[Point de vue] Des raids d’extrême droite sur AlloCiné ?

Stupeur et tremblements dans le petit monde du cinéma. Comme nous le disait hier Jany Leroy, la Société des réalisateurs de films français (SRF) tire la sonnette d’alarme : la menace fasciste plane sur le septième art. « Nous assistons à une offensive résolue, massive et coordonnée de l'extrême droite sur le terrain culturel, dont le cinéma, art populaire par excellence, est une cible privilégiée. »
Pour illustrer son propos, la SRF évoque le bide du film Avant que les flammes ne s’éteignent, de Mehdi Fikri, ode militante et caricaturale à Assa Traoré. « Le film est actuellement l’objet d’une violente campagne de dénigrement relayée par la chaîne CNews et les réseaux sociaux, en particulier sur la plate-forme AlloCiné où sa "note spectateur" a brutalement chuté à 1,4, le mercredi 15 novembre au matin, jour de sa sortie en salles, avant même la première séance de 9 h […] Nous dénonçons ces manœuvres d’intimidation car elles cherchent en réalité à pratiquer une censure de fait qui ne dit pas son nom. Elles portent ainsi atteinte à la liberté de création des cinéastes et à la libre diffusion des œuvres. » Autrement dit : si vous n’aimez pas les pires bouses décoloniales, vous êtes un dangereux fasciste d’extrême droite.
[COMMUNIQUÉ]
Nous assistons à une offensive résolue, massive et coordonnée de l'extrême droite sur le terrain culturel, dont le cinéma, art populaire par excellence, est une cible privilégiée.@allocine #allocine #extremedroite #boycott #censure #cinemafrançais #srf pic.twitter.com/uCUcgsn8So— LaSRF (@LaSRF1968) November 22, 2023
Une victimisation malhonnête et borgne
Analysons plus en détail ce communiqué teinté de complotisme. Pour commencer, la SRF reproche aux internautes d’avoir détesté le film avant même de l’avoir vu. C’est parfaitement hypocrite. Pourquoi devrait-on absolument s’enfiler les 96 minutes du film avant d’avoir le droit d’en critiquer le parti pris idéologique et le violent propos anti-police quand ceux-ci sont revendiqués par le réalisateur dans toutes ses interviews ainsi que dans sa bande-annonce ? Le public est également en droit d’émettre un avis sur le thème choisi (les pseudo « violences policières ») lorsque celui-ci a déjà fait l’objet, récemment, de plusieurs autres longs-métrages tout autant dispensables.
Passons maintenant à la « campagne de dénigrement » qu’aurait lancée CNews contre le film. Faut-il comprendre que la SRF est opposée à la liberté de la presse, l'un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques ? Cela constituerait une position digne des pires chemises brunes… Si nos chers amis metteurs en scène s’indignent de voir un film étrillé par les médias, pourquoi ne se sont-ils pas indignés lorsque le film Vaincre ou mourir , inspiré d’un spectacle du Puy du Fou, a été la cible des flèches empoisonnées de Libération, Télérama et L’Humanité ? S’ils s’inquiètent d’une « censure qui ne dit pas son nom », pourquoi ne se sont-ils pas inquiétés quand des élus d’extrême gauche ont remis en cause le financement public accordé au même film ?
La propagande gauchiste ne passe plus
En réalité, la SRF ne défend pas sa « liberté de création » mais son entreprise de rééducation. La critique virile d’un film ne l’indigne que lorsque celui-ci est de son bord politique. Le cinéma français veut continuer son œuvre de propagande et vit très mal la contestation de son magistère moral. Ce qu’il ne comprend pas, c’est que ce n’est pas « l’extrême droite » qui se mobilise dans l’ombre, c’est le peuple français qui n’en peut plus et qui commence à le faire savoir. Ce dernier en a assez de payer 10 euros la séance pour se faire cracher au visage et s’entendre dire que sa police est raciste, que ses ancêtres sont esclavagistes, que son pays doit tout à l’immigration.
La meilleure preuve en est l’échec patent du film Avant que les flammes ne s’éteignent : malgré une intense promotion assurée par le service public, le navet subventionné n’a pas dépassé les 2.200 entrées le jour de sa sortie, soit une moyenne de… 18 spectateurs par cinéma. Une gifle. Et comme on dit dans le métier, le public a toujours raison.

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60 commentaires
Monsieur Kast, je ne suis pas d’extrême droite, mais je considère ce film comme nuisible pour la société et son équilibre.
vous avez tout à fait raison.
cordialement
A quand l’obligation d’aller voir cette « œuvre » sous peine de recevoir une amende de 135€ ? Il l’ont fait pour l’injection Covid, pourquoi pas pour la « culture » ?
Bien résumé. Et maintenant, arrêtons de parler de ces parasites. C’est déjà leur faire trop d’honneur.
Il y a aussi un gros soucis pour le « fric de dingue » qu’ils ne pourront récupérer et la SRF peut légitimement s’en inquiéter. Mais il est temps de balayer ces propagandistes qui ont déjà détruit l’essentiel de ce que fut, il y a longtemps déjà, le septième Art. Un temps où les photos étaient de qualité, les scénarii plaisants et bien écrits, les acteurs normaux et qui vivaient leur métier avec passion. La SRF est devenu un Service Revendiqué de Fossoyeur du cinéma !
Les français vont-ils enfin refuser de se faire insulter par les gauchistes, les destructeurs du pays. Il serait temps, avant que l’esprit français ne s’eteigne…
Payer 14 euros pour voir sa police , son pays dénigre par des immigrés il y a un pas que je ne saurais franchir. S’ils sont si malheureux qu’ils retournent d’où ils viennent. Mais ça ils ne le feront pas car la soupe est trop bonne en France. Attention cela peut changer car nous en avons assez.
il faut arrêter de subventionner le cinéma et d’entretenir les prétendus artistes intermittents. du spectacle. S’ils choisissent un métier d’indépendant, s’ils ont du talent la sélection naturel leur permettra de financer leurs oeuvres.
Je n’ai pas à entretenir des parasites qui dès qu’ils gagnent se réfugient fiscalement dans les paradis fiscaux aux dépends des débutants. qu’ils créent leur propre système d’assurance chômage et retraite.
J’adhère à votre plaidoyer !
La famille Traoré et ses semblables, j’en ai une indigestion. Alors, de surcroît, se taper Camilla Jordana, faut pas pousser
Une seule vidéo, caricature de l’émission de Pascal Praud sur Cnews , qui tourne depuis des jours, a dû leur remettre du baume au cœur !
Allez voir « Sounds of Freeform » considéré comme un navet par la gauche parcequ’ il dénonce la pédocriminalité.
Encore l’extrême droite! Je pense qu’il y a hélas, beaucoup plus d’extrêmes lâches que d’extrême droite dans ce pays.
C’est fou comme soudain tout le monde devient d’extrème droite ! Dans ce cas, vivement les élections !
Quand on tourne des navets orientés il ne faut pas s’étonner d’avoir un résultat d’audience lamentable. Coluche disait « il suffit de na pas en acheter pour que ça ne se vende pas (qqchose comme ça) » le cinéma c’est pareil. Mouiller l’extrême droite est plus facile que de faire du cinéma de qualité, surtout quand on sait que c’est le contribuable qui finance en grande partie cette petite caste offusquée !
Des subventions ! Encore une spécificité française. Et le pays croule sous les dettes et la misère gagne… Etonnant non comme aurait dit Desproges
Bien dit ! Ces films militants sont rasoirs, de l’ennui en barre. Il reste à les rendre obligatoires, cela arrivera, et à en imposer le visionnage dans les écoles c’est déjà arrivé. L’essentiel est que la jeunesse soit bien imprégnée d’islamo gauchisme et wokisme.
Pas besoin du cinéma et de payer pour se faire bourrer le mou. Les médias le font à longueur d’infos.
Le dernier film que je suis allé voir c’est vaincre ou mourir. Certes pas un grand film au plan cinématographique mais il suscitait l’intérêt pour des FRANÇAIS qui ne sont pas de papier.
Bouses « décoloniales » mais pas que, c’est quasiment tout le cinéma français qui produit des nanars.
Lorsqu’un film passe à la télé un mois après sa sortie en salle, c’est un signe évident de médiocrité. Depuis les années 80, la seule émotion qui prévaut, c’est l’ennui.