Panique au gouvernement : 92 % des Français s’inquiètent de la montée de l’insécurité !

Il y a les chiffres et les discours. Au bout du compte, les premiers ont immanquablement raison contre les seconds. C’est, en tout cas, ce que démontre ce sondage Odoxa-Fiducial, commandé par Le Figaro.
Les chiffres
Les chiffres (toujours eux) sont sans appel : 92 % de nos compatriotes « ont le sentiment que l’insécurité augmente dans le pays ». Certes, il y a des décennies que certains médias « progressistes » affirment que cette « insécurité » ne serait qu’un « sentiment ».
Si tel était véritablement le cas, on se demande bien pourquoi Gérald Darmanin, torse bombé, en ferait quasiment une affaire d’État et se dirait prêt à ne plus faire de « sentiment » à l’égard des délinquants. En effet, en allant chercher plus loin dans cette enquête d’opinion, on apprend que, ces derniers mois, 39 % des Français disent avoir été harcelés sur la voie publique, 23 % ayant été victimes de cambriolage et 19 % physiquement agressés.
Quand on affine les résultats de ce sondage, relatifs aux lieux où il n’est plus possible de vivre en paix, ces mêmes chiffres parlent d’eux-mêmes : 83 % des habitants des cités affirment y être en proie à une « crainte » quotidienne. Puis les transports publics, dont 65 % des usagers assurent ne plus s’y sentir tranquilles. Et ensuite les grandes villes, où 61 % reconnaissent aujourd’hui y avoir peur dès qu’ils sortent dans la rue.
Des Français qui s'autoprotègent de plus en plus
Résultat ? Entre digicodes, logements placés sous alarme électronique, vidéosurveillance y comprise, et acquisition d’un chien de garde, « six Français sur dix bénéficient, a minima, de ces protections pour leur domicile ».
Dans le même temps, l’acquisition de bombes lacrymogènes explose (+21 %), au même titre que les cours d’autodéfense (+12 %). Ils sont également 68 % favorables à ce que soit toléré, de la part des policiers et gendarmes, « un recours de la force plus large que ce qui est permis ». Des statistiques que vient confirmer une étude du Défenseur des droits de ce 27 février selon laquelle « six policiers et gendarmes sur dix (59,8 %) considèrent que, dans certains cas, l’utilisation de plus de force que ce qui est prévu dans les textes devrait être tolérée ».
Un réveil de l’opinion publique que viennent encore corroborer ces autres chiffres, toujours à en croire le même sondage Odoxa : 82 % des sondés sont d’accord avec Gérald Darmanin lorsqu’il évoque « un ensauvagement d’une partie de la société ». 87 % prônent le « durcissement de l’autorité à l’école ». « La suppression des allocations familiales versées pour un mineur délinquant » est approuvée par 80 % de la population, tandis que le slogan « tu casses, tu répares », lancé par le ministre de l’Intérieur, est plébiscité par 94 % des sondés.
Effondrement de la confiance des Français dans le gouvernement
Le problème, c’est que si l’Élysée, Matignon et la Place Bauveau ont évidemment mesuré l’ampleur du désastre sécuritaire dans l’opinion publique, il y a un chiffre qui doit les alarmer plus encore : ainsi, « 72 % des Français n’ont pas confiance dans le gouvernement pour assurer leur sécurité face à la délinquance, aux cambriolages et aux agressions ». Autant dire que le gouvernement ne part pas gagnant sur la question…
Plus inquiétant encore pour Emmanuel Macron, Gabriel Attal et Gérald Darmanin, la colère qui monte transcende désormais toutes les sensibilités politiques. Sans surprise, une écrasante majorité des électeurs LR (87 %) et RN (83 %) exigent plus de fermeté vis-à-vis de cette véritable déferlante de la délinquance. Mais, juste derrière, il y a les 77 % de ceux de Renaissance, le parti présidentiel. Pire encore : 59 % des sympathisants de gauche approuvent plus de fermeté en la matière.
De même, si « l’ensauvagement de la société » plus haut évoqué est une opinion partagée par « les sympathisants de Renaissance, LR et RN » (entre 93 à 95 %), 55 % des électeurs de LFI dressent le même constat, suivis de près par les électeurs écologistes (65 %) et leurs frères ennemis socialistes (63 %).
Bref, si « sentiment d’insécurité » il y a, il se nicherait maintenant plutôt du côté du pouvoir. Une sorte « d’insécurité électorale », en quelque sorte. Et là, il ne s’agit plus d’un simple « sentiment » ; ce que confirment d’autres sondages, relatifs aux élections européennes à venir, dont il ressort que vis-à-vis de ceux faisant mine de le gouverner, le peuple des électeurs ne fera pas non plus de sentiment.
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62 commentaires
« Bref, si « sentiment d’insécurité » il y a, il se nicherait maintenant plutôt du côté du pouvoir ». Ca, c’était avant. Avant la Macronie et toutes ses innovations liberticides. Depuis plusieurs années, la loi est à tout moment susceptible de souffrir les exceptions que les circonstances imposent. Hier, nous étions « en guerre » contre le Covid et les décisions exceptionnelles et contraignantes se prenaient en comité restreint sous le sceau du « secret défense ». Demain, nous pourrions être à nouveau en guerre ou devoir nous préparer à nous défendre contre un ennemi désigné et, comme en Ukraine, le pouvoir pourrait alors se voir opportunément « contraint » de reporter les élections. Quand un pouvoir a commencé à mettre les doigts dans le pot de totalitarisme, il est difficile de s’imaginer qu’il s’arrêtera de lui-même avant d’être arrivé au fond où se trouve le déclencheur de l’explosion de la société.
C’est fou ce que les français ont confiance dans le blabla de darmanin ! On n’est pas encore sorti de « l’auberge »
Vous avez bien raison. Les vrais Mateo et Kevin sont vraiment naïfs et crédules.
Et 90 % sont pour accueillir et assister leur vie entière toute la racaille que le reste du monde nous envoie pour ne pas avoir trop de problèmes chez eux.
On sait d’où vient l’insécurité, exemple Toulouse les gangs venus de Mostaganem prennent le pouvoir dans la rue, plusieurs milliers de défèrements l’année dernière, la situation est par ailleurs la même dans de nombreuses villes moyennes et métropoles régionales. Il ne faut rien attendre de Macron et sa bande. Je ne me tromperai pas de bulltein lors des échéances électorales futures.
Et pendant ce temps, continuons de former des gauchos et des islamogauchos dans nos grandes écoles et nos brillantes universités…
Tant qu’il n’y aura pas de réponse pénale adéquate au problème de l’insécurité, celle-ci augmentera exponentiellement ! Les « place nette XXL » de Darmanin, ont pu permettre d’arrêter plus de 1700 dealers et délinquants. Bravo ! Mais tous ces délinquants ont été libérés et se retrouvent de nouveau dans la nature, prêts à reformer leurs points de deal dès que l’opération « place nette » aura tourné les talons… Ce n’est que de l’esbrouffe, de la com, rien de concret, une honte !
Au royaume des malades,des fous ,des démolisseurs et des prétentieux dangereux on préfère ne rien voir. ..et ne rien faire ..tous tremblent de trouille et certains voyagent..largement .
Mais non ,Mais non , ce n’est qu’une impression !!!
Bien sur, que pour les gens de la « bobosphère » et des médias aux ordres ce n’est qu’un « sentiment » d’insécurité, car eux, ils ne prennent pas le métro ni le RER, à des heures avancées en revenant de nettoyer les bureaux, ou de garder les enfants, quand les parents sont dans des soirées mondaines. Combien y a t-il d’agressions contre ces gens planqués qui nous donnent des leçons, pratiquement aucune. Alors, qu’ils aient au moins la décence de fermer leur …… comme aurait dit Gérard Larcher.
Pas d’inquiétudes pour l’instant. C’est comme pour les inondations, la cote de 100% n’est pas atteinte. L’exemple de Haïti n’est pas loin.
Et cette insécurité elle vient de quelles populations ? et la question s’arrête , il faut parler d’immigration , il faut parler d’une religion conquérante avec un projet politique totalitaire incompatible avec la démocratie , les médias , les intellectuels , les politiciens , pratiquent le déni , tout le monde passe sous la table , par peur , par intérêt électoral , et oui ils sont de plus en plus nombreux et dictent de fait leur loi.
Non, on ne se demande plus de quelle population vient l’insécurité, il y a fort longtemps qu’on le prévoyait et qu’on secouait les autorités, sans penser un instant que cette situation était voulue !
Que voulez-vous, celui que vous savez ne peut tout faire car enfermé dans son palais parisien ou dans son château méditerranéen voir même dans sa datcha banlieusarde quand ce n’est pas en voyage à l’étranger quand ça barde un peu trop en France, le roi de la « petouille » n’a que quelques heures quotidienne de lucidité, trop occupé à détruire le pays dans tous les domaines. Alors s’occuper de la sécurité de ses concitoyens, quelle rigolade, ce n’est pas assez noble et surtout ce n’est pas mentionné dans sa feuille de mission.
Tout ceci n’est pas le problème de « qui vous savez » . Qu’on le laisse parloter à la télé, il s’y sent bien !
De la façon dont la situation tourne il va falloir s’armer et faire justice nous même si la situation s’aggrave et pour cela qu’une seule solution remettre les frontières et stopper cette immigration massive incontrôlée puisque nous le savons cette insécurité vient en grande majorité de là
Vous avez déjà vu une frontière arrêter des migrants ? Non.
Tout à fait d’accord avec vous et en premier lieu, virer toute cette vermine politique et judiciaire qui nous mène par le bout du nez.
Il faut faire la promotion de l’auto défense. La racaille ne comprend que le bruit des chargeurs et le sifflement des balles. Même le bobo dans sa propriété n’échappera pas à la violence des populations pourries imposées aux français.
Exactement. Et pour çà, il faut juguler les magistrats.
Patience, la racaille s’en prend déjà aux policiers et aux enseignants, ce sera un jour le tour de ces magistrats idéologisés. Cela commence aussi pour les « artistes » bien-pensants. Souvenez vous de Bernard Tapie…