Pour Macron, le problème, c’est la répartition des migrants, pas leur nombre

Déni, aveuglement ou abandon présidentiel ? Au cours de la longue intervention d’Emmanuel Macron sur TF1 ce 13 mai, deux minutes de la discussion entre le président de la République et Robert Ménard semblent être passées inaperçues. Pourtant, dans ce court échange, le chef de l’État fait un terrible aveu. Pour lui, l'enjeu migratoire n’est pas tant un problème de nombre mais un problème de répartition des migrants sur le sol français. « Nous sommes un pays qui a besoin d’immigration, […] mais on veut la contrôler, commence-t-il. Le cœur, pour moi, du problème, c’est qu’on met toujours les gens qui arrivent au même endroit, on les met toujours dans les mêmes communes. » Dès lors, la solution, pour le chef de l’État, « si on veut mieux intégrer [les migrants] », c’est de « mieux répartir l’effort ». Comprendre, répartir les migrants sur le sol français, et notamment en zone rurale. Face à Emmanuel Macron, Robert Ménard tente de souligner les difficultés d’intégration quand, « dans les écoles publiques, deux tiers des enfants sont issus de l’immigration ». En vain. Le chef de l’État continue de penser que la solution réside dans la répartition des migrants.
Interpellé sur le fait de réduire l'immigration, Emmanuel Macron déclare que le "cœur du problème" est plutôt de ne pas assez répartir les migrants sur tout le territoire
Robert Ménard : "Oui vous vouliez les mettre dans les campagnes…"#Macron20h10pic.twitter.com/5jSoFNq4oA
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Contacté par BV, le maire de Béziers persiste et signe : « Contrairement à ce que dit Emmanuel Macron, le problème, ce n’est pas la répartition des migrants. Le problème, c’est qu’il y en ait. 500.000 entrées légales chaque année - je ne vous parle que des entrées légales -, c’est trop ! C’est impossible de tous les intégrer. Il faut limiter les entrées. » « Il faut lancer une politique similaire à celle menée au Canada. Il faut une immigration choisie », poursuit l’édile. Emmanuel Macron est-il dans le déni ? « Je pense qu’il sait qu’il y a un problème migratoire », note Robert Ménard, qui ne veut pas « lui faire de procès d’intention ». « Mais le président de la République ne se pose pas les bonnes questions : allons-nous freiner le regroupement familial ? Allons-nous imposer un délai avant que les migrants ne puissent toucher des prestations sociales ? » s'interroge le maire de Béziers.
La fausse bonne idée du Président
Cette idée de répartir les migrants dans les campagnes, réaffirmée par Emmanuel Macron ce 13 mai, n’est pas nouvelle. Déjà, en 2023, alors qu’il présentait les contours d’un futur projet de loi Immigration, le chef de l’État proposait déjà de répartir les migrants. « Dans les espaces ruraux qui, eux, sont en train de perdre de la population. » Selon le président de la République, la campagne pourrait accueillir ces migrants dans de « bien meilleures » conditions, contrairement aux « zones qui sont déjà densément peuplées, avec une concentration de problèmes économiques et sociaux massifs ».
Une fausse bonne idée pour de nombreux Français, installés en zone rurale, qui se retrouvent confrontés à l’installation de centres pour demandeurs d’asile dans leur commune. Loin de dynamiser leur village, ces centres exporteraient surtout, selon ces Français, les problèmes des grandes villes à la campagne. À Beyssenac (Corrèze), petite commune de 360 âmes, certains témoignent avoir vu le visage de leur ville changer. Ces Français ont même « dû radicalement modifier leur manière de vivre », témoignent-ils, dans un documentaire diffusé sur CNews. « On vient moins souvent. Nos petits-enfants faisaient du vélo, on n’avait même pas besoin de les surveiller, raconte l’un d’eux. Maintenant, on est moins tranquilles. » « Il faut bien reconnaître qu’au moindre bruit, instinctivement, je tourne la tête. Avant, je ne faisais pas ça… », ajoute un autre. Avec l’installation d’un CADA à quelques mètres de chez eux, ces Corréziens ont fini par découvrir le sentiment d’insécurité. Il n’est désormais plus question de sortir sans cadenasser leur portail ou de laisser leurs enfants jouer dehors… « Il y a un mal-être. » À cela s’ajoutent la baisse de la valeur immobilière des maisons et de petites incivilités (déchets jetés sur la voie publique, notamment). Emmanuel Macron veut-il transformer le visage de tout le pays ?
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107 commentaires
Dans un pays où il y a 5 ou 6 millions de chômeurs, on ne devrait pas avoir besoin d’immigration !
Ce n’est pas la France qui a besoin d’une immigration, c’est Macron, ça fait partie de son programme de déconstruction. N’a-t-il pas dit avant d’être élu qu’il allait « changer notre monde ». Il a réussi et c’est la seule chose qu’il a réussie depuis 2017 et le coup de grâce va suivre s’il n’est pas destitué avant.
Je pense que Macron est complètement a coté de la plaque.
Je m’associe à la question posée ci dessous par ‘jfb’ à 12h02.
Bonne journée
Vivement 2027,qu’il dégage, c’est le pire de tout les présidents, il a emmené la france dans la catastrophe, en fin e manat ,nous devrons lui demander des comptes
Les ruraux « de souche » sont-ils consultés sur l’éventuelle implantation de « migrants » sur leur territoire ? Il semble bien que non. Alors, c’est comme le 49-3, on impose et on dit à ceux qui sont les premiers concernés : « circulez…. » ! Quelle coupable erreur !
« Nous sommes un pays qui a besoin d’immigration »
Qu’en pensent les Français ?
Voilà un excellent sujet de référendum.
Oui c’est vrais et je répond non il y en a déjà trop.
Macron est un imposteur complètement déconnecté de la réalité comme d’habitude il est à côté de la plaque et ment comme il respire
Oui il y a de la place pour les migrants à l’Élysée et à Brégançon pendant 2 ans , ou au Touquet proche de la résidence secondaire du couple présidentiel !
Le cirque, je le préfère avec des animaux et des pros. Le théatre avec des comédiens compétents. Donc, pas vu l’émission.
Ce petit bonhomme nous met les nerfs à rude épreuve !
Macron ne comprend que ce qui touche les ultra riches, et affiche son ignorance pour ce qui touche au peuple. Il est pétri de la culture du mépris pour cette couche de la population.
Comme bien d’autes,Macron est un européiste, mondialiste et multiculturaliste .Pour lui,l’immigration n’est pas un handicap,c’est « une source de richesse « (je reprends l’expression en vigueur) et surtout,c’est carrément un projet de société,visant à diluer sur le Territoire des peuples venus d’ailleurs et à remplacer la population actuelle.Mais au RN,au plus haut dans les sondages,on nous certifie qu’il s’agit là d’une théorie complotiste.Il conviendrait donc de se rassurer par ce constat lénifiant…..
…. et personne ne fait le lien entre cette répartition des migrants et ce que disait Darmanin il y a peu; à savoir qu’il n’y a plus de communes « safe » en France !!!….
Plus on approche de la guerre civile, plus Macron pense qu’il a des chances de devenir « l’homme providentiel ».
Excellente analyse.
Il ne faut pas répartir mais expulser, c’est du bon sens mais bon pour certains ce n’est pas possible d’avoir du bon sens ! Ou répartir dans les villes gauchistes qu’ils goutent à ce qu’ils défendent En tous cas plus un coin de France ne sera paisible et ça commence hélas sur la côte atlantique, dans des stations balnéaires de mon enfance, des agressions …….
Il ne faut pas répartir, IL NE FAUT PAS LAISSER ENTRER. Le bons sens c’est comme chez vous : Vous fermez votre porte. Vous n’attendez pas que le squatter soit dans votre maison pour commencer à vous …. remuer.
Oui Stroumphette65 il faut expulser certaines personnes mais comme dit Tureverbere il ne faut plus laisser entrer. Et stop au regroupement familiale.
Encore une « idée » sans raisonnement. Si la France avait besoin d’immigration de travail pourquoi seulement 14% des immigrés travaillent-ils ? Et s’il s’agit d’une immigration de travail pourquoi les mettre dans les campagnes … où il n’y a pas de travail ? Et, alors que Macron déclare qu’aujourd’hui l’insécurité est partout, y compris dans les campagnes, pourquoi exporter l’insécurité des villes en grande partie liée à cette immigration incontrôlée dans les campagnes, sans que cela ne change la sécurité des villes ? Et comment intégrer des immigrés qui ne le souhaitent pas et pour lesquels nos dirigeants politiques trouvent normal qu’ils n’adoptent pas notre culture et, a minima, nos lois ?
Supprimez les allocations et autres avantages de toutes sortes pour les immigrés illégaux, et l’immigration s’arrêtera d’elle même.
A 100% de votre avis.