Pourquoi une Sud-Africaine, Pretty Yende, pour chanter à Notre Dame ?
En la circonstance, on aurait pu mettre une soprano française à l’honneur !
À force, on finit par se demander ce que la France reproche à ses artistes lyriques. Alors que nous avons de merveilleux talents nationaux, pourquoi allons-nous toujours chercher ailleurs ? Bref, pourquoi est-ce la Sud-Africaine Pretty Yende qui va chanter demain à Notre-Dame ? Pour quelle raison elle et non une autre artiste lyrique ? On va nous dire : vous râlez parce qu’elle est noire ! Non. Je râle parce qu’en la circonstance, on aurait pu mettre une soprano française à l’honneur.
La voix et le talent de Pretty Yende ne sont certes pas en cause. Elle excelle dans son art, mais ce n’est pas ce qu’on nous vend. Ce qu’on nous vend, c’est la petite fille née dans le township de Thandukukhanya, à Piet Retief, dans la province du Transvaal. C’est sa carrière digne d’un conte de fées sur fond d’esclavagisme, d’apartheid et de misère. Quel rapport avec Notre-Dame ?
On nous vend une histoire qui n'est pas la nôtre
Cet engouement pour l’exotisme rappelle une autre histoire. Cette année-là, l’année 1989, on fêtait en grande pompe le bicentenaire de la Révolution française. On avait même, pour ce faire, ajouté une casquette au VRP multicarte Jack Lang : ministre de la Culture, de la Communication ET du Bicentenaire. Les petits enfants des écoles défilaient en rangs par deux derrière la guillotine, chantant « Ah, ça ira, ça ira… » Trop chou !
Et quand vint l’heure du grand spectacle, le 14 juillet 1989, qui chanta La Marseillaise ? La soprano américaine Jessye Norman. C’est elle, grande déesse yoruba enveloppée dans le drapeau français, qui entonna l’hymne national avant que les tambours du Bronx ne retentissent sur les Champs-Élysées. Or, nous avions à cette époque une chanteuse lyrique que, de Solti à Karajan, le monde entier s’arrachait : la soprano dramatique Régine Crespin. Éblouissante dans Wagner comme dans Berlioz, interprète inoubliable de la mélodie française, drolatique dans Offenbach, elle faisait, en cette année du bicentenaire de la Révolution, ses adieux à la scène. Née à Marseille, l’élégance – et la reconnaissance de la nation française – aurait voulu qu’on lui offrît cette Marseillaise. Mais non, on lui préféra une Américaine, fille de pasteur, dont la notoriété était bien moindre dans son pays qu’en France !
La soprano n'aime pas la police
Notre-Dame nous vient tout droit de la France millénaire et de son passé chrétien. En transformant sa réouverture en show « multiculturel », Emmanuel Macron tient à imposer sa philosophie mondialiste. Peut-être, aussi, veut-il offrir des gages à Pretty Yende, cette jeune femme qui, en 2021, accusait la police française de racisme et de violences à son encontre ?
C’était le 21 juin. La soprano rentrait d’Italie pour un concert au théâtre des Champs-Élysées et fut retenue durant deux heures à l’aéroport de Roissy par la police aux frontières. Elle en fit un récit glaçant : « Maintenant, j'ai une idée de ce qu'on le ressent en étant emprisonnée. » Propos repris par France Info qui la disait « traumatisée et en état de choc ». « J'ai été déshabillée et fouillée comme une criminelle et mise en cellule de rétention au niveau des douanes du terminal 2B », déclare alors Pretty Yende.
Elle poursuit sa description cauchemardesque : « La brutalité policière est une réalité pour quelqu'un qui me ressemble. Je suis une des personnes très très chanceuses d'être en vie (sic) pour voir la lumière du jour malgré les mauvais traitements [...], la torture psychologique et des commentaires racistes très injurieux dans un pays auquel j'ai tant ouvert mon cœur. » Au comble de l’angoisse, se croyant sans doute encore en Afrique du Sud, elle aurait même pensé sa dernière heure venue : « J'étais alors emplie de nombreuses pensées négatives. L'une d'elles était : "Ça y est, c'est le jour où ma famille va recevoir une dépouille et personne ne saura ce qui m'est réellement arrivé". »
Beaucoup de bruit pour rien
La police aux frontières donna une tout autre version des faits : Pretty Yende « a présenté son passeport sud-africain sur lequel elle n'avait pas de visa lui permettant de rentrer en France ». Quant au document italien présenté en complément, il « ne lui permettait pas non plus de rentrer en France ». Après avoir subi une simple palpation réglementaire, elle fut entendue avec l’aide d’une interprète en langue anglaise. Puis, munie d’un visa de régularisation, libérée au bout de deux heures sans avoir mentionné aucun incident… Espérons que, cette fois, elle arrivera avec des papiers en règle et n'aura pas à se plaindre du service de sécurité aux abords de Notre-Dame !
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste
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73 commentaires
Si l’on avait simplement voulu mettre en lumière la « diversité », l’Outremer français ne manque pas de chanteuses lyriques de talent, et de la couleur souhaitée, évidemment.
Tout ce qu’on entend à propos de la cérémonie pour Notre Dame ne donne vraiment pas envie de la regarder. Encore une occasion pour Macron de montrer à quel point il n’aime pas la France. Notre Dame mérite tellement mieux.
La grande destruction de la France se poursuit. Un comble quand on célèbre la reconstruction de l’âme de ce pzys
Cette dame habitait en face de la cathédrale quand elle a brûlé…ce qui l’a attristée…mais dans le même interview elle dit qu’elle n’était jamais rentrée dans cette église bien que voisine…!!Rien ne m’étonne .Bien sûr que nous avons de magnifiques sopranes Françaises mais c’est comme d’habitude .Au secours ..
En 2022 pour sa réélection macron avait fait chante une franco-egyptiennne et ce fut un fiasco à l’oreille… en 2024 ??
Elle s’est émue d’un contrôle qui pour elle a semblé quelque peu musclé. Que pourraient dire les fermiers blancs massacrés à coup de machettes dans cette Afrique du sud dont elle est originaire, ce serait en 20 ans plus de 1700 meurtres passés sous silence par la communauté internationale. Un racisme anti blanc violent et vindicatif au son de cette chanson « kill the Boer ». La victimisation permanente de ces gens est insupportable. Et oui il y avait d’autres chanteuse lyriques qu’elle pour chanter dans notre cathédrale. Macron avec la présence de cette femme fait peut être ou sans doute passer un message des plus inquiétant.
Parce que ce sont les ancêtres de madame Yende qui ont bâti Notre-Dame de Paris. Enfin … c’est ce qu’on m’a raconté.
Suite logique de Macron traiter les Français comme des bons a rien.
Ou l’on comprend pourquoi le pape ne veut pas se prêter à cette mascarade préparée par l’Elysée et Publiciste. On n’entend pas beaucoup parler du diocèse, dans cette affaire. Le seul bon côté de ce 8 décembre est de réunir tout ce beau monde autour de l’Hôtel pour une messe! Espérons que la Grâce de notre Seigneur les atteindra… Et pourquoi une messe d’anniversaire le 15 avril 2025 avec le pape.? Manifestation bien catholique cette fois-ci…!
Je vais vous dire: dans une moindre mesure mais, dans un agacement certain, quand je vois des pubs à la télé en France qui sont faites oralement et musicalement en anglais, je me demande s’il n’y a pas des artistes français de grand talent capables d’offrir des compositions, des chansons et des paroles faisant tout aussi bien l’affaire. Avec Notre-Dame de Paris et les cérémonies qui seront offertes pourquoi les mettre de côté ? Et ceux-là même qui pourraient protester, à juste titre, pourquoi ne le font-ils pas ? Un complexe, une volonté coupable de s’effacer ? Je ne le crois pas. Mais j’éprouve une grande tristesse, une vraie lassitude devant ce constat. La couleur de peau n’a aucune importance mais au moins qu’une chanteuse de nationalité française fasse honneur à la France en ce moment exceptionnel.
De même, allez faire vos courses dans des grands magasins, même en province.
Vous serez « charmés » par les chants de Noel, tous américains!
Ben, rebelotte : Il nous refait le coup des JO…
Moi, j’aurai bien revu Lady Gaga chanter son truc en plumes dans la cathédrale !
Oui avec sa robe en steaks
Depuis Mitterrand la France est devenue totalement schizophrène car on mélange tout.
Merci de nous éclairer sur cette nouvelle disgretion de Macron envers nos » artistes »..Pour autant,je me fiche de ce » spectacle » qui dénature une fois de plus le sacré à la gloire de notre petit homme de l’elysee..
Le Macron se venge ? le peuple ignare qui l’a offensé après sa dissolution. Il n’aime vraiment pas la France .
On s en fiche c est un détail, dites nous plutôt comment a brûlé la charpente
Des travaux avec chalumeaux ont fait naître « un feu qui couve » ! … La montée « en température » s’est propagée progressivement et insidieusement … Et les flammes se sont déclenchées … ET « en même temps », un temps d’intervention difficile à être suffisamment « réactif » tellement la sidération était dans tous les esprits ! …
je suis d’une famille de forestier en Franche Comté, des essais d’enflammer des poutres datant de la même époque que celle de Notre Dame ont été fait , et bien même en une nuit avec des produits inflammables elle n’ont jamais brulées , il aura fallu un super activateur pour qu’elles commencent à faire de la braise mais sans s’enflammer comme à Notre Dame !
Et à cause des embouteillages créés par la politique désastreuse de madame Hidalgo, les pompiers n’ont pas pu intervenir assez rapidement.
Bonne question, mais j’ai bien peur qu’elle ne reste à jamais sans réponse.
Sans réponse pour nous. Car certains savent. Mais chuuut…
Les réponses, tout le monde les connaît ! Si elles avaient été révélées officiellement, il y aurait sans doute eu des mosquées brulées en représailles et le début de la guerre civile annoncée… et c’est peut-être cela qui a précipité la mort de Feu le Général Georgelin qui voulait sans doute trop parler…
Essayez donc d, allumer du vieux chêne avec une cigarette et un briquet.
C’est la question que ce pose tous les connaisseurs du bois…
Ces mêmes connaisseurs se demandent comment l’on fait une telle charpente traditionnelle avec un bois qui n’a pas vraiment respecté les conditions d’abattage et de séchage. D’ailleurs les images de cette nouvelle charpente nous montrent d’étranges fissures mal placées… durée de vie, 5 ans peut-être, le temps de la construction…
Poussières mon cher poussières c’est le problème de tous les silos et puis, pour avoir eu en main quelques consultations de travaux bien avant l’incendie la règle est toujours Républicaine, celle du moins disant peu importe ce qu’il réalise et comment ille réalise d’autant que dans les services culturels il y a bon nombre de bourrus qui détiennent le savoir universel propre à tout ce qui est administratif. Si le pays France est dans un tel état il y a une raison Macon et les autres ne sont que des chefs d’orchestres pour des partitions jouées de travers et toujours pour quelques intérêts qui financent la politique et la haute fonction publique. Mais hélas on retrouve cela dans d’autres domaines et le plus vérifiable est celui des syndics de copropriété, la République et son état en modèle réduit.