Cinéma

Sorte de plaidoyer pour l’illégalité et les rodéos sauvages, le film de Lola Quiveron incarne parfaitement la vision fantasmagorique qu’ont certains réalisateurs français de la banlieue et de la « street culture ».

On ne peut pas enlever aux Américains une admiration réelle et unanimement partagée pour l’engagement de leurs forces armées. Top Gun en est la nouvelle démonstration. Nous, vieux pays blasé qui tourne en dérision les grandes choses, avons perdu cette capacité d’émerveillement.

Le cinéaste a pour lui trois arguments de poids : la véracité de l’histoire qu’il nous raconte, l’altruisme qui anime jusqu’au bout le personnage principal et le tandem détonnant que forment Jim Broadbent et Helen Mirren.

Évidemment, même s’il y a des invariants, comme on dit, l’air du temps a passé. Voyez le jury qui s’est formé cette année autour de Vincent Lindon, par exemple.

Tiré d’une histoire vraie, Varsovie 83 revient sur un scandale d’État dont les principaux responsables n’ont toujours pas été condamnés à ce jour.

Le scénario du film bénéficie d’emblée d’une matière solide pour captiver le spectateur.

Le film est intéressant à plus d’un titre, déjà parce qu’il donne à voir l’engouement de l’aristocratie anglaise pour la Côte d’Azur à l’aube des années 30 – un véritable phénomène de société – ainsi que le passage mouvementé du cinéma muet au cinéma parlant.

Ce qui gêne certains esprits chagrins, c’est que ce réalisateur d’origine malienne ne serait pas vraiment un ange.

Jacques Perrin était un grand acteur, inclassable, fidèle, avec une présence et une gueule décidément surannées, une figure qui exprimait l’innocence, l’intransigeance, le don de soi.

Avec A Chiara, le réalisateur Jonas Carpignano excelle à filmer la cellule familiale au sein de la mafia calabraise, son environnement socioculturel (déplorable) et l’impossibilité pour les jeunes de s’en extraire autrement que sur décision de justice.
L’acteur était bien connu du public, notamment pour ses rôles dans Les Demoiselles de Rochefort, Peau d’âne, Le Crabe-Tambour, Cinema Paradiso ou encore Les Choristes.

C’est une tradition, désormais : un film sort au cinéma à la veille des élections pour bien rappeler aux Français que plane sur le pays la menace de « l’estremdrouate ».

Un dispositif scénaristique par le biais duquel le réalisateur aborde ouvertement, sur le ton de l’humour (un poil cafardeux), le malaise français lié à l’immigration et la difficulté des rapports interethniques.
Un monstre sacré du cinéma s’en est allé.

La multinationale Netflix pervertit la réalité de l’Histoire au nom de la diversité…

En vérité, De nos frères blessés n’a aucun autre moteur que le ressentiment et la volonté d’entretenir toujours plus la rente mémorielle sur laquelle repose depuis soixante ans l’État algérien.

Cette triple récompense aux Oscars sonne comme une louange au modèle familial si attaqué aujourd’hui et comme un hommage vibrant à la vie rurale. Deux causes nationales.

Malin, le résultat donne le sentiment d’un scénario à la fois linéaire, riche et cohérent.

Bien plus qu’une trilogie mafieuse au rythme soutenu et à la tension croissante, Infernal Affairs est une œuvre poétique, morale et noble.

Notre-Dame brûle, disons-le d’emblée, est sans conteste une impressionnante reconstitution de la tragédie du 15 avril 2019, avec un véritable travail de recherche sur la chronologie des faits.

Le récit, en soi, respecte plus que jamais l’esprit de la bande dessinée en renouant avec le polar crépusculaire et nous propose une enquête criminelle complexe sur fond de corruption généralisée et de pourrissement de la ville de Gotham.

Avec Belfast, il semble que Kenneth Branagh ait retrouvé l’inspiration des beaux jours.

Ce film Maigret de Patrice Leconte est une valeur sûre.

Cet « autre monde » peut aussi bien désigner celui de la cellule familiale que celui des élites mondialisées, totalement déconnectées du réel, pour lesquelles le salarié n’est qu’une variable d’ajustement parmi d’autres.

Peut-être que la démocratie, c’est faire confiance au peuple, au lieu d’utiliser l’appareil d’État pour prolonger artificiellement un système à bout de souffle.

C’est là toute la force du film : rien n’est clairement établi, le spectateur reste dans un entre-deux, contraint d’accorder le bénéfice du doute aux uns et aux autres…

Laurent Cantet a manifestement choisi le camp de la facilité…

Les Promesses, de Thomas Kruithof, nous donne à voir les ressorts de la politique de la ville : ses acteurs, ses enjeux, ses impasses, ses marchandages, ses rétropédalages, ses victoires…

Sorte de plaidoyer pour l’illégalité et les rodéos sauvages, le film de Lola Quiveron incarne parfaitement la vision fantasmagorique qu’ont certains réalisateurs français de la banlieue et de la « street culture ».

On ne peut pas enlever aux Américains une admiration réelle et unanimement partagée pour l’engagement de leurs forces armées. Top Gun en est la nouvelle démonstration. Nous, vieux pays blasé qui tourne en dérision les grandes choses, avons perdu cette capacité d’émerveillement.

Le cinéaste a pour lui trois arguments de poids : la véracité de l’histoire qu’il nous raconte, l’altruisme qui anime jusqu’au bout le personnage principal et le tandem détonnant que forment Jim Broadbent et Helen Mirren.

Évidemment, même s’il y a des invariants, comme on dit, l’air du temps a passé. Voyez le jury qui s’est formé cette année autour de Vincent Lindon, par exemple.

Tiré d’une histoire vraie, Varsovie 83 revient sur un scandale d’État dont les principaux responsables n’ont toujours pas été condamnés à ce jour.

Le scénario du film bénéficie d’emblée d’une matière solide pour captiver le spectateur.

Le film est intéressant à plus d’un titre, déjà parce qu’il donne à voir l’engouement de l’aristocratie anglaise pour la Côte d’Azur à l’aube des années 30 – un véritable phénomène de société – ainsi que le passage mouvementé du cinéma muet au cinéma parlant.

Ce qui gêne certains esprits chagrins, c’est que ce réalisateur d’origine malienne ne serait pas vraiment un ange.

Jacques Perrin était un grand acteur, inclassable, fidèle, avec une présence et une gueule décidément surannées, une figure qui exprimait l’innocence, l’intransigeance, le don de soi.

Avec A Chiara, le réalisateur Jonas Carpignano excelle à filmer la cellule familiale au sein de la mafia calabraise, son environnement socioculturel (déplorable) et l’impossibilité pour les jeunes de s’en extraire autrement que sur décision de justice.
L’acteur était bien connu du public, notamment pour ses rôles dans Les Demoiselles de Rochefort, Peau d’âne, Le Crabe-Tambour, Cinema Paradiso ou encore Les Choristes.

C’est une tradition, désormais : un film sort au cinéma à la veille des élections pour bien rappeler aux Français que plane sur le pays la menace de « l’estremdrouate ».

Un dispositif scénaristique par le biais duquel le réalisateur aborde ouvertement, sur le ton de l’humour (un poil cafardeux), le malaise français lié à l’immigration et la difficulté des rapports interethniques.
Un monstre sacré du cinéma s’en est allé.

La multinationale Netflix pervertit la réalité de l’Histoire au nom de la diversité…

En vérité, De nos frères blessés n’a aucun autre moteur que le ressentiment et la volonté d’entretenir toujours plus la rente mémorielle sur laquelle repose depuis soixante ans l’État algérien.

Cette triple récompense aux Oscars sonne comme une louange au modèle familial si attaqué aujourd’hui et comme un hommage vibrant à la vie rurale. Deux causes nationales.

Malin, le résultat donne le sentiment d’un scénario à la fois linéaire, riche et cohérent.

Bien plus qu’une trilogie mafieuse au rythme soutenu et à la tension croissante, Infernal Affairs est une œuvre poétique, morale et noble.

Notre-Dame brûle, disons-le d’emblée, est sans conteste une impressionnante reconstitution de la tragédie du 15 avril 2019, avec un véritable travail de recherche sur la chronologie des faits.

Le récit, en soi, respecte plus que jamais l’esprit de la bande dessinée en renouant avec le polar crépusculaire et nous propose une enquête criminelle complexe sur fond de corruption généralisée et de pourrissement de la ville de Gotham.

Avec Belfast, il semble que Kenneth Branagh ait retrouvé l’inspiration des beaux jours.

Ce film Maigret de Patrice Leconte est une valeur sûre.

Cet « autre monde » peut aussi bien désigner celui de la cellule familiale que celui des élites mondialisées, totalement déconnectées du réel, pour lesquelles le salarié n’est qu’une variable d’ajustement parmi d’autres.

Peut-être que la démocratie, c’est faire confiance au peuple, au lieu d’utiliser l’appareil d’État pour prolonger artificiellement un système à bout de souffle.

C’est là toute la force du film : rien n’est clairement établi, le spectateur reste dans un entre-deux, contraint d’accorder le bénéfice du doute aux uns et aux autres…

Laurent Cantet a manifestement choisi le camp de la facilité…

Les Promesses, de Thomas Kruithof, nous donne à voir les ressorts de la politique de la ville : ses acteurs, ses enjeux, ses impasses, ses marchandages, ses rétropédalages, ses victoires…
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