Motivé par une haine de la France, le terroriste d’Arras avait tout planifié

« Dominique Bernard était la cible finale. » Face au juge antiterroriste, Mohammed Mogouchkov, auteur de l’attentat d’Arras perpétré le 13 octobre dernier, dévoile la froide et longue planification de son projet mortifère qui a coûté la vie au professeur de français. Loin de garder le silence comme lors de sa garde à vue, le jeune Russe, âgé de 21 ans, dévoile, dans cet interrogatoire publié par Le Parisien, ses motivations.
Contre « l’amour » de la France et les « mécréants »
Une lente radicalisation et un basculement dans la fureur djihadiste. Installée en France depuis le début des années 2000, la famille du terroriste vit sous la menace régulière d’une expulsion. À la maison, le père impose une pratique rigoriste de l’islam. « Avec mon père, il n’y avait pas de terrorisme, juste de la radicalité », rapporte le jeune homme au magistrat. C’est en 2018 que tout bascule. Le père de famille est alors expulsé du territoire français et Mosvar Mogouchkov, aîné de la fratrie, est mis en examen puis condamné à cinq ans de prison ferme pour avoir projeté d’attaquer le palais de l’Élysée ou un commissariat de banlieue. Le jeune Mohammed découvre alors l’islamisme. « Avec mon frère, c’est devenu plus familier : les projets, le terrorisme, le judiciaire, le GIGN, le fait qu’il appelle de la prison. […] Petit à petit, ça m’a intéressé, ça m’a radicalisé », se souvient-il. Fini les sorties au cinéma, le jeune homme se met à lire la Coran, à fréquenter la mosquée et à suivre « l’actualité terroriste ». « Quand j’y repense, je me dis que ça a vraiment joué sur moi », commente-t-il. Jusque-là brillant élève, il décroche à la fin du lycée. « À partir du BTS puis de l’université, j’étais vraiment radicalisé, explique-t-il au juge. Quand vous n’aimez pas les profs devant vous, les élèves, il n’y a plus de raison d’avoir de bonnes notes. Ils sont mécréants, ils croient au système républicain, ça a fait mon dégoût de l’école. »
Une planification rigoureuse
À l’été 2023, donc bien avant l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, Mohammed Mogouchkov, nourri de textes islamistes violents, commencer à réfléchir à son projet d’attentat. Il décide d’abord de cibler un école, « symbole de la naissance du système et symbole du polythéisme ». Il choisi alors le lycée Gambetta où lui-même avait été scolarisé. Lors de son interrogatoire, le terroriste révèle par ailleurs ne pas avoir attaqué Dominique Bernard, qui avait été son professeur au collège, au hasard. « Dominique Bernard était la cible principale, finale, planifiée. […] Il était un professeur de français. C’est l’une des matière où se transmet la passion, l’amour, l’attachement du système en général, de la République, de la démocratie, des droits de l’homme, des droits français et mécréants », développe-t-il sans remords ni regret.
Au magistrat qui l’interroge, Mohammed Mogouchkov assume ensuite avoir préparé en amont cette attaque qui a coûté la vie à l’enseignant et blessé trois autres personnes. Sur une feuille de papier, il avait ainsi inscrit la chronologie de l’attaque : trajet de son domicile au bus, attaque et cibles. Interrogé à propos d’une note sur laquelle il avait inscrit plusieurs initiales, celles de Dominique Bernard et de deux de ses collègues, il explique : « C’est l’itinéraire de ces personnes au moment de la seconde sonnerie. » Autrement dit, le terroriste est venu, « les vendredis précédents », repérer les habitudes des enseignants alors même qu’il était sous la surveillance de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Son projet mis par écrit, il ne lui restait plus qu’à se fournir ses armes. Il achète deux couteaux pliants au centre commercial d’Arras, l’un la veille, le second quelques jours plus tôt.
Vient enfin le choix de la date. « Ce n’était pas planifié de manière certaine ce jour-là, c’était une velléité. Quelques semaines avant, il y avait l’idée et la planification matérielle, mais la certitude du passage à l’acte ce vendredi ou le prochain, il n’y en avait pas », se souvient-il. S’il n’était pas sûr du jour précis de l’attaque, le terroriste affirme avoir bel et bien choisi le vendredi « parce que c’est un jour qui a une plus grande symbolique dans l’islam ». Une réflexion partagée par de nombreux terroristes qui, à l’instar de l’assaillant du Super U de Trèbes en 2018, semblent privilégier le vendredi, « jour saint », pour passer à l’action.
Ces aveux froids, sans émotion, paraissent indiquer le profond mépris, voire la haine, que cultive le terroriste à l’égard de la France. Un mépris partagé par son voisin d'immeuble qui comparaissait, ce 6 février, devant le tribunal d’Arras pour « apologie du terrorisme ». Combien sont-ils, en France, à nourrir une telle rancœur ?
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49 commentaires
Pourquoi laisser ces personnage en prison seul la mort les intéressent,donc donnons leur ce qu’ils désirent la mort par décapitation.
Bien que je refuse de faire partie de réseaux sociaux je peux mesurer à travers des échanges suite à des articles de journaux la poussée de rancœurs diverses entretenue par les événements de Gaza. C’est l’occasion pour beaucoup de ceux qui profitent de nos structures et de nos aides de nous montrer l’étendue de leur ressentiment et cela fait peur. Ceux qui viennent s’installer chez nous ne le font pas par attrait pour notre pays mais dans le but de prendre notre place et leur revanche .. et ils ne cachent pas leur but.
La définition pénale du terrorisme est la suivante : Les infractions commises intentionnellement, en relation avec une entreprise individuelle ou collective, ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur, constituent des actes de terrorisme (article 421-1 du code pénal).
Interrogeons nous sur la réticence de la justice à qualifier cet acte de terrorisme
Rétablir la guillotine pour ces ennemis de la France et du christianisme ne serait pas un luxe.
Demandez à notre suzerain VdL à Bruxelles et vous verrez la réponse.
Ceux qui n’ aiment pas la France mais qui profitent de sa trop grande générosité ,n’ ont pas droit de cité dans notre pays;on devrait les dégager car leur haine est mortifère!
Pas demain la veille. Nos portes étant largenent ouvertes, n’importe qui entre.
Force est de constater que sans certains médias de la pluralité, nombre d’infos’ resteraient en jachère. La folie ou diverses raisons dans nombre d’affaires, venant récapituler le tout comme auparavent et hop : » c’est comme on vous dit ! Circulez, y’a rien à voir ! »
Dans plusieurs pays on cultive la haine à l’endroit des français , de plus les personnes originaires de ces pays forment en France des diasporas de plus en plus significatives. Enfin une partie des politiques français ont un regard favorable pour leurs idées sans bien se rendre compte qu’ils constituent de fait les idiots utiles à la cause de ces ennemis de notre pays, de notre culture et de notre laïcité. Cerise sur le gâteau, nos gouvernants sont incapables d’en limiter le flux entrant ,au nom de « l’État de droit » et de notre appartenance à l’UE. Bref ils se trouvent toutes les excuses possibles pour ne pas vouloir stopper ou à tout le moins limiter drastiquement un phénomène susceptible de mette en péril la sécurité de notre peuple. Ces comportements commencent sérieusement à exaspérer une grande majorité des français. Cette majorité est d’autant plus en colère qu’elle n’est pas du genre de celles qui gesticulent et s’apostrophent en braillant. Attention tout de même, sa patience s’émousse et à ne pas vouloir l’entendre, on mène notre pays dans une impasse dont les conséquences potentiellement désastreuses ne sont à l’évidence pas la préoccupation majeure de nos gouvernants.
Il illustre tout à fait ce qu’avait dit Eric Zemmour : à savoir que certains migrants sont en France dans un but bien précis et que ce sont des bombes à retardement. Combien de temps cela va-t-il durer sans aucune réaction des politiques ?
Ne comptons pas trop sur les politiques. Et quand on ne peut compter sur les politiques, que reste-t-il ? Le peuple. Le peuple rural a bien essayé mais c’est raté. Les révoltes gentilles et polies, ça ne marche pas.
Pourquoi renvoyer un père dans son pays d’origine et garder sa famille en France? Et le regroupement familial, alors? Il ne serait bon que dans un sens?
Regardez Merah! Regardez le cas de ce garçon tchétchène et de bcp d’autres enfants? Ça fait trop de dégâts! Si le regroupement familial est indispensable dans un sens, il l’est aussi de l’autre!
Ce serait logique mais il semble qu’en France on aime avoir un stock de bombes à retardement. On est servis mais on en veut encore. À la minute même, des palabres sont déversées dans la cour des Invalides. Tous ces beaux parleurs n’ont pas encore réalisé qu’ils sont pour quelque chose dans ces massacres. (Même si, en l’occurrence, la barbarie n’a pas frappé sur notre sol).
Affiche en anglais , pourtant il me semblait qu’ il avait été rappelé en 1969 que pour le Conseil de l’ Europe , la langue officielle était le « Français » Une piqure de rappel serait certainement nécessaire .
S’ils ont annoncé ce qu’ils allaient faire, ces délinquants sont étiquetés psychopathes. Une chance pour nous, nos hommes politiques nous annoncent des stabilisations des impôts, mais ils les augmentent. Selon la définition, ils ne sont pas psychopathes.
On nie , on minimise , on refuse de voir ce qu’ils nous font , on refuse d’entendre ce qu’il nous disent , on psychiatrise , on excuse , les associations gavées de fonds publics les protègent , les juges tordent notre droit pour eux , et enfin le pire , ils arrivent en masse sur notre territoire ouvert aux quatre vents au nom de nos principes , de nos valeurs .
De la morale chrétienne bi-millénaire, ils n’ont retenu ( ou ont cru qu’on n’avait retenu..) qu’une seule chose : Tends la joue gauche et fais-toi cracher dessus en disant merci ..
« Nos principes, nos valeurs… ». Il est temps que nous réalisions que les principes et les valeurs auxquels vous faites allusion ne sont désormais ni les vôtres, ni les miens. Ce sont les principes et les valeurs des européistes et mondialistes au pouvoir, de la gauche, des juges, etc. Hier encore, des malfrats ont été relâchés pour histoire d’appareils téléphoniques insuffisants. L’État de Droit, quelle merveille!
Cette horrible histoire montre d’évidence que l’ASSIMILATION doit être la règle : il faut enseigner la morale issue de notre Culture, il ne faut pas tolérer d’autres visions de la société, telle que celle islamiste qui est fondée sur les rapports de force et qui fait apparaître les tolérants comme faibles, nuisibles, à supprimer.
Vous n’avez aucun sens des réalités. Pourquoi ne pas également donner des cours de civisme à des cobras pour leur demander de ne pas attaquer les hommes. Ces gens sont nés pour tuer et rien, absolument rien, ne les détournera de leur ligne de conduite. C’est peut-être malheureux à dire mais « La solution finale » est la seule applicable.
Pourquoi s’embarrasser de gens qui nous haïssent. Quand comprendrons-nous que ces gens sont à éliminer. Pourquoi les juger, ensuite les incarcéré, alors que la perpétuité n’existe pas. Puis économiquement cela nous coûte un max.
Un ennemi reste toujours potentiellement dangereux. Nous marchons sur la tête. Il est évident que nos ZÉLITES sont a l’abri d’attaques, et c’est toujours les sans dents qui paient l’addition. Mais les sans rien, c’est négligeable, n’est-ce pas.
Il faut abolir TOUTES les lois qui tendent à apporter la moindre protection à ces individus.
Vous avez le mode d’emploi ?
Qui nourrit ces individus de tant de haine si ce n’est que cette idéologie mortifère d’un élève » brillant » qui avait le choix que lui donnait notre pays . La radicalisation ne vient pas par hasard même encore aujourd’hui il n’a aucun remords de ses actes . Les germes de cette radicalisation ont été nourris par des personnes des médias son entourage ces complicités. La justice doit établir des peines radicales car rien ne pourrai justifier de tels actes et dérives