Rapatriement de migrants en Colombie : Trump invente l’OQTA. Et ça marche !
Pour la France, les solutions existent, encore faut-il avoir de la volonté. Et du courage !
Une semaine et quelques minutes. Une semaine de mandat de Donald Trump, qui a déjà été plus efficace que quatre ans de Biden, et vingt minutes chrono pour tordre le bras du président colombien, qui refusait de reprendre ses immigrés illégaux. En signant des executive orders (l’équivalent de nos décrets) à tour de bras, le président nouvellement élu a dynamité la structure de l’État profond qui avait tout tenté pour l’empêcher de gouverner entre 2016 et 2020. Parmi ces décrets présidentiels, il y en a quelques-uns sur le rapatriement forcé (qui se dit deportation, sans accent, en anglais, mais n’a pas grand-chose à voir avec le Vel' d’Hiv', désolé les gars) des immigrés illégaux. Et c’est là que ça devient drôle.
Un avion américain devait se poser à Bogota, capitale de la Colombie, du narcotrafic et des règlements de comptes à la tronçonneuse, pour y déposer des migrants, renvoyés des États-Unis par la volonté expéditive du nouveau président américain. Le président colombien (de gauche) Gustavo Petro, après s’être indigné sur X du traitement réservé aux migrants, avait refusé d’accueillir l’avion de l’Oncle Sam, alors que celui-ci avait déjà décollé. Une sorte de jurisprudence algérienne, si on veut. Mais justement… ça ne s’est pas vraiment passé comme prévu. Donald Trump a immédiatement imposé des droits de douane exorbitants de 25 %, prévoyant de les faire passer à 50 % une semaine plus tard. Le train de sanctions américaines comportait également une interdiction d'entrée aux États-Unis et une révocation des visas pour les responsables du gouvernement colombien, ses alliés et ses partisans ainsi que des « inspections renforcées » à l'entrée pour tous les ressortissants colombiens et les marchandises en provenance de ce pays, selon la déclaration officielle du Département d’État. Voilà !
Macron n'est pas Trump
Une heure plus tard, le président Petro envoyait son avion présidentiel aux États-Unis pour s’assurer que les expulsions de migrants se dérouleraient avec humanité. Il levait son interdiction pour que l’avion puisse se poser. Et, en dépit de la publication d’un discours anticolonialiste de carnaval, destiné à son électorat, et de sanctions risibles (« nous aussi, nous allons vous taxer à 25 % »), la Colombie a plié. Trump, en guise de signe de victoire, a publié une photo de lui, générée par IA, où on le voit en costume trois pièces de flanelle rayée, coiffé d’un Borsalino marron (pour ceux qui se demandaient à quoi ressemblait la garde-robe d’un chef d’État solide…). Message reçu 5 sur 5 : on a compris qui était le patron.
Alors, bien sûr, on aura beau jeu de dire que l’Amérique n’est pas la France. On aura, surtout, compris que Macron n’est pas Trump. Il y a des noms cliniques, pour qualifier le goût, chez ceux qui sont chargés (mais par qui, au juste ?) de présider à nos destinées, de se faire humilier. On a tendance à oublier que tous les États, et surtout certains d’entre eux, ne connaissent que le rapport de force, généralement habillé en diplomatie - mais de moins en moins… Pour la France, les solutions existent : fin des visas, fin de l’aide au développement, fin de l’AME, dénonciation des accords bilatéraux, droits de douane (nous aussi, on peut !)… Il n’y manque qu’une seule toute petite chose : la volonté. Et la source de cette volonté, elle, semble perdue depuis longtemps sous nos latitudes. Autrefois, on appelait ça le courage.
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV
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Il faut faire des confettis avec le cordon sanitaire
72 commentaires
Bon diagnostic,
le Monarc en toc souffre effectivement de tocs.
Il faut le comprendre, il ne peut pas être partout, tant il tchatche avec des wesh-frérots sur TikTok.
Il devrait peut-être s’auto-censurer, ce presque anagramme d’Arcom.
Il a l’argent, on a le temps, tic-tac, tic-tac
La réponse française anticipée et adoubée par une majorité du peuple, le FRONT RÉPUBLICAIN…Ahahah !
Ceci est une grave erreur d’appréciation. Depuis 60 ans, nos gouvernants ne manquent pas de courage pour malgré tous les problèmes que procure l’immigration de masse, s’obstiner à laisser venir en France toujours plus de migrants. Quel courage ils ont pour culpabiliser les français récalcitrants en les traitant de racistes et d’islamophobes. Quel cran ont certains pour qualifier la colonisation de « crime contre l’humanité » afin de blâmer les français et leur faire accepter une immigration massive en retour. Alors que Trump sanctionne les pays récalcitants à la reprise de leurs migrants, il ne faut pas manquer d’air à Bruxelles pour infliger 20.000 € d’amende par migrants non accueilli. Il ne fallait pas avoir peur pour dire que nous avions besoin de main d’oeuvre étrangère lorsque nous fermions des usines et que nos 6.000.000 de chômeurs n’avaient qu’à traverser la rue. Il ne faut pas avoir froid aux yeux pour tacquiner la Russie à propos de la guerre en Ukraine. Ce n’est pas une question de courage et toutes les solutions que nous pourrions leur proposer ne leur conviendraient pas car ils veulent davantage de migrants.
N’est pas Trump qui voudrait. Le président américain est un grand manager d’entreprise et non un énarque français plein de théories lesquelles en pratique deviennent des fiascos. Pas de comparaison possible avec nos fantoches politiques.
Ne pourrait-on pas le louer pour 15 jours en France. Car c’est le délai normal envisageable pour solutionner nos problèmes en by-passant ce boulet d’Etat de droit qui paralyse la France depuis des décennies.
je crois que nous pouvons remercier le président Colombien de nous avoir aidé à démontrer ce qu’ii est possible de faire.
E.Macron est Européen,avant tout…Président élu par défaut en des circonstances particulières…Il a démontré par le » Tout-et-son-contraire » qu’il n’était qu’un acteur développant ses « phrasés » pour ses fidèles(autour de 20%) et auprès de ses « amateurs » versés dans une idéologie…de gauche.
Les Tribunaux Administratifs ont beau jeu de prescrire l’OQTF de nombreux délinquants : Ces Magistrats savent bien que ça conduira pas les meurtriers hors de nos frontières, protégés qu’ils sont par les Syndicats véreux que l’on sait
Trump a le poids des États Unis d’Amérique, grande efficacité, nous aussi en moindre mesures mais efficace et çà pourrait marché mais chez nous nous avons un cotre pouvoir par des étrangers et issus d’étrangers bien plus important qu’annoncé, même Mélenchon nous l’a bien dit et là le pouvoir en a trop peur.
Courage …nos politiques ignorent ce mot …eux c’est copinage ,fric ,avantage et destruction .
La France n’est pas les USA, elle ne pèse rien, elle est soumise à l’Europe de Maastricht laquelle est soumise aux USA…Nous avons tous les envoyés de Davos, de la French American Foundation, du Bilderberg et du « Siècle » au pouvoir depuis 40 ans…et quand un autre espoir se lève, vite, à BV comme ailleurs on agite les « coucous » à la mode Zemmour…
Incroyable mais vrai quand on veut on peut.
Je pense que des mouvements émeutiers de la rue arabe dans beaucoup de villes les terrorisent.
En France,on aurait d’abord fait un débat, suivi d’une pré-reunion évoquant le sujet à traiter,pour ensuite le remettre à plus tard en le soumettant à une sous-commission préfigurant la réunion principale pour passer cela à la commission des lois à l’assemblée législative,puis le sénat,puis retour à l’assemblée, tout en ayant consulté les spécialistes en »droits de l’homme » pour sa conformité,puis en veillant que ça ne soit pas contré par le conseil d’État et pour finir par le conseil constitutionnel.Puis viendra enfin le temps de la loi, promulguée par le Président de la République, suivie des décrets d’application pour la mise en œuvre de cette loi qui ne sera en plus jamais appliquée. Alors quand je vois Trump,je le bade.
T’as oublié le passage par les zinstances bruxelloises…
Hier soir, sur CNews, un intervenant ou intervenante, a cité les pays qui refusent de reprendre leurs ressortissants délinquants. Tous reçoivent, généreusement, l’aide au développement de la France et en premier lieu bien sûr, l’Algérie qui par ses richesses n’en a nul besoin mais qui sert, certainement, à gonfler outrageusement le compte en banque des oligarques.
Ça fait plaisir de vous lire !