Planet-score : une nouvelle étiquette culpabilisante bientôt en rayon !

Le diktat écologiste s’enrichit d’un nouvel outil anti-libre arbitre pour mettre les Français dans le droit chemin.
planet score

Vous en rêviez, ils l’ont fait ! Après le Nutri-score, deux nouvelles étiquettes commencent à apparaître sur les produits alimentaires : le Planet-score et l’étiquette « Bien-être animal ».

Le système est le même que pour le précédent label. Une note de A à E est attribuée aux denrées. L’étiquette Planet-score « permet de rendre compte de la valeur environnementale globale des produits », tandis que la seconde « donne une information claire, fiable et robuste au consommateur sur les conditions de vie de l’animal dont les produits commercialisés sont issus, de la naissance à l’abattage, en incluant élevage et transport notamment », comme indiqué sur les sites dédiés.

N’est-ce pas formidable ? Lorsque madame Michu (ou monsieur Michu, soyons modernes) va faire ses courses, elle va désormais pouvoir mesurer l’impact des biscuits avalés en 4 secondes chrono par ses enfants sur la planète. Pour cela, trois indicateurs seront à sa disposition : pesticide, biodiversité et climat. Le choix s’annonce cornélien. Faut-il privilégier une bonne note pesticide, biodiversité ou climat ? Et si le fameux paquet de gâteaux a un bon Planet-score mais un mauvais Nutri-score, que faire ? Faut-il faire passer la Terre avant Clotaire ? L'UFC-Que choisir, qui reprend une étude de chercheuses de l'université Justus-Liebig, en Allemagne, alerte sur ce risque de conflit d’intérêts entre les différents autocollants. Selon l’association de consommateurs, « l'affichage d'un score environnemental positif favoriserait la consommation de produits malsains ». Comme quoi le mieux est parfois l'ennemi du bien.

Au stand volailles, c’est encore pire ! L'étiquette « Bien-être animal » vient ajouter de la confusion à la confusion et bouleverser le classement. Pour le poulet du dimanche, comment faire un choix éclairé ? Madame Michu aimerait bien prendre la volaille la mieux nourrie, la plus respectueuse de l’environnement et la meilleure pour la santé, mais elle a un budget à tenir. Elle se demande si ses enfants doivent moins manger pour que les poulets picorent mieux.

Laissons-la face à ce dilemme et terminer ses achats tranquillement pour regarder le problème de manière plus globale. Évidemment, toutes les questions soulevées par les inventeurs de ces étiquettes sont importantes. Il n’en reste pas moins que ce système de notation est à la fois infantilisant et culpabilisant. Les Français savaient que le beurre était gras et qu’il ne fallait pas en faire un aliment de base avant qu’il y ait un grand E sur l’emballage. Ils savent, aussi, que l’élevage en plein air sur des terrains en polyculture est plus agréable pour l’animal et meilleur pour l’environnement qu’un élevage en stabulation à grand coups de seau de graines. Le Français n’est pas un être humain dénué de tout bon sens.

En revanche, le Français vit dans un pays en crise où, depuis janvier 2022, le prix des denrées alimentaires a augmenté de plus de 20 %. Il a dû faire des choix, revoir la composition de son Caddie™. Il n’a pas nécessairement envie d’être culpabilisé pour cela, d’être pointé du doigt par des étiquettes qui le désigneront comme un mauvais consommateur, un citoyen médiocre.

Au nom de l’écologie et du bien-être animal, cela va pourtant se produire. Pour le moment, les deux systèmes de notation sont en phase d’expérimentation (jusqu’à fin 2026). Quelque deux cents entreprises se prêtent à l’exercice et s’en vantent. Pour elles, c’est un argument commercial, comme en témoigne cette publicité Loué. Pour le commun des mortels, c’est une directive de plus. Après les notes sur les appareils électroménagers, les voitures et les vêtements, le diktat écologiste s’enrichit d’un nouvel outil anti-libre arbitre pour mettre les Français dans le droit chemin.

Vos commentaires

81 commentaires

  1. Inadmissible ! On va encore emm… les éleveurs et producteurs français avec des contrôles et des normes alors que les produits étrangers n’y seront pas soumis (en effet, aucun fonctionnaire français n’aura le droit d’aller voir sur place, en Amérique du sud ou en nouvelle-zélande). Trop de fonctionnaires en France qui, pour justifier leur emploi, se croient obligés de légiférer et normer toute la production française. Il est urgent d’avoir un Elon Musk pour « dégraisser le mammouth » dans tous les ministères et agences étatiques

    • Voilà un exemple de mesures prises par nos gouvernants. L’absence de gouvernement risque d’être finalement bénéfique face à toutes ces inepties.

  2. Et si on apposait ce planetscore et le bien-être humain sur les voitures et sur l’essence, vPus croyez peut-être que ça va changer quelque chose ? Ça sert j’use et encore à justifier des paies d’inutiles qui émargent pour ne rien produire. La France, ce pays de la meilleure bouffe qui ne produit plus que de rafale des Airbus mais qui importe tout pour polluer ailleurs.

  3. Libre à nous de ne pas en tenir compte et de faire ce que bon nous semble. Au diable tous les empêcheurs de tourner en rond et les affabulateurs de tous poils.

  4. Quand on voit les contradictions flagrantes de ces types de l’ITAB, on se rend compte que cela ne tourne pas rond. Déjà tout à fait inutile et quel gâchis de fric à payer des gens pour l’inutilité.

  5. Sur la planète il y a sans doute un grande majorité de gens qui ne mange pas à leur faim alors les étiquettes « Planet Score » je pense qu’ils n’en ont rien à cirer. Bref encore un truc des casse-co….s écolos comme la plupart des étiquettes à la noix qui sont fabriquées en UE et en particulier en France !

  6. Comme le mensonge est le dénominateur commun en politique comme en publicité ils préparent déjà la parade pour faire avaler la « M » de l’Amérique du sud

  7. Déjà je boycotte toutes les marques qui nous assomment de pubs infectes à la télé. Quant à leurs sores, là aussi je ne regarde même pas.
    Faut dire que j’ai une auto essence de plus de 30 ans, catalysée donc conforme aux normes de l’époque. Elle ne dit pas papa maman et ne s’arrête pas de tourner au moindre problème électronique.

    • La pub n’est pas un gage de qualité loin de la mais la servitude pour le consommateur de payer plus cher un produit car les millions dépensés devront êtres induits au prix de vente

  8. Toutes ces nouvelles étiquettes ou labels, plus ou moins farfelus pour certains d’entre eux, ne sont pas gratuits pour les producteurs et donc pour les consommateurs. Certaines organisations publiques et privées gagnent énormément d’argent avec cela. Pourtant, ce n’est en fait que de l’infantilisation, de la publicité déguisée sous prétexte fallacieux, car difficile à refuser puisqu’il serait question de notre santé, nous dit-on. Dans tous les domaines de la consommation, l’écologie telle qu’elle nous est vendue est, à l’image de ces représentants politiques, une véritable escroquerie en bande organisée et mérite pourtant bien mieux. J’espère au moins que, par égalitarisme, ils ont prévu des étiquettes traduites dans les langues de la diversité, mais aussi et surtout pour les personnes souffrant d’un handicap tel que la malvoyance et le daltonisme. Le contraire serait un scandale…

  9. Le délire écolo continue. Bientôt les femmes, les hommes auront eux aussi une étiquette avec différentes qualités ou défauts !
    = menteurs, pue des pieds, boit, bon revenus, incompétent en amour etc… etc.. Reste à savoir où  » coller  » cette étiquette !

  10. Les consommateurs qui ne veulent pas être culpabilisés se fichent de ces étiquettes.
    Les autres les scrutent.
    Mais tout le monde doit payer le surcoût qu’ elles engendrent, et peut craindre les fraudes.

  11. Je rajouterais qu’il est amusant de voir nos écolos stigmatiser les conditions de VIE de animaux et occulter complètement leurs conditions de mort quand pour, pour certains, pour être consommable, un animal doit etre égorgé sans avoir été endormi et met 10 minutes à agoniser dans le sang… elle va dire quoi, l’étiquette « planet score » sur le bien-être animal ?

  12. Je rigole de voir ce que diront sur nos étals les étiquettes « Planet Score” des produits du MERCOSUR. Viandes bourrés d’antibiotiques, venues de pays où le bien être animal n’existe pas, légumes OGM artificiellement gonflés et cultivés aux nitrates, sans compter le transport en containers sur des bateaux qui envoient sur la planetes force gaz à effets de serre et particules fines grace à des carburants fossiles lourds… c’est ce que pourrons s’offrir « Jojo et Mauricette » à qui les même « sauveurs de la planete » veulent interdire d’utiliser leur 405 diesel de 20 d’âge pour aller bosser.

    • Que des tarés bourgeois réac.
      Une information serait de remonter aux sources de leurs financement et annuler toutes les subventions publiques. Ça les calmerait un peu.

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