Rixe au tribunal de Bordeaux : ces jeunes « n’ont plus peur de rien » !

La Guerre des boutons, version France Orange mécanique. Ce lundi 12 mai, en début de soirée, alors que l’audience du procès sur la fusillade des Aubiers venait d’être suspendue, une violente rixe a éclaté, au sein du tribunal de Bordeaux. Des jeunes, vêtus de survêtements sombres avec une casquette vissée sur la tête, se sont mis à distribuer des coups dans la salle des pas perdus du palais de justice, entraînant une violente cohue. Ils sont même allés jusqu’à se battre au sein de la salle d’audience. Du jamais-vu pour les avocats et forces de l’ordre présents sur place. Au cœur de l’affrontement, des policiers, qui tentaient de ramener le calme, ont également été visés. Certains « souffrent de blessures superficielles » au visage, à la tête ou encore à l’épaule, nous confie un policier. Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine de la bagarre et pour identifier les auteurs. Les vidéos prises lors de l’affrontement sont en cours d’examen.
♦️Soutien total à nos collègues blessés au cœur même du palais de justice de #Bordeaux.
❌Des racailles saccagent une cour d’assises en pleine audience pour meurtres : insultes, violences, chaos.
Plus rien ne les arrête, pas même la #Justice.#RespectPourLaPolice #CourDassises… pic.twitter.com/uT8JMF71Ok— ALLIANCE PN (@alliancepolice) May 13, 2025
Une fusillade mortelle
La fusillade des Aubiers, objet de ce procès ? Souvenez-vous. Huit hommes, âgés de 23 à 30 ans, sont jugés pour leur implication présumée dans cette fusillade survenue le 2 janvier 2021 au nord du centre-ville de Bordeaux, dans le quartier des Aubiers. Ce jour-là, vers 22 heures, Lionel Sess et un ami vendent devant leur immeuble des confiseries afin de financer un séjour au ski. Une berline sombre arrive dans la cité et s’arrête sur la place Ginette-Neveu. Les occupants du véhicule ouvrent rapidement le feu et tirent en rafales en direction des jeunes présents dans la rue. Quatre adolescents sont blessés. Lionel Sess, jeune garçon sans histoire, est retrouvé mort. Les accusés, présents au tribunal de Bordeaux ce 12 mai, nient tous les faits qui leur sont reprochés. Trois d’entre eux — Abdoulhadre S., Marwan S. et Yassine S — comparaissent pour meurtre en bande organisée et tentatives de meurtre en bande organisée. Les cinq autres hommes sont jugés pour des délits connexes, à savoir association de malfaiteurs en vue de préparer un crime ou encore violences aggravées.
Cette fusillade « s’inscrit dans un contexte de bandes rivales entre le quartier des Aubiers et le quartier Chantecrit-Saint Louis », explique Marouane Ziane, délégué zonal Aquitaine du syndicat Alliance Police nationale, contacté par BV. Une rivalité ancienne entre ces quartiers qui ne cesse de s’aggraver. Il y a d’abord eu une « battle » de rap qui a dégénéré en fusillade, en 2019. L’année suivante, un jeune des Aubiers, qui se rendait chez un ami à Chantecrit-Saint Louis, a été pris au piège et tabassé. Il doit son salut à l’intervention d’un certain Amir B. Et le soir-même, Amir B. était visé par une tentative de meurtre. Une escalade qui mène, trois semaines plus tard, à la mort de Lionel Sess...
Une rixe dans un tribunal : du jamais-vu !
Avec le règlement de comptes au tribunal, un nouveau stade a été atteint dans l’affrontement entre les deux bandes rivales qui, jusque-là, limitaient leurs exactions à leur quartier : « à l’issue de la première journée d’audience, des incidents graves ont eu lieu dans la salle d’audience et dans la salle des pas perdus », rapporte le tribunal, dans un communiqué. « Alliance Police nationale condamne fermement ces agissements intolérables dans un tribunal, déclare Marouane Ziane. Nous sommes extrêmement choqués qu’une rixe puisse se produire dans un palais de justice, temple de la République. » Le policier, qui apporte son soutien à ses collègues blessés, déplore que ces jeunes « n’aient plus aucune peur des autorités, ni même de la justice ». Il y a deux ans, BV avait déjà assisté à des tensions aux abords du tribunal de Bordeaux, lors du procès de militants antifascistes. Des soutiens des accusés avaient insulté les journalistes dans la salle des pas perdus et un groupe s'était réuni à l'extérieur du palais de justice. Le calme avait été maintenu au sein de la salle d'audience. Cette fois-ci, la violence n'a plus de limites...
Une surveillance renforcée a été mise en place, dès ce 13 mai, deuxième jour du procès qui doit se tenir jusqu’au 23 mai prochain. L’accès à la salle d’audience a par ailleurs été restreint. Au vue de la tension qui règne, la cour réfléchit à un huis clos.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
Popular Posts

49 commentaires
Rixe au tribunal de Bordeaux : ces jeunes « n’ont plus peur de rien » !
Les honnêtes gens innocents redoutent les magistrats
Il s’agit d’un message clair à tous ceux qui s’imaginent que la Paix et la sécurité règnent toujours au cœur même de ce que nous considérions, naguère encore, comme nos « Palais de Justice ».
C’est moche, certes, mais ça ne fait pas de mal non plus à cette justice déconnectée qui donne systématiquement raison aux pôvres « victimes » de la société
Un pas de plus par nos « jeunes » ,avenir de notre beau pays !! Nous ne sommes pas prêts de remonter dans le classement des Pays Européens !!
BVoltaire est le seul média à citer les prénoms , magrébins, de ces « jeunes » seront-ils condamnés et à quelle peine ???
Mais non. Déscolarisés, ils ignoraient les us et coutumes du pays qui les entretien.
Peine maximale pour violences en réunion sans ITT : 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende. Il est important de noter que cette peine maximale s’applique en l’absence de circonstances aggravantes supplémentaires ou de blessures plus graves. Que les juges rouges ou pas appliquent le droit tout simplement d’une main de fer et vous verrez que les habitudes changeront.
Pour faire croire que le grand remplacement n’existe pas, on floute de plus en plus les images dans les médias, et pas seulement lorsqu’il s’agit de mineurs. Malgré le floutage, les voiles apparaissaient clairement dans les reportages et le bel accent « français » résonnait tout autant.
Apparemment, le « floutage » ainsi que l’omerta sur les prénoms et les origines ne fonctionnent que sur certains individus, pas sur les Européens ou à peau blanche. Probablement un phénomène technique…
Aaaah ! Encore ces supporters Anglais contre Kevin et Mathéo !
le grand remplacement dont parle éric zemmour est une théorie ….fausse bien sur….
cela dit suite a ces bagarres combien d interpellés et condamnés a quelle peine ? poser la question c est déja y répondre….
J’ai côtoyé pendant plus de quarante ans le monde des magistrats, j’ai dit à un magistrat, chercher l’erreur, les pompiers, les policiers, les médecins se font taper dessus. Les magistrats jamais… Une collègue qui était présente à ce moment là a répondu du fond du coeur : pas étonnant avec les décisions qu’ils rendent…
Voilà l’exemple aujourd’hui, ce pauvre policier se fait taper dessus gratuitement, pendant que les magistrats sont bien au chaud derrière leurs bureaux.
Ce monde de la magistrature me dégoute…
Courage mesdames et messieurs les policiers.
Un « sursaut sociétal » face à toute cette déliquescence ? Il est trop tard, le fruit trop mur, les magistrats eux-mêmes « en sursis », de ceux qu’ils prononcent à longueur de jugements qui sont rien moins que des appels à la récidive.
C’est 45 ans d’une politique laxiste, permissive, « Potemkiniste », imposée par ce socialisme mitterrandien qui tient encore fermement à ce jour les rênes du pouvoir, se maintenant à la tête des institutions décisives : Conseil Constitutionnel de l’inusable M. Fabius, qui peut censurer à tour de bras « selon son bon plaisir », Conseil d’État, aux mains du servile M. Tabuteau, ancien dir-cab de M. Kouchner, Cour des comptes, phagocytée par le randonneur européen Moscovici.
Les tenants sincères d’un « changement » de cap salvateur, d’un retour d’une politique pragmatique guidée par le bon sens et l’intérêt national, sont des naïfs ou des cocus qui s’ignorent.
La fracture, les fractures sociétales, instrumentalisées par calcul par la gauche extrême aidée des médias et du syndicat de la magistrature, paraissent aujourd’hui, même aux plus optimistes dont j’ étais, comme désespérément irréductibles.
Et, comme de bien entendu, personne n’a été arrêté. Ah, si c’était des « identitaires » tout le monde serait en garde à vue depuis longtemps… Mais ceux là, venus soutenir les auteurs présumés de la fusillade, qui portent des prénoms bien de chez nous (Abdoulhadre, Marwan et Yassine), pas moyen d’en coffrer un…
Qu’en pense le Syndicat de la Magistrature ?
ça l’amuse !
Une violence inouïe importée par l’immigration dans une municipalité écolo anti police, tous les ingrédients réunis pour générer ces crimes et le chaos.
Mouais bon ! On y est . C’est le commencement de la fin .
Le commencement de la fin ??? La fin a commencé il y a bien longtemps…. On est donc à la fin. Dans quel pays on voit la racaille débarquer dans un tribunal et insulter et tabasser tout le monde ? Imaginer ça un instant au Maghreb ou dans les émirats ? Ah ben ça risque pas…. Leur racaille sont chez nous et ils ne veulent pas les récupérer… ils ne sont pas fous.