Ouverture des JO : la cérémonie wokiste passe, la France demeure

La magie ne prend pas. Et pas seulement parce que la pluie douche sans pitié cette entreprise de destruction.
Capture d’écran (66)

Daphné Bürki, qui commente sur France 2, pleure d’émotion, tandis qu’un rappeur danseur chrorégraphe noir en costume beige se trémousse sur fond de tour Eiffel. « On en a tellement rêvé et c’est en train de se passer, l’heure est grande », poursuit Daphné Bürki. Le jeu d’illumination de la tour Eiffel est plutôt réussi, certes, mais il aura fallu attendre 23h30, ou presque, pour entendre la voix magnifique de Céline Dion interpréter Édith Piaf : « Tant que mon corps frémira sous tes mains ». Mais France Télévisions en fait décidément trop. « Daphné est en larmes », explique le présentateur.

La magie ne prend pas, c'est le moins qu'on puisse dire. Et pas seulement parce que la pluie douche sans pitié cette immense entreprise wokiste. Faire d’un moment de gloire et d’amitié des nations - l’intention de Pierre de Coubertin - une cérémonie mondialiste gnangnan truffée des obsessions contemporaines, il fallait oser. On pouvait compter, pour cela, sur Macron et l’équipe organisatrice de cette cérémonie d’ouverture.

La Garde républicaine au service d'Aya Nakamura !

Ainsi, les Français auront pas mal subi, ce 26 juillet 2024. Ils auront vu Aya Nakamura sortir de l’Institut, qui abrite l’Académie française… Il est vrai que c’était plus plausible que de la voir y entrer. Puis, cette inoubliable interprète de « Oh Djadja, Ya pas moyens Djadja, J’suis pas ta catin Djadja, genre, en catchana baby, tu dead ça » (sic) chante en play-back, accompagnée de choristes gesticulantes et de… la musique de la Garde républicaine ! Ce corps si particulier, entretenu à grands frais par la France et les Français pour mettre en valeur le prestige du pays, de son Histoire, de ses armes et de ses institutions, est ainsi mis au service, devant un milliard de téléspectateurs, d’Aya Nakamura.

Plus original, les personnages des tableaux du Louvre apparaissent aux fenêtres pour admirer la parade. Mais la Joconde a disparu. Au passage, Marie-Antoinette, reine de France, est exhibée décapitée dans une réplique féroce d’une des pages les plus honteuses de l’Histoire de France. Pour noyer le gros poisson woke de cette cérémonie, Alexandre Kantorow, pianiste français de renommée internationale, joue Ravel, Jeux d’eau, sous une pluie battante, précisément. Puis les Gymnopédies de Satie, et d’autres compositeurs français. Pourquoi pas ? Une belle Marseillaise lyrique est chantée par une Marianne noire sur le toit du Grand Palais. On y croit, mais un message s’affiche : Sororité… Retour en Macronie. On nous jettera aussi à la figure « Solidarité », « Diversité », « Fraternité », Égalité ». On attend en vain « Effort » ou « Adversité ».

Il faut encore subir des statues dorées assez moches : Olympe de Gouges, par exemple, dont on ne nous dira pas qu’elle a été guillotinée par la Révolution, la très gauchiste Gisèle Halimi et, bien sûr, Simone Veil. Heureusement, la subtile poétesse et savante du XVe siècle Christine de Pizan sauve l’honneur de l’Histoire de France. De justesse. Soudain, on se reprend à croire que la culture et l’amour du pays sont revenus : de belles plates-formes sur la Seine évoquent les jardins de Versailles. Un chanteur baroque séduit l’oreille avec ce que la civilisation occidentale a produit de plus beau : la musique classique. Mais il faut payer cher ce moment de grâce en subissant aussitôt un rap interprété par Rim’K, suivi du clou de la provocation dans un vieux pays chrétien : la Cène, présentée dans toutes nos églises avec un infini respect, jouée par des drag-queens (lire l’article de Gabrielle Cluzel).

Écœuré, Philippe de Villiers tweete : « La cérémonie d’ouverture des JO est une honte. Nous actons le suicide de notre pays devant le monde entier. La Cène avec les drag-queens et la décapitation de Marie-Antoinette ajoutent l’infamie à la laideur. La France de Macron et du wokisme n’est pas la France. »

Trouple !

Villiers ne mentionne pas ce « trouple », un couple à trois (deux hommes une femme), qui montent l’escalier, s’embrassent, se caressent et ferment la porte de l’appartement. À l’heure où les enfants regardent l’image de leur pays.

Le supplice n’est pas fini, car lorsque le macronisme mondialiste est tombé très bas, il creuse encore. Le chanteur Philippe Katerine, nu comme un vers, couronné de fleurs, le corps peint en gris, chante : « Plus de riches, plus de pauvres, quand on est nu ». L’obsession de l’égalité fait bon ménage avec celle du mauvais goût… et du climat. Le cap des 22 heures est passé quand la cérémonie d’ouverture des JO de Paris inflige ainsi au monde une danse ethnique « pour exprimer une angoisse climatique, une demande de paix et une recherche de lumière », explique, benoîtement, France 2. Costumes d’une laideur assez réussie, gymnastique dénuée de la moindre grâce, danseurs en sueur épuisés qui s’interrompent et reprennent leurs transes démoniaques. En revoyant les images en noir et blanc de Coubertin et des anciens JO, on croise des officiers en uniformes qui mourront pour la France, peut-être un peu plus tard. On aperçoit aussi les bâtiments si français et si pleins d’histoire de la Conciergerie, éclairés. Vertige. Sur les accords de Imagine, de John Lennon, les mêmes commentaires de France 2 applaudissent cette « chanson antimilitariste, anticapitaliste, engagée ». Illusion ? Lorsque quatre militaires en uniforme montent le drapeau olympique au Trocadéro, il nous semble entendre des sifflets.

La cérémonie dure, dure, dure encore. Une longue séquence salue les 36 sportifs « réfugiés » venus de onze pays. Discours, hommages… C’est fini, enfin. Dormez, pauvres Français otages d'une « élite » haineuse et fatiguée ! La cérémonie d'ouverture passe, la France demeure.

Vos commentaires

160 commentaires

  1. Je dois être masochiste, car j’ai regardé cette cérémonie.
    Où étais le public ? Pratiquement invisible. De toutes façons il a été douché…
    Faux directs, play-back évident de Yakamura, cette honteuse parodie de la Cène, Marie-Antoinette décapitée, pléthore de drag-queen.
    Aucune évocation. de nos glorieux rois, puisque que l’histoire de France commence à la révolution…
    J’ai honte pour la France.

  2. C’était trop lent, sans inspiration. A la présentation de la tête de Marie-Antoinette, j’ai coupé.

  3. Pour avoir regarder cette infame représentation des JO pour notre pays la France,mais connaissant maintenant Macron ont ne pouvait pas s’attendre à autre chose de plus mauvais de moche,que vont passer les étrangers de ce pitoyable spectacle que nous leur avons servis.

  4. J’ai regardé et je n’ai pas été autrement surpris de voir ces images qui avilissent notre pays. Les « élites » actuelles se donnent beaucoup de mal dans tous les domaines pour nous faire croire que leur monde est le leur, c’est sans compter la sagesse populaire et les fondements de notre société. Dans 10 ans si notre décadence continue au rythme actuel ce genre de spectacle sera devenu obsolète et j’imagine que les « spectacles » seront composés d’animaux et d’hommes nus entrain de copuler. Ce sera l’aboutissement du vivre ensemble. Heureusement je ne verrai pas ça.

  5. La tour Eiffel était splendide et montrait le génie de notre société dont un bout sera incorporé dans chaque médaille .A part cela , c’était plutôt dégoûtant et gnangnan ;Olympe de Gouges décapitée , Veil et le culte de la mort , louise michel semblable aux LFI ; c’est leur vision de la société de ces tordus et cela fait vomir.
    Heureusement à Céline Dion qui a effacé complètement ces niaiseries mais il est regrettable que certaines civilisations sont systématiquement comparés à des riens comme le dit si bien Macron.

  6. Hier c’était « soirée déhanchés » au club France , pour ce que j’ai vu du reportage car j’avais un bon match de rugby à voir. Pauvre Garde Républicaine associée à ça.

  7. quand je lis le compte rendu de cette ouverture des J.O, je suis bien contente d’avoir éteint ma TV , ça m’aurait empêché de dormir , aujourd’hui le monde entier doit bien rigoler, j’espère que vous nous mettrez les infos de ce que pensent les pays du monde de ces horreurs ,ils ont du bien se bidonner !

  8. « ils ont osé ». Mais c’est bien connu, depuis Michel Audiard, »ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnait.
    Je n’ai pas regardé et « je ne regrette rien »

  9. Pour le peu que j’ai regardé et subi j’ai ressenti un sentiment de forte déprime devant cette inexorable décadence qui se pavane.

  10. Pauvre France, ce gouvernement continue à la défigurer. Le spectacle a été utiliser pour promouvoir une idéologie d’extrême-gauche indigne de la Grandeur de notre pays.
    C’était vulgaire contraire à la notoriété de l’élégance française. Les costumes était laids à l’image de la propagande wook
    les signes ne trompent pas , ils pleuvaient sur le sort de notre pays.

  11. « L’obsession de l’égalité fait bon ménage avec celle du mauvais gout… » Une égalité fantasmée supposée profiter à tous ceux qui ne bénéficient pas des privilèges que s’attribue généreusement la caste dirigeante.

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