénifiantes sont les mêmes que celles du directeur, du professeur et de toute la hiérarchie scolaire, qui usent de l’euphémisation pour ne pas avoir à user de la coercition.
On s’est habitué à entendre les euphémismes les plus pompeux, le pire, en la matière, consistant à qualifier ces voyous de « jeunes ».
En octobre 2018, la Cour des comptes enfonçait une porte ouverte : « L’Éducation prioritaire, telle qu’elle a été mise en œuvre jusqu’à présent, n’a pas atteint son objectif »…

Le projet, initié par la Sorbonne en 2017, participait d’une volonté de comprendre, sensibiliser, renseigner, former pour, justement, susciter une prise de conscience de ce mal endémique…

En fait, « ce n’est pas pour être méchant qu’ils augmentent les frais d’inscription, c’est pour ne pas avouer qu’il faut endiguer le flot des

Un instituteur de Malicornay a été muté pour prosélytisme chrétien. Le rectorat a contesté le vœu de réintégration du professeur, émis par le tribunal de Limoges.

Cette anecdote est significative des pressions qui peuvent s’exercer sur nos prétendues élites…

Et nous ne serons pas étonnés d’apprendre que les familles d’un bon niveau d’instruction refusent l’accès à l’outil numérique à leurs jeunes enfants, vont jusqu’à les envoyer dans des écoles privées…

À ce rythme, dans quelques années, n’entreront dans cette carrière dévalorisée que ceux qui n’auront pas trouvé mieux.

La grève dans l’Éducation nationale est très largement suivie. Pour Gilles Ardinat, le mécontentement des enseignants ne porte pas que sur sur le problème des

Là où passe un pédagogue, la culture ne pousse plus…

Ah, si les promesses d’un ministre étaient paroles d’évangile !

Faire passer aujourd’hui le régime des fonctionnaires pour l’un de ces régimes spéciaux « privilégiés » relève de la malhonnêteté intellectuelle. Pour rester poli.

Qui dit maman dit bébé. Suçant son pouce et agitant ses petites mains potelées. Il ne sait pas ce qu’il fait, le pauvret, ce serait bien injuste de le gronder. S’attaquer à un bébé, c’est d’une grande cruauté.

Reste, évidemment, l’épineuse question de la poule et de l’œuf…

Le 4 décembre, à la veille de la mobilisation nationale contre la réforme des retraites, des étudiants parisiens ont manifesté contre la fermeture préventive de

Jean-Paul Brighelli réagit aux derniers résultats de l’enquête PISA : « Il faut s’intéresser à la transmission réelle des savoirs et imposer les bonnes méthodes.

Toute société assise sur des bases saines doit donner toutes leurs chances aussi bien aux producteurs qu’à l’élite.

Dans ce conflit qui s’annonce long, le gouvernement ne pourra pas s’arc-bouter derrière ces formules magiques qui n’ont rien de rassurant.

Grâce à lui, nos ministres de l’Éducation successifs ne peuvent plus prétendre comme autrefois que nous avons la meilleure école du monde…

Quand on sait la quantité de journées de ceci ou de cela que nous sommes tenus d’organiser, plus nombreuses que les saints du calendrier, on se dit que quelque chose ne tourne pas rond.

L’erreur magistrale du gouvernement est d’avoir voulu imposer une réforme générale, et de faire passer l’ensemble des fonctionnaires pour des privilégiés – ce qu’ils ne sont pas.

Ce mercredi soir, la revue mensuelle étudiante de droite L’Étudiant libre organisait une soirée de présentation dans un bar de Rennes. Ils ont été attaqués

Les médias ont d’ailleurs, dans ce défaitisme, une grande responsabilité…

À la tribune de l’UNESCO, pour la Journée internationale des droits de l’enfant, Emmanuel Macron a annoncé sa volonté de lutter contre l’accès des enfants

Céder au chantage, c’est encourager les ennemis de la liberté d’expression.

Comment avons-nous pu, alors, fabriquer ces enfants déjà vieux dans leur tête ?

Bien évidemment, la machine à victimisation accélérée s’est mise en branle.

Ces paroles lénifiantes sont les mêmes que celles du directeur, du professeur et de toute la hiérarchie scolaire, qui usent de l’euphémisation pour ne pas avoir à user de la coercition.
On s’est habitué à entendre les euphémismes les plus pompeux, le pire, en la matière, consistant à qualifier ces voyous de « jeunes ».
En octobre 2018, la Cour des comptes enfonçait une porte ouverte : « L’Éducation prioritaire, telle qu’elle a été mise en œuvre jusqu’à présent, n’a pas atteint son objectif »…

Le projet, initié par la Sorbonne en 2017, participait d’une volonté de comprendre, sensibiliser, renseigner, former pour, justement, susciter une prise de conscience de ce mal endémique…

En fait, « ce n’est pas pour être méchant qu’ils augmentent les frais d’inscription, c’est pour ne pas avouer qu’il faut endiguer le flot des

Un instituteur de Malicornay a été muté pour prosélytisme chrétien. Le rectorat a contesté le vœu de réintégration du professeur, émis par le tribunal de Limoges.

Cette anecdote est significative des pressions qui peuvent s’exercer sur nos prétendues élites…

Et nous ne serons pas étonnés d’apprendre que les familles d’un bon niveau d’instruction refusent l’accès à l’outil numérique à leurs jeunes enfants, vont jusqu’à les envoyer dans des écoles privées…
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