Mélenchon en campagne dans une université de Toulouse : ça ne gêne personne ?
Caressant son électorat dans le sens du poil, il a qualifié le pogrom du 7 octobre de simple « action armée »...
Toulouse sera bientôt la troisième ville de France, dépassant Lyon, selon les derniers chiffres de l'INSEE. C'est dire les enjeux qu'elle représente sur le plan politique, pour les municipales, mais aussi pour ceux qui se rêvent un destin national. Or, la ville rose avait placé Jean-Luc Mélenchon en tête, lors de l'élection présidentielle de 2022, à plus de 36 % ! Loin devant Emmanuel Macron. Le leader insoumis, en pleine campagne, est donc passé de Villeneuve-Saint-Georges, mini-laboratoire de sa nouvelle France, aux « quartiers populaires » du Mirail. Le Louis Boyard toulousain se nomme François Piquemal : il est député LFI et tête de liste pour les prochaines municipales, revendiquant de diriger une liste d'union de la gauche. Et, donc, pour le soutenir et mener de front sa propre campagne, Mélenchon s'est invité à l'université Jean-Jaurès (ex-Toulouse-Le Mirail) pour une « conférence étudiante » en compagnie de M. Piquemal.
On sait que les universités sont libres. En fait, en France, elles sont surtout libres de dérouler le tapis rouge à l'extrême gauche ; inféodées aux islamo-gauchistes et aux wokistes, elles n'hésitent pas, sous leur pression, à refuser violemment la venue de conférenciers, fussent-ils universitaires (ce que n'est pas M. Mélenchon). Ainsi a-t-on vu l'université Bordeaux Montaigne annuler la conférence de la philosophe Sylviane Agacinski, en 2019. Ainsi l'université Toulouse Jean-Jaurès a-t-elle elle aussi annulé une conférence du professeur Philippe Soual, spécialiste internationalement reconnu de Hegel, en 2018, sous la pression de militants qui lui reprochaient d'avoir donné une conférence à la Manif pour tous... Il expliquait au Figaro comment fonctionne cette « police » universitaire : affichage haineux des militants le visant, puis : « Voyant ces affiches, mes collègues de l'université se sont réunis en urgence et ont délibéré entre eux. Ils ont alors pris la décision de me retirer ce cours d'agrégation, invoquant comme motif le "maintien de l'ordre public". Car ils ont eu peur que tout cela ne provoque des débordements. »
Avec ses portes grandes ouvertes à Jean-Luc Mélenchon, l'Université Jean-Jaurès, déjà célèbre pour ses blocages sans fin, pour les saccages scandaleux de ses bâtiments il y a deux ans, s'abaisse à nouveau en montrant sa préférence pour le militantisme d'extrême gauche au détriment de l'accueil de conférenciers reconnus. Qui osera dire « stop » ?
On aurait aimé une réaction du ministre de l'Enseignement supérieur, voire du ministre de l'Intérieur. Au moins pour la forme.
D'autant plus que, lors de cette « conférence », le leader insoumis, caressant son électorat dans le sens du poil, est revenu sur l'attaque du 7 octobre, qualifiant le pogrom de simple « action armée ». La veille même d'une nouvelle libération d'otages...
Lors d’une conférence étudiante, le leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon qualifie de simple « action armée » le pogrom du 07 octobre où des femmes juives israéliennes ont été violées et démembrées.
— Jordan Florentin (@JordanFlrtn) February 1, 2025
Dans cette «conférence», Mélenchon a fait l'éloge de sa «créolisation», qui n'est que le nom - il le reconnaît lui-même - du «grand remplacement».
Vidéo édifiante qui montre le public de Jean-Luc Mélenchon l’acclamer quand il reconnaît le grand remplacement.
Jean-Luc Mélenchon, vous bénissez la conquête de la France par une civilisation étrangère. Vous avez juré la perte du peuple français.
Dans l’Histoire de France, il y… https://t.co/0OSWbbadJ7
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) February 1, 2025
Oui, l'ombre de LFI et de Mélenchon plane sur Toulouse et sur la France. Forts des 36 % de Mélenchon à la dernière présidentielle dans la ville, les Insoumis pensent pouvoir s'emparer du Capitole. Ils oublient trois choses. D'abord, le discrédit que leur valent leurs outrances jusque chez leurs alliés de gauche, notamment PS, qui commencent à prendre leur distance. Ensuite, la ville de Toulouse a toujours connu cette particularité de voter massivement à gauche aux élections nationales tout en conservant un maire de centre droit, naguère Dominique Baudis, aujourd'hui Jean-Luc Moudenc. Enfin, la ville rose, où la droite nationale était autrefois complètement absente, lui a offert en 2022 des scores historiques inattendus : Marine Le Pen à près de 10 % et Zemmour à 6,4 %. À Toulouse aussi, la droite a fait sa mue, et le maire devrait en tenir compte.
Si les instances de l'université Jean-Jaurès ne semblent nullement gênées par le tapis rouge qu'elles déroulent à M. Mélenchon, beaucoup de Toulousains et de Français en sont sans doute révoltés.
Frédéric Sirgant
Chroniqueur à BV, professeur d'Histoire
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Il faut faire des confettis avec le cordon sanitaire
33 commentaires
Et le silence inepte de la macronie face à ces déjections gauchistes est une preuve incontestable de sa complicité. Et celle des bobos de la pseudo droite depuis 40 ans. La responsabilité de la destruction de notre France va des LR à LFI .
Et le grand remplacement de Mélenchon, c’est pour quand ?
Les politiques n’ont rien à faire dans des établissements d’études; tel les lycéens ne devraient pas avoir le droit de faire grève, ils ne sont pas majeurs, donc ne votent pas, et sont sensés suivre des études payées par nos impôts.
C’est ça la TAQÎYA?? Infiltrer les université pour inonder de haine et d’endophobie notre jeunesse?
Que la ville rose vote à gauche ce n’est pas surprenant, question de couleur c’est tout
On doit au moins reconnaitre que Mélenchon est le seul à faire de la politique et à faire prospérer ses idées, pendant que les autres s’endorment et n’osent même pas affirmer leurs convictions. De ce point de vue je dis bravo Mélenchon, la droite n’étant plus de droite certaines idées ne sont plus véhiculées et laissent place à celles de Mélenchon c’est tout, et, il y arrivera grâce à l’inertie de la « droite » et notre brillant premier ministre lui tendra bien une main pour pouvoir garder son poste, triste spectacle en réalité. Vous voyez une entreprise dirigée comme la France ? Il est vrai que dans les entreprises les dirigeants eux sont responsables.
Monstrueux
C’est la loi de la gravité universelle : la pente attire les déjections qui rejoignent les déjections. Et, la nature étant bien organisée, leur transformation en eau sâle est très rapide.,
Cet homme restera dans l’histoire comme un aboyeur dangereux, prônant sans cesse la guerre civile. Il a une telle haine de la France et des français qu’il devrait être mis au ban de la société.
Mélenchon a affirmé dans ce même meeting que les quartiers populaires allaient s’emparer de la ruralité et que cette « Nouvelle France » est à eux. Sauf qu’il n’y a pas de logements sociaux dans les petites communes donc ce qu’il raconte c’est de la piètre intimidation.
Peut être qu’il aimerait que les paysans soient chassés de leurs maisons, de leurs fermes..
Une sorte de palestination de nos campagnes?
Non, il a raison en province on nous impose des migrants qui vont prospérer et par le nombre ils prendront le pouvoir de gré ou de force. Le maire de ma commune fait construire des logements sociaux partout alors que depuis 15 ans que je suis là il ne faisait rien, mais il faut loger cette population qu’on nous envoie certes au compte gouttes mais à force il y a beaucoup trop de gouttes.
Il n’y a pas seulement de logements sociaux mais encore moins de commodités comme en ville : transport, cinémas multi salles, salles et terrains de sport, commerces multiples, établissements scolaires et j’en passe et des meilleurs. J’allais oublier du travail mais cela ne les gêne pas étant donné qu’ils ne vivent que d’allocations ou alors ils viendront avec leur trafic de drogue.
déjà que Le Mirail n’a jamais eu trop bonne réputation
je m’interroge sur le terme « ces universités sont libres » donc elles ne sont plus subventionnées par nos impôts et paient évidemment un loyer pour occupation de biens de l’état, me gourre-je ?
Je ne savais pas que les Universités étaient des entreprises privées, de quel droit cet établissement est utilisé à des fins politiques ?
Dans ma circonscription (7e Rhône), le député LFI est allé rencontrer des élèves dans un lycée public. Il l’affiche dans son dernier tract « ce fut aussi l’occasion d’appeler les élèves à s’engager en politique ». Il me semblait pourtant que les interventions politiques n’étaient pas autorisées dans les établissements scolaires car les élèves y sont mineurs…
Vous avez raison mais l’extrême gauche s’arroge tous les droits sans que personne ne trouve à y redire en haut lieu. Il faut espérer que les électeurs ne soient pas sensibles à ce chant des sirènes
Les enfants sont manipulables, et les enfants sont les futurs électeurs. L’extrême gauche violente et révolutionnaire le sait parfaitement.
La politique a toujours été dans les écoles tous les profs ou presque sont politisés et orientent leurs cours ou il y a toujours une petite remarque politique dans le cours ou les activités extra scolaires.
La prise de guerre, dixit Houria Bouteldja, Méelnchon, ex laïcard de stricte obédience, peut compter sur le milieu universitaire pour mener sa propagande islamo-gauchiste! La caste médiatique reste largement complaisante avec le gourou de LFI! CNEWS, C8 restent des exceptions au milieu des médias acquis au gauchisme le plus extrémiste! Il faut simplement espérer que les électeurs révulsés par les outrances des sbires LFIstes fassent, le moment venu barrage! Il ne faut pas compter sur les caciques PS, PC ou verts pour répudier Mélenchon! Ils sont trop attachés à leurs postes et aux prébendes qui vont avec! Si le NFP semble avoir du plomb dans l’aile, il renaîtra de ses cendres lorsqu’il y s’agira de conserver les prébendes! La prétendue défense du pauvre est un leurre qui permet à beaucoup d’en vivre très confortablement!
Hélas , vous avez raison
Dramatiquement Exacte.