Quoi de neuf, chez les écolo-féministes ? Malthus !

« Avoir un enfant, c’est un choix politique », martèle Alice Rallier, dans les colonnes du Parisien. Cette militante de la cause dénataliste explique que le jour où elle s’est fait ligaturer les trompes a été « le plus beau jour de [s]a vie, c’était génial ! », car « après des années de pilule, de préservatifs, j’en avais marre de la sexualité sous plastique. J’étais en burn out contraceptif ».
«Avoir un enfant, aujourd’hui, c’est un choix politique. Les couples devraient mieux réfléchir, se poser simplement la question d’en avoir ou pas», estime Alice Rallier
Comme elle, ces militants se réjouissent de la baisse de natalité en France ➡️ https://t.co/xa1Df1Jjz2 pic.twitter.com/iEY6FBbb1v
— Le Parisien (@le_Parisien) October 25, 2023
Est-elle la seule femme volontaire pour s’infliger une mutilation irréversible lui interdisant, désormais, d’avoir un enfant ? Non, car depuis quelques années, un mouvement de fond, discret d’abord puis de plus en plus patent, apparenté à la mouvance féministe, prend de l'ampleur : ce sont les child free.
Ainsi, Solveig, âgée de 29 ans, emploie peu ou prou les mêmes expressions sur le plateau de FranceTV. Elle raconte s’être offert sa stérilisation comme cadeau d’anniversaire, « le plus grand cadeau que j’ai eu ». Pourquoi ? demande la présentatrice. « Parce que c’était une hantise pour moi, j’ai eu une hantise d’avoir un déni de grossesse. » Elle insiste : « Ce n’est pas un non-désir d’enfant, c’est un désir de non-maternité. Je n’ai jamais aimé m’occuper d’enfants. […] La grossesse n’est pas du tout une expérience que j’ai envie de vivre : ça se termine avec un accouchement, donc c’est encore pire, c’est pas de la peur, c’est du dégoût. »
Acte politique
Dans une vidéo réalisée par Konbini, Artoise Bastelica, journaliste et streameuse, raconte le même parcours. « Je me suis fait ligaturer les trompes parce que je suis sûre et certaine que je ne veux pas avoir d’enfants […] C’est irréversible. » Fanfaronne, elle explique que « c’est totalement remboursé par la Sécurité sociale, rien à payer, rien à avancer ». Selon ses calculs, si elle avait dû prendre en charge le coût cette opération, celle-ci aurait coûté 6.000 euros. On se permettra de rappeler qu’il s’agit d’argent public, donc du fruit de nos impôts.
Elle poursuit, tout sourire et pleine d’assurance du haut de ses 23 ans : « Je ne me suis jamais imaginée mère, jamais. » Le pour et le contre ? « Ça allait me libérer, je ne voulais plus avoir à penser à ma contraception, j’allais pouvoir me libérer de ce poids de la maternité même d’un point de vue de la pression sociale. [...] J’ai aussi beaucoup été effrayée par ce qui s’est passé aux États-Unis et par le fait qu’on soit revenu sur le droit à l’avortement. Et je me suis toujours dit, si un jour, en France, on est confronté à ça, au moins, moi, j’aurai sauvé ma peau. »
Belle bascule dans l’irrationalité quand une militante explique sauver sa peau parce qu’elle s’empêche définitivement de donner la vie ! Voilà qui infirme magistralement ce que dit Alice Rallier dans Le Parisien : ici, c’est bien la décision de ne pas avoir d’enfant qui est un acte éminemment politique.
Liberté individuelle
Pourquoi une telle pulsion suicidaire se propage t-elle dans notre société ? Bettina Zourli, à l’origine du mouvement Childfree, explique, dans une interview, que, pour elle, c’est avant tout une expression ultime de sa liberté individuelle, une consécration de ses désirs et de ses envies comme seule norme de sa vie en couple comme en société.
L’individualisme forcené des sociétés occidentales couplé à un hédonisme débridé a mené inévitablement à une forme de mutation anthropologique de l’instinct vital. Dans la maternité, explique-t-elle, « il y a du désir viscéral biologique et de la construction sociale autour de "qu’est-ce que ça veut dire, réussir sa vie" pour une femme ». Elle entend raccorder « tout ça au mouvement féministe : dans mon cas, il y a l’idée que l’utérus, le ventre dit féminin, en tout cas les organes qui servent à la reproduction, il y a quand même tout un héritage patriarcal là-dessus. Aujourd’hui, quand tu es une femme, faire un enfant, c’est la porte ouverte à l’exacerbation potentielle des inégalités dans le couple mais aussi au travail, à une précarisation. »
Individualisme, hédonisme, « mon corps, mon choix », refus d’une maternité vue uniquement sous l’angle « sacrificiel », sont-ce les seules raisons de cette grande peur de l’enfant, à naître et à élever ? On peut bien sûr évoquer la société postmoderne toujours plus matérialiste (le corps n’est qu’un outil, un instrument de plaisir), conséquence de la déchristianisation ravageuse des cinquante dernières années ou encore le triomphe totalitaire du désir.
Éco-anxiété
Mais il faut, aujourd’hui, compter avec l’éco-anxiété, cette peur presque millénariste d’une crise climatique - de toutes les crises, d’ailleurs - et les supposés ravages de la famille sur l’empreinte carbone. Pour Alice Rallier, militante de l’association Démographie responsable, la décroissance de la population est la condition sine qua non de la sauvegarde de la nature. Ne pas avoir d’enfant serait donc un choix politique. Mais pourquoi respecter l’environnement ? À qui transmettre la nature et en confier le soin, si ce n’est à ses propres enfants ?
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50 commentaires
Pauvres femmes ! Et demain sera encore pire pour elles !!
Toutes ces « dénatalistes » ne méritent pas d’être nées. Leurs mères respectives auraient, pour le coup, dû se faire ligaturer les trompes plutôt que de mettre au monde des nullités aussi crasses.
Excellent article et excellente conclusion. Décadence…
Decadanse…Reprenons le livre de Patrick Buisson qui nous explique avec brio et clarté comment la « Gauche » a méthodiquement mis en place des lois « anti-vie »
Comment s’étonner que, maintenant, certains se targuent de protéger la planète mais s’acharnent à nier la vie !
Si ces gens-là, ne veulent pas se reproduire, ce n’est peut-être pas forcément plus mal!! Ça évitera d’apprendre à leur « non-progéniture » les débilités sortant de leurs cerveaux malade !
« Individualisme, hédonisme, « mon corps, mon choix » », elles n’ajouteront certainement pas « mes faiblesses, la satisfaction de mes bas instincts ». Car il faut certainement du courage pour supporter un bambin puis le mettre au monde. Un courage qui doit surmonter le doigt qui vous pointe » vieux jeu », qui vous stigmatise « hors jeu » , qui vous méprise « elle a le courage, je ne l’ai pas » mais un courage qui se satisfait du babillement de l’être conçu, une réussite humaine, un exploit produit d’une nature indéchiffrable. Une reconnaissance du surnaturel, entre deux bras. Un gazouillis qui se révèle « je suis là ».
Oui : un exploit et un émerveillement qu’elles ne connaitront pas . Pauvres branches déssèchées !
Des réactions tellement infantiles et si graves face à l’humaine nature laissent pantoise..C’est sidérant .Voilà où a fini par mener le vagabondage sexuel de plusieurs générations.
Quand une société finance la mort de ses citoyens (avortement, euthanasie) ou le refus de la vie, elle n’a plus qu’à disparaître. La France est en bonne voie.
Ne pas vouloir d’enfants est un choix personnel et devrait rester du domaine privé.
Quel besoin d’en faire la propagande ?
C’est effrayant de voir le pouvoir des idéologues sur les esprits. J’imagine que les mêmes sont pour l’immigration et sanctifient le taux de natalité des autres Continents. Il faut en finir avec le Wokisme.
Une nouvelle dinguerie , que ne ferait on pas pour sortir un bouquin et passer à la télé ?
Ne pas faire d’enfants ? L’Afrique s’en charge.Et pour éviter de plomber encore plus les comptes de la SS , gardez les genoux bien serrés.
Il faut relativiser. Ces personnes sont ultraminoritaires, mais font beaucoup de bruit. En fait bien plus nombreuses sont les femmes qui veulent à tout prix des enfants, d’ou le nombre exponentiel de PMA, voire de GPA.
Les hommes aussi veulent des enfants !
Votre propos est une blague ? ! … Quelles sont les « structures » de ceux qui ont recours à la GPA ? … La Famille est en train d’exploser car ce sont les « structures ultraminoritaires » qui achètent les enfants ! …
Votre « relativisation » est en train de fermer les yeux face à cette décivilisation ! …
Je ne suis pas sûre que remplacer des familles hétérosexuelles standard, avec Papa et Maman, par des familles homosexuelles soit sans conséquences pour notre société.
Une précision si vous permettez : la ligature des trompes n’est pas irréversible. Un de mes amis gynécologue peste suffisamment sur le temps qu’ il passe à reconstituer ces fameuse trompes. D’autre par, la guerre civile perlée me semble plus inquiétante que le climat
Ces gauchistes déguisés en écolos feraient mieux de pointer le vrai problème. Je veux parler de la démographie folle de la plupart des pays du Tiers Monde et même de celles des Africains de papiers français.
Une exemple : l’Afrique compatit environ 150 millions d ‘habitants en 1900 et de nos jours ce continent à la dérive dépasse les 1, 3 milliards.
Pour rigoler, il est vrai de dire que les continents dérivent ! Mais cette fois vous ne parlez pas de la même dérive et il est certain que le continent européen est en pleine dérive ! Il pourrai même passer sous le continent africain et disparaitre sous celui-ci ! Vous me suivez , j’en suis certain !
Très belle conclusion . Ces illuminées égoistes oublient que ce sont nos enfants qui paieront leurs retraites , qui s’occuperont d’elles en hôpital ou en ehpad . Quoi de plus merveilleux que de donner la vie , d’accompagner un enfant à chaque étape de sa vie et enfin quel bonheur d’être entouré de petits enfants . Comme ça doit être triste de vieillir seul .
Sinon 6 mois au Darfour avec les populations autochtones devrait remettre ses folles dans le droit chemin …ou dans bidonville à Delhi… folie de bobo occidentaux !!!!