Royaume-Uni : « Nous risquons de devenir une île d’étrangers », déclare Keir Starmer
Fin des frontières ouvertes, préférence nationale et immigration plus diplômée... Un effet Trump au Royaume-Uni ?
« Nous risquons de devenir une île d’étrangers » : ce n’est pas une déclaration de Nigel Farage ou de Renaud Camus, lequel a été récemment empêché d’entrer au Royaume-Uni, mais les propos du Premier ministre britannique lui-même, Keir Starmer, lors d’une conférence de presse tout ce qu’il y a de plus officiel, ce 11 mai, intitulée « Assurer l'avenir de la Grande-Bretagne ». Membre du Labour Party (à gauche, toute !), Starmer avait brillé, ces mois derniers, par une xénophilie galopante.
Ce cri d’alerte au Grand Remplacement — on force à peine le trait — n’est pas lancé en l’air. « Mon gouvernement reprend le contrôle de nos frontières », a-t-il posté, sur X. Le changement de cap est tellement énorme qu’il a pris soin de le répéter sur tous les tons : « Nous rétablissons le bon sens et le contrôle de nos frontières », « Nous mettons fin à l’expérience des frontières ouvertes de la Grande-Bretagne », « Nous réparons le système et rétablissons le contrôle de nos frontières ».
We’re taking back control of our borders through our Plan for Change.
Lower net migration.
Higher skills.
Backing British workers.Find out more: https://t.co/j9lzLe15o7 pic.twitter.com/hjZu4dCHfK
— UK Prime Minister (@10DowningStreet) May 12, 2025
Préférence nationale et qualité
C’est essentiellement sur l’immigration de travail que Keir Starmer entend peser. Il fait le constat que « les conservateurs ont mis en place un système d’immigration qui reposait sur une main-d’œuvre étrangère bon marché au lieu d’investir dans les travailleurs britanniques » — ce qu’il appelle ni plus ni moins « une trahison ». Que « pendant trop longtemps, les entreprises ont été activement encouragées à recruter des travailleurs moins bien payés, plutôt que d’investir dans leur propre personnel ». Keir Starmer entend aujourd’hui faire jouer la préférence nationale. La taxe que paient les employeurs qui emploient des travailleurs étrangers va augmenter afin d’encourager « les entreprises à créer des opportunités et une progression de carrière pour les travailleurs britanniques ».
Conjointement va être encouragée une immigration de qualité : « Notre système actuel n’est pas suffisamment sélectif […]. Nous relevons le seuil de compétences au niveau du diplôme pour nous assurer d’attirer des personnes capables de faire croître notre économie. » Cela passera aussi par l’apprentissage de la langue : « Si vous souhaitez vivre au Royaume-Uni, vous devez parler anglais. C'est du bon sens. »
Des annonces dignes de « l’extrême droite »
Les annonces de Keir Starmer ne se cantonnent pas à l’immigration de travail. Le tourisme médical ? Fini. « Nous fermons définitivement la voie des visas de soins. » L’immigration illégale, tentaculaire et insaisissable et qui vit sur le dos de la bête ? Des visas, électroniques désormais, faciliteront « la tâche des agents de l’immigration pour pister et prendre des mesures contre ceux qui tentent de rester ici illégalement ». Et de conclure : « L’installation au Royaume-Uni est un privilège, pas un droit. »
Un programme possible parce que, grâce au Brexit, Starmer a les mains libres face à l'Union européenne. Une feuille de route digne de Marine Le Pen, de Georgia Meloni, de Viktor Orbán ou… de Donald Trump. Ce dernier n’est peut-être pas étranger à cet infléchissement. On se souvient que, dès son élection, Trump avait négocié un contrôle rigoureux de la frontière des États-Unis avec le Canada et le Mexique en échange d’un adoucissement des droits de douane. Il se trouve qu’un accord commercial Royaume-Uni-États-Unis a été signé le 8 mai.
Un déclic ?
Peut-être est-ce le déclic dont avait besoin Keir Starmer pour lancer, enfin, la politique anti-migratoire pour laquelle il a été élu, il y a bientôt un an. Cette première année a été marquée par l’attentat de Southport (trois fillettes poignardées à mort en juillet), qui a été l’occasion, non d’un durcissement de ton vis-à-vis des migrants, mais d’une répression sévère à l’égard des citoyens britanniques « de souche », matraqués lors de manifestations et emprisonnés, parfois pour de simples posts sur les réseaux sociaux. Dans le même ordre d’idée, Starmer a repoussé de toutes ses forces l’idée d’une enquête nationale sur les grooming gangs pakistanais responsables de milliers de viols sur des jeunes filles « de souche »… On était à l'opposé de la préférence nationale.
Nous voici à l'heure d'une reprise en main. Starmer s'engage pour une « faible migration nette », avec une chute des entrées légales comme illégales. S'il veut aller jusqu'au bout du raisonnement, il lui faudra ensuite gérer les migrants déjà installés et ce corollaire envahissant : une islamisation galopante de la société et des mœurs. Il y a du pain sur la planche pour que la Grande-Bretagne ne devienne pas « une île d’étrangers ». Step by step!
Samuel Martin
Journaliste
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106 commentaires
Comme est difficile à Starmer de descendre encore plus bas dans les sondages, y compris au sein du parti « Labour », ou nombre d’élus s’élèvent ouvertement contre lui, Starmer est obligé de réagir…
« Reform UK* » monte de plus en plus chaque jour, et rien n’y fait !
Même pas les annonces aussi toni que truantes de celui qui est devenu « »StarmLiar » !
Revenons aux annonces, elles sont un fouillis de mensonges attachés les uns aux autres, mais qui après une lecture sérieuse et approfondie prouve qu’elles ne changeront absolument rien !
Pas un journaliste politique sérieux ne manque a l’appel, hormis à la BBC « of course », et n’a de mots assez durs, afin de s’élever contre le « StarmLiar nouveau est arrivé » !
Les « Labour » sont au plus bas, ils n’ont jamais été aussi bas à cause de Starmer et de son équipe…
Et, cerise sur le gâteau, Tony Blair soi-même est sorti de son silence, pas plus tard que le week-end dernier, pour lâcher une bombe contre « StarmLiar » !
De fait Blair vient d’enterrer toute velléité de « soi-disant » changements, c’est tout juste si il ne l’a pas traité de menteur !
* parti de Nigel Farage.
Et quand tous nos voisins direct auront su répondre et prendre des mesures chez eux contre les risques de l’immigration ? Que va faire la France pour éviter les conséquences de ce rétablissement des frontières ? Enfin réagir ou toujours subir le diktat de l’Europe et de VDL? Car oui, le mondialisme à tout va et le mélange culturel et cultuelle, cela ne marche pas et ne marchera jamais…C’est une certitude !
Tous ces joyeux refoulés arriveront chez nous et les associations pro-migrants demanderont des fonds supplémentaires car débordés. L’AME fera un nouveau bond supplémentaire, car en dépit d’une budgétisation sans augmentation; qui contrôle au final et dit stop quand on arrive aux limites annoncées ?. Personne.
Il y a bien longtemps que Les Britaniques reprochent à la France de laisser passer trop de migrants à CALAIS. !!!!!
Les britanniques ont voté Starmer pour une politique anti-migratoire ? Le cas des britanniques est désespérant. Les peuples occidentaux sont tellement naifs ; c’est confondant. En revanche, la gauche, elle, peut parler de grand remplacement quand cela la sert électoralement…ça plait à la masse. Et la droite qui, quand elle est au pouvoir, mène une politique de gauche pour se faire accepter par la bien-pensance… Oui vraiment désespérant occident.
Ça sent la panique au Royaume Uni, on aimerais entendre les mêmes déclarations en France. Attendons les faits pour pouvoir juger, parce que du discours aux faits, il y a un long chemin à parcourir. La Grande Bretagne a au moins l’avantage de ne plus être dans l’UE, et ça, ce n’est pas rien.
C’est même primordial
FREXIT FREXIT…et VITE !?!?!
Sursaut inutile et vain de la bête piégée à son propre jeu. Si la gauche voit que c’est possible, c’est que ça y est.
Et où croyez vous que ces migrants vont aller certainement là d’où ils viennent ils l’ont fuit mais uniquement en France remplir le contingent electoraliste des Pro immigrationiste qui va de l’extrême gauche au LR c’est dire 70% des français
L’européisme est à bord du Titanic ! La preuve au-delà du cas évoqué ? Les résultats des récentes municipales en Angleterre. Les Conservateurs ont perdu 676 sièges. Les Travaillistes de Starmer, 186 sièges. Le Parti UKIP (United Kingdom Independant Party) de Nigel Farage, père du Brexit, passe de 0 à 677 sièges ! Ceci explique cela. Le « va-t-‘en guerre » géopoliticien STARMER commencerait-il à « cuire à petit feu » ???
je me méfie de ce type trop proche de macron et de VDL, toutefois si il fait ce qu’il dit c’est une bonne résolution, mais attendons avant d’y croire, ceci dit les migrants qui n’iront pas en grande bretagne ne seront pas pour autant perdus, ils pourront s’installer en France ou un Belgique où ils y retrouveront de très nombreux compatriotes,
Samedi prochain se tiendra en Italie à Milan le premier congrès sur la remigration
Si Narcisse pouvait en prendre de la graine, mais lui continue à lécher consciencieusement les pompes de VDL et son idéologie mondialiste dans l’espoir de prendre le relais et devenir bientôt le président de l’Europe.
@Walle
L’Europe, qui mesure l’ampleur de ses erreurs, risque de prendre une tournure tout autre que celle qu’ils avaient envisagée.
Manu pourra toujours retourner à la banque. Son ex secrétaire général le pistonnera.
Je pense comme vous (Wallet et Alesia) une place dans l’UE ou une grande banque d’affaires serait le rêve de Macron , mais je doute qu’il aura l’une ou l’autre car franchement, il est responsable a lui seul de l’explosion de notre dette (+1200 milliards il me semble) et dans ces conditions ça fait tâche même s’il envoie son CV à des amis à lui.
Pour le reste, je souhaite aux Anglais beaucoup de courage car il va leur en falloir pour récupérer le contrôle de ces quartiers où la charia règne depuis longtemps.
Ben voyons ! … Et les marmottes continuent à mettre le chocolat dans le papier ALU ! ? …
Vous seriez donc prêt à continuer à voter pour des « Pro-européistes » aux prochaines élections ? …
Il n’a jamais été Banquier…encore un mensonge..
Il a travaillé chez Rotschild comme vrp..c’est à dire qu’il a facilité certaines grosses transactions
( Pfizer-Nestlé..au détriment de Danone .dans le genre traître on ne fait pas mieux..)
Rotschild l’avait bien compris…ce Macron vendrait du sable aux Touaregs et du Pétrole aux Émirats…
Starmer va avoir du boulot ! Rien que l’hébergement des demandeurs d’asile représente un marché gigantesque, coûte quinze milliards de livres par an à l’État et le business a créé son premier milliardaire, Graham King, à qui les locations rapportent cinq millions d’euros par jour.
Quant au refus d’enquêter sur les Grooming Gangs, on sait d’où ça vient: Starmer est lui-même mouillé dans le silence policio-mediatico-judiciaire qui a prévalu pendant des années sur ces dossiers.
Lui aussi a peur pour des fesses et craint le jugement de l’histoire, mais là répression dont il a fait preuve face aux manifestations de citoyens sont, je pique ceux-ci n’oublieront pas de sitôt, cependant vaux mieux tard que jamais pour changer d’avis et de direction, reste juste à vérifier s’il tiendra ses engagements dans ce domaine,car entre ce qui déclarent les politiciens et leurs actions, j’ai de gros doutes.
S’il craint le jugement de l’histoire, il devrait aussi craindre le jugement du peuple …
Vu les antécédents, on demande à voir………………
Il y a loin de la coupe aux lèvres !
Comment les Britanniques peuvent-ils encore faire confiance à cette girouette ?
N’oublions pas qu’il s’entend très bien avec Macron et Ursula Von Der Leyen pour empêcher les tentatives de paix en Ukraine,encouragées par M Trump ,à moins que là également les derniers accords économiques entre les Etats-Unis et la Grande Bretagne ne changent la donne .
Quoi qu’il en soit les migrants peuvent toujours se rabattre sur la France et la Belgique ,les frontières sont grandes ouvertes ,tout comme les caisses !
Keir Starmer se réveille. Il a mis le temps.
Ce réveil tardif est-il en plein accord avec ses convictions profondes ?…