Proposition de loi sur la fin de vie : création d’un « droit à l’aide à mourir »
Un droit adopté par 75 voix pour et 41 contre.
Ce samedi 17 mai, l'examen de la proposition de loi relative au « droit à l’aide à mourir » s'est poursuivi à l'Assemblée nationale. Les députés ont notamment adopté, par 75 voix pour et 41 contre, l'article 2 qui donne la définition de ce droit : « Le droit à l’aide à mourir consiste à autoriser et à accompagner une personne qui en a exprimé la demande à recourir à une substance létale, dans les conditions et selon les modalités prévues. » Par cet article, l’aide à mourir devient donc un acte autorisé par la loi.
Par ailleurs, les députés ont adopté un amendement du gouvernement précisant que l'administration par un médecin ou un infirmier du produit létal ne sera possible que lorsque le patient « n’est pas en mesure physiquement d’y procéder ». Catherine Vautrin, ministre de la Santé, a déclaré dans l'Hémicycle : « La position du gouvernement, c’est de dire [que] le principe, c’est l’auto-administration ; l’exception, c’est l’accompagnement. ».
Le député Rassemblement national Christophe Bentz s'est insurgé contre cette notion d'aide à mourir : « Administrer une substance létale, en quoi est-ce que ça peut être une aide ? Ce sera toujours administrer la mort. » De son côté, le député LR Philippe Juvin, par ailleurs médecin, s'est inquiété, en rappelant que « l'aide à mourir, cela existe déjà. Et tous les médecins, toutes les infirmières font de l'aide à mourir. Nous aidons à mourir sans provoquer la mort. »
Les débats sur cette loi reprennent ce lundi 19 mai. Plus de 1.700 amendements doivent encore être étudiés.
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Il faut faire des confettis avec le cordon sanitaire
64 commentaires
Ne laissez pas vos parents dans les EPADH car pour eux ça sera la fin assurée
Mais où sont tous les députés pour une loi dont on nous rebat les oreilles depuis deux mois ? On a même parle de référendum. Moins de 20% pour décider que les médecins et infirmiers vont faire les vétérinaires et achever les patients ?
Comment peut-on adopter une loi avec aussi peut de votants, il faudrait peut être que l’Assemblée revoie sa copie ? 21 % de présents pour voter « une loi sur la fin de vie », de qui se fout-on si ce n’est que de souligner que les 79 % restants n’en ont rien à faire. On ne doit pas adopter une loi s’il n’y a pas une majorité de votants soit 289 députés minimum ! Ils ne sont pas payés pour être en vacances ! Et on ne fait pas voter en douce.
Pourquoi si peu de députés présents ? l’absentéisme à l’assemblée en dit long sur la conscience politique de nos élus !
Il me semblait qu’il y avait 579 députés ( + – des poussières) , non ? Les autres avaient piscine ?
Vous voyez bien que ce troupeau de fainéants n’a d’existence que pour se servir grassement sur le dos des CONtribuables. Ils sont bien trop nombreux dans toutes ces hautes terres nationales mais aussi locales, il ne faut pas les oublier ces derniers car tout aussi dangereux pour la société.
Il faut écouter la déclaration du sinistre Touraine, qui fut toujours un ardent promoteur d’une loi sur « la fin de vie », qui se félicite par avance de ce qu’un succès même limité constituera « le pied dans la porte » pour étendre toujours plus le champ d’une telle loi.
Pour ceux qui ont une pathologie à soins intensifs, il va leur falloir faire attention à ce qu’ils diront à leur médecin référent, car, cela pourrait être interprété comme une invitation à recevoir une injection genre finale, …pour vous soulager. Ainsi, aller à l’hôpital perd de son coté sanctuaire, et va devenir un exercice de haute voltige pour exprimer ses maux ….en feignant de ne pas les avoir, parce que…. »Nous affons quelque Jose pour fous, betit monsieur, ou betite madame « Avec l’accent de Francis Blanche, dans « Babette s’en va en guerre »… …..Ainsi, si vous souffrez, dites leur… »Non, je ne souffre pas, tout va bien !!!!! Je passais par là ….et je m’suis arrêté, en passant ! »
Le Social Socialisme à la Germanique
La chasse aux « vieux » est ouverte!
Le député Christophe Bentz m’a ôté les mots de la bouche. Parler « d’aide à mourir » c’est tordre les mots (mais la gauche en est coutumière). En fait c’est « provoquer la mort ». Mais c’est sûr que dit comme ça, c’est mal. Dit comme eux, c’est bien. Bref, on camoufle un meurtre en un service altruiste. Cela s’appelle « pécher contre l’esprit ».
c’est de l’assassina !!!!
Non! A goche c’est de la charité.
Exact..surtout quand ça s’applique aux autres…
EUTHANASIE FIN DE VIE
Rappelons que le 28/03/2020 un décret (n° 2020-360 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire) a fait polémique parce que, pour certains, il autoriserait l’euthanasie, par l’autorisation du Rivotril. Etait-ce les prémices des décisions en cours?
Jacques Attali a-t-il commenté les débats actuels, lui dont le livre « L’avenir de la vie » (1981) a été très controversé?
75 + 41 = 116 !
577 députés !
Loi votée, au nom des Français, par 20% de l’assemblée.
Pourquoi pas de quorum ?
Le fascisme est dans nos murs.
Sujet incompatible avec nos Députés.
Beaucoup font l’école buissonnière voila pourquoi. ils ne sont la que pour la gamelle.
NON c’est la fainéantise des petits escrocs de la République.
116 députés présents ! Ca veut tout dire !
« « La position du gouvernement, c’est de dire [que] le principe, c’est l’auto-administration ; l’exception c’est l’accompagnement ». Air connu. En 1975 : « La position du gouvernement, c’est de dire [que] le principe, c’est l’interdiction ; l’exception c’est l’IVG ».
Tout à fait. Les dérives pour l’IVG devraient nous ouvrir les yeux, de même que les dérives de cette loi adoptée dans d’autres pays avec, au départ des conditions draconiennes et aujourd’hui une très grande permissivité devraient nous alerter.