Mort d’Elias : « Les suspects sont des clients fidèles du commissariat »

Mise à jour 20/01/2025 : le suspect âgé de 17 ans ne serait finalement pas l'auteur du coup mortel porté contre Elias (source : Le Figaro).
Un reste de Rubalise™, une peluche accrochée au grillage, des fleurs par dizaines et un mot qui résume l'exaspération commune : « N’oublions pas Élias. Par respect pour sa mémoire, prenons les mesures qui s’imposent. Ne banalisons plus la violence. » Devant les grilles du stade Jules-Noël (Paris XIVe), à quelques mètres de l'endroit où le jeune Élias, 14 ans, a été mortellement poignardé, ce 24 janvier, pour avoir refusé de donner son téléphone, l’émotion est encore intense, en ce lundi. La veille, en fin de journée, l’un des deux mineurs interpellés et placés en garde à vue pour extorsion suivie de mort a reconnu avoir porté le coup mortel. Après Thomas, poignardé lors d’un bal populaire à Crépol, Philippine, tuée à la sortie de son université, et maintenant Élias, agressé mortellement à la fin de son entraînement de football, les Français expriment leur tristesse et leur colère. Nombreux sont ceux qui, sur les réseaux sociaux, s’interrogent sur le profil des deux mineurs suspectés d’être responsables de la mort du jeune footballeur.
Connus des services de police
La nouvelle est tombée très vite et ne semble pas avoir surpris grand monde. Les deux mineurs, âgés de 16 et 17 ans, interpellés quelques heures après l’agression mortelle contre Élias, sont connus des services de police et de la justice. Le premier, âgé de 16 ans, est connu pour des faits de vol, vol avec violence et vol en réunion. Le second, celui qui a reconnu avoir porté le coup mortel contre Élias, est quant à lui connu pour des faits de vols, extorsions avec violence et port d’arme blanche. L’un des deux avait d’ailleurs fait l’objet d’une mesure éducative, en décembre 2023. Comme nous le confie une source proche du dossier, « les deux garçons sont des clients fidèles du commissariat ». « Quand les unités de la BAC (brigade anti-criminalité) ont reçu la description des individus et pris connaissance du mode opératoire, ils ont rapidement su qui étaient les auteurs et où se rendre pour les interpeller », poursuit cette source.
Ces deux adolescents ont par ailleurs été présentés à un juge le 30 octobre 2024 pour une affaire de vols avec violence. Ils devaient comparaître au mois de juin prochain devant le tribunal pour mineurs. Dans l’attente de leur audience, il leur était interdit d’entrer en contact ou de se retrouver. Une interdiction que les deux garçons, qui vivent dans la même résidence, n’auront pas respectée bien longtemps…
Au-delà de leur pedigree judiciaire, si l’identité de ces deux garçons ne peut être révélée du fait de leur minorité, leur description physique est, quant à elle, connue. Comme le rapporte Valeurs actuelles, le plus jeune des deux suspects est décrit comme mesurant environ 1,80 mètre et de « type africain » avec des cheveux « courts crépus ». Le jour de l’agression, il aurait porté des vêtements sombres, des baskets noires et un blouson sans manche de la même couleur. Son acolyte, celui qui a reconnu être l’auteur du coup mortel, est, quant à lui, décrit comme de corpulence mince, serait de « type antillais », cheveux « dread court », portant lui aussi une tenue sombre. Ils seraient tous les deux nés en France et de nationalité française.
Aidés par les services sociaux
Ces deux mineurs sont également connus des services sociaux et municipaux. En effet, comme le rapporte Le Parisien, fin 2023, grâce aux services sociaux et aux associations sportives, la mairie avait « identifié cinq jeunes » suspectés d'être les auteurs de multiples dégradations et de troubles dans le quartier et aux abords du stade Jules-Noël. « On leur a apporté un soutien éducatif, on a aidé leur famille et, depuis, tout va mieux ! », expliquait, à l'époque, le maire écologiste du XIVe arrondissement. Deux des cinq jeunes bénéficiaires de ces aides seraient les agresseurs présumés d’Élias, expliquent nos confrères. Contactée par nos soins pour connaître la réalité des aides apportées à ces jeunes et à leur famille - simple aide éducative, logement social ou autre ? -, la mairie du XIVe arrondissement de Paris n’a pas encore donné suite à nos sollicitations.
Comme le résume une source proche de l’affaire, « il y a un vrai sentiment d’exaspération chez les policiers. Ils interpellent toujours les mêmes individus qui sont rapidement relâchés. Ils ne comprennent pas que la justice, et notamment la justice des mineurs, ne fasse pas son travail. Pourquoi, par exemple, ces deux jeunes n’ont-ils pas fait l’objet d’une mesure d’enfermement dans l’attente de leur comparution ? » Un sentiment partagé, malheureusement, par de nombreux Français…
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44 commentaires
Il faut réviser la constitution pour que les juges soient élus au niveau national.
Enfermons les individus coupables de violence aux personnes de façon à ce que nos enfants, eux, aient le droit de sortir en sécurité.
Nous pouvons le dire puisque c’ est a la mode des » Jugesses » oui cette fonction est en majorité féminine ce qui explique leur clémence lorsqu’il s’agit d’un mineur, c’ est dans leur ADN. Vous pouvez toujours inventer des trucs pour éviter le problème…chassez le naturel il revient au galop……
Si le « méchant » n’est pas puni, il recommencera et se perdra mais combien de mal aura-t-il fait avant de disparaitre à jamais !!! Revenons à la raison, les prisons pour « mineurs » comme avant 1945 !!! C’est difficile mais c’est mieux qu’un meurtre « gratuit » pour voler un portable !!!
Quels âges ont les « pseudos juges » ? Ont-ils des enfants ? On en revient TOUJOURS au même déficit, la non-justice !
« le jeune Élias, 14 ans, a été mortellement poignardé, ce 24 janvier, pour avoir refusé de donner son téléphone ». Ce paresseux copié collé de l’AFP repris par Le Monde est plutôt malvenu, pour ne pas dire choquant. Non, Élias n’a pas été tué parce qu’il a refusé de se laisser dépouiller. On l’a tué pour lui voler son téléphone, c’est différent. Qui peut d’ailleurs affirmer que s’il s’était laissé faire, il n’aurait pas été tué ? Lola, Thomas, Nicolas, Philippine, etc. ont bel et bien été tués et pas pour un téléphone. Les correcteurs devraient relire un peu plus attentivement les articles pour éviter ce genre de propos désastreux.
Ces gestes perpétuels de petites bougies, de petites fleurs, de petits cœurs, m’exaspèrent. Non pas qu’il faille oublier la douleur de la famille, à laquelle j’apporte tout mon soutien, mais ce n’est pas avec ça qu’on pourra stopper ces crimes dont la sanction est bien trop légère par rapport aux conséquences subies. Il faut que la punition soit exemplaire à défaut d’être permanente comme le sera toujours, hélas! le deuil supporté par les proches d’Elias.
Sujet du Bac.
Commentez cette pensée : « Quand l’ordre est injustice, le désordre est déjà un commencement de justice ».
La France du couteau et de la kalach’ . La France de la racaille qui tue. Comment les Français ont ils pu élire et réélire ceux qui les ont conduits dans un pareil enfer ? A commencer par Macron. Comment ne peut-on voir la culpabilité écrasante de la gauche, de toute la gauche, dans ce désastre national qui vire à la tragédie et nous conduit tout droit à la guerre civile ? Les méthodes de la gauche pour nier les réalités, pour les dissimuler, pour stigmatiser et disqualifier ceux qui veulent les dire et en dénoncer les causes sont scandaleuses . Insupportables.
Pas seulement des commissariats: du palais de justice, pour y faire du tourisme.
Curieux que personne n’envisage la moindre condamnation de ces juges , imbus du pouvoir qu’ils s’attribuent, et ui laisse en liberté des délinquants connus depuis longtemps , en attendant leur jugement !
Si un « FLIC » avait commis une erreur , une enquête aurait été aussitôt confiée à l’IGPN et l’agent officier ou non aurait été suspendu dans l’attente des conclusions . Il s’en serait suivi une sanction assurément.
Et là pour les Juges des libertés , rien .
Si on commençait par prendre le problème par le bon bout ! Fin d’ l’excuse de minorité, peine de prison et sanction pour les juges défaillants .
A croire que les juges ( pas tous ) n’ont pas d’enfants et qu’a grand jamais ils n’envisagent d’être à la place de ceux qui souffrent!
Beau sujet de Philo que l’on pourrait proposer au Bac ! Qu’en pensez vous?
à Patrice Guerin : Ce serait bien mais c’est sans compter qu’à l’Education Nationale, on penche vraiment vers la gauche, c’est-à-dire que l’on montre une indulgence sans limite pour ces pauvres mineurs victimes de la société, en oubliant l’autre victime, la vraie. Le sujet de philo serait forcément biaisé et gare à ceux qui ne le rédigerait pas dans la mouvance de la bien-pensance. Comme les feuilles se ramassent à la pelle, les zéros aussi.
Il n’y a pas de cause particulière à nos maux. Le problème est global et les causes multiples : juges, immigration, « état de droit », profs, artistes, médias, fiscalité, UE, mondialisation, etc. Le poisson pourrit par la tête (qui devrait adresser proprement toutes ces causes). Sauf que ce sont les Français qui élisent leurs têtes. Que faire ?
Remettons en place la peine capitale et cela calmera la racai……..
Les tribunaux sont débordés par le nombre de délinquants à juger et condamner et de toutes les façons il n’y a pas de place en prison! Solution : condamner à des peines courtes de prison en isolement total, dès la première infraction même minime afin de dissuader de la récidive et sanctionner financièrement les parents de ces mineurs délinquants. Effet dominos qui devrait remonter et désengorger les tribunaux. Mais les juges savent qu’il n’y a plus de places en prison, donc…
Désolé, mais pour moi le premier responsable, bien qu’il ne soit pas coupable (on nous l’a déjà servie celle-là !) c’est le ou les juges qui les ont laissé dehors !
L’un des premiers devoirs régalien du gouvernement est de protéger les citoyens !
Et le devoir des parents c’est d’élever leurs gosses avec tous ce que cela impose.
Ce n’est pas l’avis des juges, qui, en toute autonomie, ont choisi de transformer la sanction en rééducation.
il faudrait commencer par incarcérer les » juges » qui ont laissé en liberté ces deux racailles !
Un grand OUI.
Tout à fait d accord !
Regardez la personne qui symbolise la justice. Elle a un bandeau sur les yeux!…