Roselyne Bachelot veut savoir « quel goût a le c** de Donald Trump »

L'ancien ministre s'est fait plaisir, jeudi, sur BFM TV, occasionnant un joli moment de malaise.
DILKOFF / AFP
DILKOFF / AFP

La délicate Roselyne Bachelot a encore frappé. Jeudi 10 avril, sur le plateau de BFM TV, la chroniqueuse a livré une analyse toute personnelle des récentes mesures du président Donald Trump en matière de tarifs douaniers. En référence à la venue prochaine à la Maison-Blanche de la présidente du Conseil des ministres d’Italie, elle s’est exclamée : « Moi, si j'étais journaliste, c’est la première question que je poserais à Giorgia Meloni : "Quel goût a le cul de Donald Trump ?" » Une question qui taraude très certainement de nombreux téléspectateurs…

L’ancien ministre faisait là référence à de récents propos du président américain. Plus tôt dans la semaine, celui-ci s’était en effet ouvertement moqué des dirigeants qui le contactaient afin de renégocier avec lui les droits de douane touchant leurs pays. « S'il vous plaît, s'il vous plaît, Monsieur, passons un accord, je ferais n'importe quoi !, avait-il ironisé, lors d'un dîner avec des caciques du Parti républicain. Ils me lèchent le cul. Ils meurent d'envie de passer un accord ! » De quoi nourrir l’inspiration de la truculente Roselyne.

Un trait d’humour qui n’a pas été du « goût » de tous

Si quelques rires ont accueilli la saillie rabelaisienne de dame Bachelot, l’animatrice de BFM TV a bien senti le danger d’un tel dérapage. « La provocation de Roselyne Bachelot ! », a ainsi ajouté Perrine Storme, tentant de rattraper le coup. Mais sur X, les réactions de téléspectateurs navrés n’ont pas tardé. « La grossièreté de Jean-Marie Bigard vous manque ? Il vous reste la vulgarité de Roselyne Bachelot », a écrit l’un d’eux. « J’ai cru à une caricature des Guignols de l’info, mais non, c’était bien Roselyne Bachelot sur BFM TV », a halluciné un autre.

Plusieurs journalistes de médias concurrents ont également exprimé leur désapprobation. C’est le cas de Didier Maïsto, ex-patron de Sud Radio, qui a moqué « l’experte en gros cul, arbitre des élégances » et estimé que « les médias mainstream sont devenus un gigantesque cloaque ». Figure de CNews, Éric Revel a également déploré la « dérive » de Roselyne Bachelot.

Une habituée des séquences gênantes

Ce n’est pas la première fois que la chiraquienne se laisse aller sur un plateau télé. En 2014, elle avait profité d’une émission de divertissement diffusée sur Comédie+ pour embrasser le postérieur d’un jeune homme qui était habillé d’un string dévoilant ses fesses. En 2020, c’est le malheureux Laurent Delahousse qui avait fait les frais de l'esprit piquant de Roselyne : pour une question jugée malicieuse sur la question du Covid-19, elle n’avait pas hésité à traiter le journaliste de « pervers » en plein JT de 20 heures.

Et en 2023, encore, la septuagénaire avait défrayé la chronique à l’occasion de la sortie de son livre 682 jours (Plon). Elle y racontait qu’en 2019, lors des discussions autour de la rénovation de Notre-Dame, Brigitte Macron lui aurait proposé un projet « avec une sorte de sexe érigé, entouré à sa base de boules en or » ! Face au tollé provoqué par cette révélation culottée, Roselyne Bachelot préféra revenir sur ses propos et assura que la première dame n’avait jamais plaidé pour ce projet et s’était contentée de le « transmettre ». Il s’agissait, effectivement, d’une innocente « alliance en forme de chapelet », positionnée entre « les deux galeries situées en partie basse de la flèche ». Rien à voir avec un symbole phallique. Quelle gaffeuse, cette Roselyne !

Picture of Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

138 commentaires

  1. Quelle élégance envers madame MELONI ! L’Arcom n’a rien vu ? il devait être sur C News.

  2. Spécialiste de cette pratique, elle veut sans doute comparer les goûts avec ceux des politiques français.

  3. Mme Bachelot, un personnage qui se faufile partout là où cela lui permet de se faire remarquer, même si ses remarques sont d’un bas niveau surtout de la part d’un ancien ministre.

  4. Serait elle devenue sénile à son tour pour dire ce genre de mots où tout simplement obsédée elle aussi par l’arrière train ..

  5. Soyons Francs et même Gaulois : les choses sont ce caleçon. Qui a connu Roseline sait que son cas ne relève pas que de la langue de bois politique. Elle ne l’a pas dans sa poche et sait la tourner dans des vibratos de prima donna. Elevée par un père radicalement cru, étrillée par des études pharmacologiques qui nomment un chat un chat dans leurs gueuloirs privés, elle s’est fait la chambre ardente, l’alcôve croustillante de la vérité nue, irradiant au coeur des cadavres disséqués.
    Ce retour à Rabelais devrait nous complaire : médecin, latiniste, hélleniste, hébraiste, son suc est la quintessence d’un esprit fait chair. Il est notre contemporain prophétique macronien quand il évoque les pompes à phynances dont nous mesurons le cloaque dans lequel nous sommes plongés. L’erreur serait de ranger Rabelais parmi les poissonnières des Halles, qui ont, elles, leur credo, parmi les insoumises alanguies, à la botte gauchiste d’un gaucho de l’anti-France aux babouches vertes et rouges.
    Ceci étant, Roseline, rosière attardée, gourmande d’un chapelet de crudités verbales, redonne un peu de fraîcheur à la politique faisandée qui fait valser nos jours malheureux. Elle rejoint Herriot et Clémenceau, fins lettrés à la langue pointue et on aurait aimé qu’elle appliquât son action à la force de ses mots. Lui octroyer le phallus d’or de la République en oeuvre serait une usurpation identitaire et qui, pour tout dire, me met les boules.

  6. Toujours digne d’être dans les grosses tètes la Bachelot, avec son copain Ruquier, grand ami de Miller…c’est donc bien une niche qui aime, parler de miches !

  7. Dire que cette femme a été ministre. La chute est dure et la reconversion en clown de plateau télé ratée.

    • Elle a eu « la fonction » certes mais en aucuns cas la compétence ! … NI elle et tellement d’autres depuis tellement longtemps qu’il n’y a rien d’étonnant à l’état de putréfaction de la FRANCE ! …

  8. C’est d’une particulière élégance.
    Difficile de s’attendre à autre chose de la part de cette dame qui, même ministre de gouvernement politiquement différents, a gardé son language de représentant de commerce sur le coin du comptoir d’un estaminet prolo !
    S’est-elle seulement attardée, voire intéressée aux postérieurs des Hollande, ou Macron ?
    Quelle déchéance !

  9. Elle a tout de la « Poissarde”… De même que les députés LFI s’imaginent se rapprocher des « gueux » en s’habillant en clodos à l’Assemblée, Rosine Bachelot s’imagine se mettre le peuple dans la poche en parlant comme une poissonnière.

  10. Même si je n’apprécie pas Bachelot depuis qu’elle est acceptée d’être ministre de son altesse Macron alors qu’elle avait dit que jamais elle ne reviendrait en politique j’apprécie que cette fois ci qu’une personne médiatiquement connue ne fasse pas l’autruche comme nos politiques et encore moins comme Melonie qui fait cavalier seul alors que l’Europe doit rester unie face à toutes les attaques de ce bipolaire de Trump !

    • Au moins, Mélonie a bien compris qu’attendre que confier l’avenir de son pays à une certaine ursula ne valait rien de bon !

    • Sergio, seriez vous atteint du virus de la macronnie !!!! Votre commentaire que je respecte n’a peut que satisfaire les bobo-gauchos.

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

Il faut faire des confettis avec le cordon sanitaire
Gabrielle Cluzel sur CNews

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois