Problèmes de recrutement dans la police et la gendarmerie : ça vous étonne ?

En France, la crise des vocations touche de nombreux secteurs d’activité. La police et la gendarmerie en sont les premières et plus implacables démonstrations. Dans une analyse budgétaire de la mission « Sécurités », rendue jeudi 13 avril, la Cour des comptes met en avant les « difficultés de recrutement et de fidélisation qui s’accroissent ». En effet, la fonction n’est plus « sexy ». Outre les « CRS = SS » de nos tendres aïeux soixante-huitards, les « ACAB » (« All Cops Are Bastards », traduisible en « tous les policiers sont des salauds ») fleurissent sur les murs de nos villes. L’uniforme n’est plus respecté, la fonction désacralisée. Si cette crise de l’autorité policière ne date pas d’hier et fut constamment alimentée par l'extrême gauche, on aurait pu espérer un regain de soutien pour nos gardiens de la paix face aux assaut du terrorisme islamiste. Mais non.
Le nombre des départs en forte hausse
La Cour des comptes met en avant l’impressionnante hausse des départs. Tous pour retraites ? Hélas, non. La juridiction financière considère que l’accroissement massif du nombre de départs constitue un véritable « phénomène de fond installé depuis la crise sanitaire ». En 2021, la police nationale faisait face à 10.840 départs, soit une augmentation de 33 % en quatre années. La même année, 15.078 gendarmes quittaient également leurs postes (soit +25 % sur la même période), indique la Cour des comptes. « Ce phénomène ne s’explique pas par les départs en retraite, globalement stables sur la période », indique la Cour des comptes, qui développe : « Les responsables de programmes évoquent plusieurs motifs, notamment la concurrence avec les polices municipales […], la hausse des démissions en école […] et l’augmentation des détachements dans d’autres administrations. »
Une perte d’attractivité à mettre en rapport avec les conditions de travail largement dénoncées par les syndicats de police. « Il apparaît nécessaire de déployer une politique de fidélisation différente, axée sur l’amélioration des conditions de travail et la gestion dynamique des ressources humaines », préconise la Cour. Ainsi, les ambitions macroniennes d’un plan de recrutement massif se confrontent à la réalité des faits et des difficultés de terrain.
Vers une baisse inexorable des recrutements ?
« Fidélisation », c’est le maître mot de la Cour des comptes qui rappelle que « le principal point d’attention pour 2023 se trouve dans la capacité ou non des forces de sécurité intérieure à assurer les ambitieux recrutements prévus, tout en parvenant à fidéliser les effectifs ». Alors même que les fonds financiers nécessaires aux recrutements de forces de l’ordre sont largement disponibles, la gendarmerie et la police nationales peinent à recruter. Si la mission « Sécurités » a rempli ses objectifs entre 2018 et 2021 (qui s’est conclue avec la création de 1.145 emplois), l’année 2022 offre des perspectives : seulement 756 nouvelles créations de postes au sein de la police nationale et 154 pour la gendarmerie nationale. « Cette situation montre que l’attractivité et la fidélisation des personnels ne peuvent pas être assurées par les seules revalorisations indemnitaires […] et qu’une politique globale différente doit être mise en œuvre […] en insistant notamment sur l’amélioration des conditions de travail des personnels », insiste la Cour des comptes.

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47 commentaires
Beaucoup refusent de faire un boulot inutile tenant compte du laxisme , d’autres refusent de s’engager pour taper sur des pauvres gens. D’autres refusent car on leur dit de ne pas frapper trop fort et souvent c’est en désaccord avec leur vocation. D’autres encore ne s’engagent pas car on leur demande de ne taper que sur des européens blancs et surtout pas sur les racailles .
ça ne m’étonne pas car ces pauvres policiers ne sont pas soutenues la seul chose qu’ils ont c’est de se faire agresser sans pouvoir répondre .
Vu le nombre de morts et de blessés personne n’a envie de rentrer dans la police .
ILS recruteront des immigrés le plus rapidement naturalisés….Ils ne reculeront devant aucune imposture afin de conserver le Pouvoir, plus que de raison, afin de développer leur Wokisme, et en disant maintenant la France en indépendance, libre, choisit de protéger les français ! ! ! Tout comme la Rome Antique des Césars décadente finit par avoir des Légions formées d’immigrés même les Officiers, venus de l’est, du nord, et même un Empereur….jusqu’à la chute…
« Douce France, doux pays de mon enfance… » mais où es tu donc partie ?
Et les fameuses zélites continuent de creuser pour nous ensevelir…
Et demain ce sera pire encore. C’est prévus.
Et les Français de « souche » seront promenés en laisse par leur nouveaux maîtres. Content d’avoir mon âge, car malheureusement je vise de plus en plus mal et je ne pourrais plus grand chose le jour venu pour défendre mes enfants.
Personnellement je souhaite que cette défection vers les forces de l’ordre se poursuive, s’amplifie et s’accélère. Se faire caillasser par des anarchistes puis se faire mépriser par sa hiérarchie, c’est-à-dire se faire insulter par tous, ce n’est plus un sacerdoce, c’est du pur masochisme. Laissez filer les gars, ce gouvernement ne vous mérite pas. Il ne commencera à comprendre et à vous respecter que quand l’intervention de l’armée deviendra nécessaire.
Avec une justice laxiste ou de gauche il faut être idiot du village pour s’enrôler dans la police ou la gendarmerie. Les délinquants de tout poil ont de beaux jours devant eux. Braves gens ne dormez pas en paix.
Vu les moyennes exigées pour accéder à l’emploi de policier, les idiots du village ont déjà noyauté depuis longtemps la corporation. Les démissionnaires sont le reliquat des purs qui ont enfin compris.
Ce constat est avant tout, celui des crânes chauves en.costard gris de l’administration centrale….
Je pense que le problème est interne à ces 2 institutions et reste une affaire d’encadrement interne, lié à la frilosité et l’excès de chefs, qui tremblent pour leur carrière, et dont le maître mot vis a vis de leur subordonnés est : » c’est moi le chef. »
La pléthore de Generaux de gendarmerie, et le nombre de responsables syndicaux de la police font partie de ce malaise.
Employés comme des miliciens, ceux qui ont une conscience ne supportent plus d’occuper leur temps à cogner sur leurs concitoyens ou à les pourchasser en pleine nature en période de confinement. Ceux qui restent, soit ils aiment ça, soit ils sont inemployables dans tout autre métier.
Mais que restera t’il de notre pays dans 4 ans ? Comment nos petits-enfants survivront-ils ? Je suis très pessimiste
Je pense que le jour où on ne verra plus des soit disant forces de l’ordre flanquer par terre un simple promeneur à quelques mètres d’une manif et le tabasser, sortir de force une jeune femme d’une voiture parce qu’elle a un drapeau français lui arracher ce drapeau et le piétiner, nasser des manifestants paisibles et les arroser de bombes lacrymos, gazer des bébés en poussettes (tant les tétines sont dangereuses..) et j’en passe tant il y en a…. Et bien ce jour là, moi, comme nombre de mes amis et/ou connaissances qui ont vécu ce genre de situation (nassés dans une petite rue à la sortie du car qui les emmenait vers la manif. ils croyaient que c’était pour leur éviter un problème, non, ils ont été gazés!) seront alors à nouveau respectés.
une nouvelle profession qui deviendra en grande tension. Le grand remplacement est déjà prévu,organisé, planifié ,une aubaine pour cette immigration massive sans papier qui devra contrôler notre identité.
La question que l’on se pose : pourquoi les politiciens veulent-ils installer une république islamiste en France et en Europe ? Quel est leur intérêt puisqu’ils ne pourront pas jouer un rôle dans cette nouvelle république ?
mais qui pourrait aller bosser pour se faire tabasser et ne pas être payé de son boulot, des millions d’heures supplémentaires ne sont pas payées, c’est fini cette histoire de maintien de l’ordre, ils n’ont même pas le droit de faire respecter les lois.
Avec des ministres de l’intérieur et de la justice comme ceux actuellement en poste , il faut être diablement motivé pour entrer dans la police ou gendarmerie aujourd’hui. Et puis même sans ces 2 là qui n’ont fait qu’entrer dans le moule des taubira ou Castagner, il est intéressant d’écouter les témoignages des gendarmes de terrain sur l’ambiance dans une brigade départementale. Chez nous en zone gendarmerie, l’adjudant chef interdit à son équipe toute proximité avec la population, il craint les copinages !! Là où l’essentiel de la mission d’un gendarme à l’époque consistait à écouter , échanger , se renseigner auprès des habitants, et bien chez nous c’est « verboten »
Par contre , afin de se faire voir des délinquants de la route , ils installent des radars mobiles au centre village car la limite est descendue 30 km/h …je vous explique pas la relation créée avec les villageois
Qui accepterait de prendre « des pavés dans la gueule » par des petits bourgeois transformés en malfrats et ne rien pouvoir répondre sauf à se retrouver devant un juge acquis à la cause de ces mêmes malfrats ????
C’est certainement une des causes de la défection des citoyens pour ces métiers difficiles mais il ne faut pas oublier la violence engendrée par une immigration galopante d’individus sans culture, sans savoir vivre dirigés par une religion mortifère qui prône la mort de ceux qui ne croient pas comme eux et favorise le communautarisme des banlieues devenues des lieux de non droit. Se faire caillasser, insulter, agresser par cette frange de population n’incite pas à aller vers ces métiers difficiles et dangereux.