Rapport sur le financement de l’enseignement privé : un « brûlot » contre les écoles catholiques
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« Obsolescence et dérives d’un système ». Ce mardi 2 avril, deux députés, Paul Vannier, élu de La France insoumise (LFI), et Christopher Weissberg, membre de la majorité présidentielle, ont rendu public leur rapport sur le financement public de l’enseignement privé. Ce document, qui s’inscrit dans la lignée du rapport au vitriol publié par la Cour des comptes en juin dernier, sonne une nouvelle charge contre les établissements privés, régulièrement ébranlés par les polémiques et accusations idéologiques. Si les deux parlementaires assurent ne pas vouloir déclencher une nouvelle « guerre scolaire », leurs propositions, notamment celles portées par l’élu insoumis, pourraient contraindre les écoles privées.
« Quarante ans d'omerta » ?
Des accusations, parfois graves, sont portées contre l’enseignement privé. Depuis plusieurs jours, Paul Vannier, qui se défend pourtant de vouloir rouvrir la « guerre scolaire », assure la promotion de son rapport sur le financement public de l’enseignement privé. « Fraudes », « système quasiment hors de contrôle », « laxisme », « détournement de fonds »… Tous les qualificatifs semblent bons pour jeter l’opprobre sur les établissements privés. Déjà, en janvier, en pleine polémique sur la scolarisation des enfants d’Amélie Oudéa-Castéra, ancien ministre de l’Éducation nationale, le député insoumis multipliait les attaques - près d’une vingtaine de tweets - contre le collège Stanislas, établissement catholique sous contrat. Il appelait alors le Premier ministre à rompre le contrat qui lie le lycée parisien à l'État. Ce 2 avril, encore, face à ses collègues de la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, Paul Vannier réitère ses attaques. Il dénonce à nouveau un « système hors de contrôle », soupçonne un certain favoritisme au profit des écoles catholiques et remet en cause le système de nomination du secrétaire général de l’enseignement catholique. Pour remédier à ces « dérives », l’élu propose notamment, d’une part, de flécher les dépenses publiques attribuées aux établissements privés et ,d’autre part, de créer des sanctions - notamment un « malus » - pour les « établissements privés contribuant à la ségrégation scolaire ». « Après quarante ans d’omerta, face aux dérives actuelles, il est temps de revoir le système », assène-t-il.
À ses côtés, Christopher Weissberg, co-rapporteur, tente tant bien que mal de temporiser. S’il ne reprend pas à son compte le terme d'« omerta », il appelle lui aussi à contrôler davantage les financements publics attribués à l’enseignement privé. Mais, loin des attaques de son collègue contre le privé, le député Renaissance concède que c’est la dégradation du système public qui explique en grande partie la fuite des familles vers le privé. À rebours de Paul Vannier, qui se dit favorable à la rupture des contrats d'écoles privées, Christopher Weissberg préfère mettre en place une échelle de sanctions progressives contre les établissements privés qui ne respecteraient pas leurs obligations, sur laquelle la rupture de contrat constituerait le dernier échelon. Le député, enfin, refuse de s'attarder sur le cas particulier de Stanislas, à l'inverse de son co-rapporteur qui fait de cet établissement son cheval de bataille.
Un « brûlot » contre l'enseignement catholique
Face à cette énième offensive, l’enseignement catholique avait prévu sa riposte en amont. Le 27 mars, lors d’une conférence de presse, Philippe Delorme, secrétaire général, prédisait déjà un « rapport parlementaire à charge ». Face aux journalistes, il pointait du doigt les « fantasmes autour de prétendues opacités de financements. […] Le financement de l’enseignement privé sous contrat n’est pas opaque. Il est transparent. On ne cache pas des donateurs milliardaires qui nous financeraient de façon occulte. » Et sur la question de la ségrégation socio-scolaire, principal argument des opposants à l’enseignement privé, il rétorquait, à nos confrères du Monde : « À Paris, Stanislas n’a rien à envier à Henri-IV. L’enseignement catholique est bien plus divers que les caricatures qui en sont faites. […] Il ne faut pas réduire l’enseignement catholique à Paris. En Bretagne, par exemple, où nous scolarisons près de la moitié des élèves, il y a une vraie mixité sociale et scolaire. » Philippe Delorme ajoute, par ailleurs, que l’enseignement catholique s’est toujours tenu à la disposition des contrôles, allant même jusqu'à en réclamer.
Après la présentation du rapport, Roger Chudeau ,membre de la commission, député du Rassemblement national, a, à son tour, dénoncé un « brûlot », un « rapport à charge ». L'ancien inspecteur de l'Éducation nationale regrette tout d'abord les « incohérences », voire « les profondes divergences » du rapport, écrit par deux élus en désaccord sur la situation scolaire. S’il reconnait, ensuite, qu’un contrôle permettrait de s’assurer de la bonne utilisation des financements publics, il accuse le rapporteur insoumis d’être l’auteur « d’affirmations hasardeuses, de nature clairement idéologique, contre les établissements catholiques ». Il déplore également que le député fasse de l’enseignement catholique, « un bouc émissaire » pour détourner l’attention de la dégradation du système d'enseignement public. Un sentiment partagé par sa collègue Annie Gennevard, élue Les Républicains, qui se dit « choquée » par ce rapport, tant sur le fond que sur la forme. Elle dénonce, ainsi, « l’obsession de La France insoumise qui pense que chaque euro dépensé pour le privé se fait au détriment du public ». Et elle signale le « biais idéologique » de ce document qui pourrait donner naissance, dans les prochaines semaines, à une proposition de loi du groupe La France insoumise.
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52 commentaires
C’est assez normal que les écoles privées soient critiquées parce qu’elles enfreignent un principe cher au public : « pas d’élitisme » or dans le privé c’est l’inverse on cherche à faire des élèves possédant un savoir à la fin de leurs études. Lorsqu’on regarde les députés LFI on se rend bien compte de ce que veut dire pas d’élitisme.
Incapable de remettre à flots l’enseignement public, la macronie s’attaque au privé sous contrat, qui fonctionne à peu près correctement, même s’il existe ici où la quelques tentations wokistes.
Il y a un bon et un mauvais. Avec la macronie alliée à la France insoumise, on risque d’aboutir à deux mauvais.
Le gouvernement peut se préparer à « gérer » un million de manifestants (minimum !)
Il y a 40 ans ce fut un grand combat auquel j’ai participé avec ma fille, nous sommes prêts à recommencer.
Ce qui me surprend, ici comme pour d’autres sujets d’indignation, c’est la passivité des français à notre époque. Il y a eu mai 68, sous F. Mitterrand, 2 millions de personnes (dont moi-même…) étaient descendu dans la rue en bloquant les grandes villes pendant quelques heures pour sauver l’école privée, le gouvernement avait reculé. Aujourd’hui, le fascisme d’opinion a pris le Pouvoir, et je ne vois guère de résistants, pas de Jean Moulin pour nous sauver. Nous ne serions donc plus les mêmes ?
Il serait bon de rappeler que la charge financière d’un enfant dans le privé est très nettement inférieure à ce qu’elle serait s’il était dans le public.
Autrement dit, l’enseignement privé permet à l’Etat de faire de substantielles économies.
Mais ce qui marche et coûte moins cher rend malade ces députés destructeurs payés grassement de surcroît avec nos impôts.
D’évidence, les fonds privés ne sont pas à charges de l’Etat et qui devrait s’en réjouir.
Ces médiocres privilégiés sont-ils donc trop sots pour comprendre ce qui intéresse les Français dans le domaine de l’instruction de nos enfants ? Une équation toute simple permettrait de faire toute la lumière et d’évaluer les compétences tant de l’enseignement public que de l’enseignement privé :
– que coûte au con-tribuable un élève pris en charge dans le public et que coûte au con-tribuable un élève instruit par l’école privé ?
– quels niveau d’instruction pour les élèves pris en charge dans le public et quel niveau d’instruction pour les élèves pris en charge par le privé ?
On peut aussi supposer que l’école privé étant sous la loupe de la police rouge ont tout intérêt à présenter des résultats les meilleurs possibles. Quant aux comparaisons entre écoles privées catholiques et musulmames, on peut se demander au nom de la tolérance et de la guerre à la discrimination : quelle proportion d’élèves musulmans, juifs, … dans les établissements privés catholiques ? Quelle proportion d’élèves catholiques ou juifs dans les établissements privés musulmans ? Juste pour voir où l’on trouve le plus de tolérance et le moins de discrimination. Peut-être faudra t’il imposer le même taux de diversité dans tous les établissements privés ?
Que les Français se mobilisent comme lors des précédentes attaques…Ils n’y arriveront pas.Battons nous.
Vannier a beau se défendre de vouloir rouvrir la « guerre scolaire », c’est exactement ce qu’il cherche !
La ficelle est énorme !
Que pensent nos insoumis du financement des écoles coraniques. Eton ant pas un mot. Ces insoumis ne sont que des traitres à la nation française.
J’aimerais bien savoir dans quelle école ces fanatiques mettent-ils leurs enfants ? En supprimant les aides publiques, ceux qui auront les moyens de laisser leurs enfants dans ces écoles, n’est-ce pas une manière de rester entre soi, les privilégiés ? Et que dire de toutes ces subventions publiques versés à des associations sans aucun contrôle !
Au lieu de s’inspirer de ce qui marche, notre élite continue à promouvoir le « nivellement par le bas »….. comme si leur but était de maintenir le peuple dans la médiocrité : il est vrai que pour dominer un peuple, il faut déjà l’abêtir, ensuite lui faire peur et enfin le culpabiliser (méthode qui fonctionne, à de rares exceptions) depuis 5000ans..
Hélas vous avez certainement raison
Vous parlez de notre élite à propos des élus, très mauvaise interprétation d’une élite, vous dites ensuite « comme si leur but…. » non c’est la réalité ces élus par défaut d’une abstention record en France sont en train de nous maintenir dans la médiocrité, réagissons incitons par tous les moyens a faire voter les 40/50 % d’abstentionnistes.
Les Francocides islamo-gauchistes de la Nupes ne s’y trompent pas et parallèlement la destruction de l’éducation nationale où certains mots allusions représentations de viennent interdites du coup plus d’éducation au minimum même les propos diffamatoires ou provoquant à la discrimination (le spectre est large) qu’ils soient en privé ayant attrait contre islamo-gauchistes ou rapprochés voir même dans les contributions comme celles-ci deviennent des délits, punis d’une amende de 3750 €
Ils ont détruit l’école publique et ne tolèrent pas le succès de l’école privée.
C’est la même chose avec les hôpitaux déficitaires et les cliniques privées, avec les caisses de retraite, etc..
Ce député de la france insoumise, sait il que les parents des enfants qui étudient dans le privé, paient des impôts et par là même le financement du privé sous contrat n’est qu’une réallocation de ces dits impôts.
Pas facile d’être en tête des classements de réussite au examens, nos socialistes et gauchistes ont une culture de la médiocrité et de la réussite sociale non par le travail mais par les avantages de la diversité et la baisse constante du niveau moyen ….
Dans le privé l’enseignement est de qualité et surtout les conditions de travail très favorables : pas de profs menacés , pas de voiles , des élèves bien éduqués et respectueux face aux enseignants et aux autres élèves . Elèves et enseignants y sont en sécurité . Beaucoup moins coûteux également parce que personne ne saccage ou détériore le matériel ni les locaux ou le mobilier . Au lieu de vouloir saboter cela il ferait mieux de se demander pourquoi tant de parents préfèrent mettre leurs enfants dans le privé . ne pas oublier non plus que l’école publique coûtent beaucoup plus chère aux oarents qui travaillent à deux parce qu’ils paient pour les autres . Dans le privé le prix d’un repas est le même pour tous cherchez l’erreur .