Retour en terre d’islam : la faute à l’islamophobie… ou salafisme ordinaire ?

C’est Le Monde qui l’écrit : des Français « de confession musulmane » et se disant « bien installés » songent de plus en plus à émigrer parce que l’atmosphère en France leur est pénible. L’article est une longue plainte contre l’islamophobie qui rongerait la France, avec un discours « d’extrême droite » décomplexé et repris par tout le monde. Une islamophobie telle que les musulmans qui se confient, et qui ont de bons boulots, craindraient les conséquences de leur témoignage. Aussi, « tous les prénoms ont été modifiés », indique Le Monde (mais pas au point de les appeler Kevin ou Matheo).
Depuis les attentats de Mohammed Merah (2012), les attentats de Charlie Hebdo, du Bataclan et de l’Hyper Cacher (2015), le regard des Français aurait changé. Les vraies victimes de tout cela, au fond, ce serait donc les Arabes musulmans. La preuve par Haroun, 52 ans, banquier d’affaires bordelais : quand il y a un attentat, son entourage lui demande de « condamner dans la seconde haut et fort les attentats ». Comprenons que Haroun n’est jamais empressé de condamner les attentats islamistes, ce qui pose problème pour quelqu’un de « bien installé ». Il se plaint d’être vu comme « un Arabe avant tout » - mais fait le ramadan. Un autre témoin, Mina, informaticienne toulousaine, « craint que la pratique de sa religion ne lui nuise » - et en effet, la jeune femme « porte le voile ».
La Hijra, indice salafiste
Ces musulmans que Le Monde nous vend comme parfaitement intégrés sont en fait des musulmans pratiquants qui n’entendent rien lâcher. D’où leur souhait de faire la hijra, le « retour en terre d’islam ». La hijra n’est pas une réponse à un contexte d’islamophobie. Le sociologue Mohamed-Ali Adraoui, qui a étudié le phénomène en France, y voit « une optique de renaissance identitaire en "terre d’islam" ». Elle est le constat de « l’impossibilité de faire souche au milieu d’un environnement discrédité pour son "impiété" ». Ils se plaignent de rester, aux yeux des Français, des musulmans ; mais que sommes-nous aux leurs, sinon des mécréants - des kouffars ?
« La hijra cristallise dès lors le plus haut niveau de désaveu de la société française », écrit encore Mohamed-Ali Adraoui. C’est un trait salafiste. Salafiste quiétiste, certes, c’est-à-dire qui ne se préoccupe pas de politique ni de révolution, mais salafiste tout de même. Dans cette optique, ce qu’ils ressentent comme islamophobie, c’est juste le fait que des Français… ne soient pas musulmans. Le Monde réussit ce tour de force, et de dénoncer une islamophobie française qui existe peu, et de dissimuler l’existence d’un islam rigoriste chez ces Français si bien assimilés.
L’islamophobie partout... et nulle part ?
Pour mieux relativiser le caractère religieux de la démarche, l’article précise que certains veulent migrer aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, pays non musulmans mais plus favorables que la France. C’est curieux, car le Sénat du Canada reconnaît dans le pays une « islamophobie omniprésente ». L’administration Biden entend déployer une « stratégie nationale de lutte contre l’islamophobie » aux États-Unis. « Une enquête [universitaire] révèle l'ampleur de l’islamophobie en Grande-Bretagne », écrivait Arab News, en 2022. Alors, qui travestit les faits ?
Attention : l’Arabe-intégré-discriminé-qui-fuit-la-France va être le sujet médiatique des prochaines semaines. Il y a quelques jours, un pigiste de Libé cherchait « des personnes diplômées noires, arabes, musulmanes qui réfléchissent à quitter la France en raison des discriminations ». Il a supprimé son tweet, les témoignages qui lui arrivaient émanaient surtout de jeunes femmes qui songent à quitter le pays en raison du communautarisme musulman qui y prospère. Un livre sort à la fin du mois : La France, tu l’aimes mais tu la quittes. Enquête sur la diaspora française musulmane (au Seuil). BFM TV, France Inter et consœurs vont nous expliquer que la France perd ses meilleurs éléments issus de l’immigration, diplômés, intégrés… Diplômés, peut-être. Intégrés, non, et c’est précisément la raison de leur départ.

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64 commentaires
Si seulement! Juste 2 mots : bon voyage.
Il n’y a que les idiots utiles de la bien pensance pour se persuader et vouloir nous persuader que tous les musulmans sont victimes d’islamophobie et ignorer que ceux qui sont vraiment assimilés à notre civilisation et vivent à la française sont en danger de mort car ils refusent de céder à la pression des islamistes radicalisés, surtout les femmes (refus du voile, de faire le ramadan …) ; je comprends parfaitement que ces personnes veulent quitter la France car elles ne supportent plus le communautarisme de leurs coreligionnaires.
Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, il faudra un jour parler de « remigration » de plusieurs centaines de milliers de personnes qui se trouvent clandestinement sur le sol de France (700 000 à 900 000 selon les estimations).
Les gauchistes aimant faire des comparaisons « douteuses » avec les années 30-40, rappelons leur que la France était occupée par « seulement » 40 000 hommes pendant l’Occupation, soit 20 fois moins !
Je ne parle que des clandestins.
Imaginez les dégâts provoqués dans la structure de la société française après 40 années de laxisme et de submersion migratoire, notamment depuis 1978 et le regroupement familial confirmé par le Conseil d’Etat.
et bien adieu et bon vent et surtout ne revenez pas !
Ils « songent » à partir. Pas d’hésitation possible, qu’ils partent. On n’est jamais aussi bien que parmi les siens.
Les élections approchent le RN monte dans les sondages. Il faut sonner le tocsin. Qu’ils partent donc, avant que l’on ne les oblige à le faire avec frères, sœurs, cousins, cousines. S’il y a une religion qui ne sera pas regrettée, c’est bien celle-ci. Malheureusement, je ne me fais pas d’illusions, la soupe est trop bonne en France, et les Français, quoi qu’ils en disent, bien trop généreux à leurs égards. Et puis des millions d’autres sont prêts à venir percevoir les subsides en tous genres. Les exploiteurs patronaux, les opportunistes politiques n’ont rien à craindre. Nous, si !
Qu’ils partent ….
Qui peut indiquer comment reconnaitre un bon musulman d’un mauvais. En voilà un bon renseignement. Un musulman tel quel est un adepte obligatoire du Coran et de façons intègre c’est sa loi sans cela il n’est pas musulman hors la loi coranique tout le monde ne s’y trompe pas n’est pas compatible avec la loi républicaine. La France pendant des siècles c’est fort bien passé du monde musulmans et dans l’avenir elle n’en aura pas besoin. Ne pas oublier qu’après guerre l’immigration principale était le monde du travail puis est devenus le regroupement familial, merci monsieur Giscard.
Encore une ruse pour se victimiser un peu plus car je ne crois pas qu’ils retournerons dans leur pays d origine ils sont trop bien ici. Ils resteront en France pays des aides sociales de l AME ,des logements sociaux d une grande liberté qu ils n ont pas chez eux, et surtout ils ont face à leur attitude conquérante un peuple prêt à leur remettre les clefs. Mention spéciale au torchon Libé qui commet des articles au niveau du caniveau et d une malhonnêteté hors concours.
Bizarrement on ne parle pas des Français expatriés (1,6 million officiellement, probablement 2,5 millions en réalité) qui ont choisi de quitter la terre de leur ancêtres. Les Français de 18 à 24 ans sont déterminés, à 54%, à quitter la France (Sondage OpinionWay du 21 décembre 2023). On en parle ? Non, bien sûr. Les Français de confession juive qui quittent la France pour des raisons de sécurité, on en parle ? Non, bien sûr. Ces questions font peur, les réponses bien plus encore. Que des Français issus de la deuxième, troisième, voire quatrième génération d’immigrés, qui n’ont pas su, pas pu ou pas voulu intégrer le mode de vie français, la culture française, l’histoire de France, veuillent encore et toujours vivre comme en Arabie au VIIème siècle, cela me parait anormal. Que ces mêmes personnes veuillent quitter la France pour un pays compatible avec leurs us et coutumes me parait en revanche normal et légitime, la France n’est pas un goulag, les citoyens y sont libres, ils peuvent aller et venir, partir et revenir. Combien de Français dits « de souche », souhaitent vivre comme au temps de Vercingétorix, de Clovis, ou réclament le retour de la Sainte Inquisition et des tribunaux religieux ? Pas beaucoup en vérité … même en cherchant bien. Combien de descendants d’immigrés italiens (dont je fais partie), s’habillent de toges découvrant le bras droit, couvrant le bras gauche, fixées par la fibule ? Combien d’entre eux appliquent encore le Droit Romain ? Assez peu, il faut le dire … (si vous en connaissez, faites-moi signe). Trouverait-on cela normal ? Je pense que non, le Droit Romain n’est pas plus compatible avec la République que la charia, encore que le Droit Français s’inspire davantage du premier que du deuxième (et on s’en félicitera !) Ils veulent partir ? Mais qu’ils partent ! Nous n’en mourrons pas.
Mais la porte est grande ouverte….
La remigration doit être rendu désirable par des incitations de toutes natures
J’ai l’impression que le nombre de femmes voilées n’a jamais été aussi important… Aujourd’hui je me trouvais sur le parvis de la Défense, où se trouvent les tours de quelques-unes des plus grosses entreprises françaises… j’ai effectivement eu l’impression d’être en terre d’islam…
Bon vent!
Et bien je leur dit ADIEU !!!
Mais les français ne les retiennent pas , bien au contraire . La France a accueilli de nombreuses populations qui se sont bien intégré , dont les descendants ne posent aucun problème non plus contrairement aux islamistes . Le problème avec l’islam c’est qu’ils refusent de s’intégrer et ne respectent pas notre religion , nos coutumes et surtout veulent nous imposer leur façon de vivre , ce qu’aucune autre population que l’on a acueilli n’a jamais fait , bien au contraire . Nous leur souhaitons un bon retour .
Vous avez tout à fait raison, des populations qui quittent leur pays d’origine pour venir en France et y perpétuent le mode de vie qu’ils ont fui, cela est incompréhensible. Ces gens n’ont rien à faire chez nous, ils ont fait une erreur qu’ils doivent corriger en rentrant chez eux.