[REPORTAGE] La Marche pour la vie fêtait ses cinquante ans

Dans la foule, une proportion importante de jeunes femmes se définissant comme « engagées pour la vie ».
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Ni les températures hivernales ni les insultes reçues sur leur chemin n'ont refroidi l'énergie des manifestants de la Marche pour la vie, ce dimanche 19 janvier. Dans une ambiance chaleureuse et festive, près de 3.000 personnes venues de toute la France se sont rendues sur la place du Trocadéro à Paris.

 

Dans la foule, une proportion importante de jeunes femmes se définissant comme « engagées pour la vie ».

 

« Ce qu'on regrette, c'est que l'avortement soit présenté comme la seule option pour certaines femmes », considèrent deux manifestantes, Hyacinthe et Odile. « On est là pour le droit des enfants à naître, et le droit des personnes âgées à vivre », poursuit Madeleine, une jeune étudiante.

 

Le projet de loi pour la fin de vie suscite, de fait, aussi des inquiétudes pour les intervenants qui se sont succédé à l'estrade. Philippe de Villiers, fondateur du Puy du Fou et ancien ministre, accueilli en triomphe, a marqué son opposition à ce projet de loi. « On appelle l'acte d'administrer une injection létale, la prolongation de soins. On appelle l'euthanasie, l'aide à mourir dans la dignité ! » a déclaré le Vendéen.

 

Un discours qui répond à une actualité. La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet souhaite voir ce texte débattu à partir du 3 février.

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Jean Bexon
Journaliste

Vos commentaires

19 commentaires

  1. Si j’habitais en Ile de France, où à proximité ! Je participerais tous les ans, à cette marche pour la vie ! Cette marche pour la vie, a tous mon soutiens et tous mon appuie ! Hervé de Néoules !

  2. Euh, d’après mes informations 15000 manifestants pour les organisateurs qui avaient mis en place un filtrage avec comptage des passages individuels, pas 3000. On croirait lire dans cet article les chiffres de la préfecture de police.

  3. je suis certain qu a rebours de l abominable C 8 france inter , quotidien, france info vont faire un reportage ou les pros et les anti « marche pour la vie  » s exprimerons ,bien sur dans des conditions équanimes sinon ils savent que l arcom veille

  4. Si la loi fin de vie passe, une personne qui sera coupable de ne pas avoir empêché quelqu’un de se suicider de façon délibérée ne sera plus pénalement condamnable.

  5. Quel effroyable argument que clamer à mourir dans la dignit.. Les seuls morts indignes que je connaisse sont les terroristes islamiques du Bataclan qui ont actionné leur ceinture explosive ou autres kamikazes de ce genre.

  6. En dehors de tous ces débats passionnés et peu passionnant sur ce sujet, j’aimerais sérieusement que les médias et Aurore Bergé puissent oser de lever un tabou : celui de l’avortement forcé ! En effet, très nombreuses sont les femmes ayant recours à l’IVG à la suite de pressions exercées par leur entourage ! J’en connais personnellement. Et puisque l’IVG est une liberté garantie d’après la constitution, s’il est recouru à la suite d’un ordre reçu, c’est donc une atteinte grave à cette liberté garantie. Et je suis certain que Aurore Bergé trouve cela aussi inadmissible que moi mais elle elle se tait sur ce problème !

  7. L’avortement et la fin de vie sont des sujets tellement intimes, personnels et privés qu’on ne devrait laisser le droit de légiférer à personne, mais de permettre à chacun d’assumer ses choix de partir ou rester ou refuser de donner la vie.
    Qu’est-ce qui pousse à ce point certains de nos concitoyens, souvent peu capables de gérer leur propre vie de vouloir régenter celle des autres ?
    Comment une femme peut-elle défiler pour interdire à une autre femme de vouloir avorter ou à une personne qui souffre de vouloir y mettre un terme ?
    Le monde tournerait pas plus mal si les gens s’évertuaient à ne se mêler que de leurs propres affaires !

    • Il me semble que vous prônez l’individualisme, mais la société dans laquelle nous vivons, nous rend interdépendants les uns des autres, par le biais des protections sociales, que je sache l’IVG est remboursée par la sécu et qui finance la sécu: c’est tout le monde, y compris celles qui utilisent des méthodes préventives à la grossesse.

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