[MEDIAS] Mulhouse : après l’attentat, défilé de gauchistes sur les plateaux

Sur BFM TV et LCI, tous les arguments habituels ont été brandis afin de nier le réel et de créer un écran de fumée.
capture LCI
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Il se prénomme Brahim. Âge de 37 ans, cet homme barbu a été arrêté samedi 22 février, après une attaque au couteau qui a causé un mort et sept blessés à Mulhouse. Un « acte terroriste islamiste qui ne fait pas de doute », a commenté Emmanuel Macron, en marge du Salon de l’agriculture. Il faut dire que l’assaillant coche toutes les cases : algérien, clandestin, frappé d’une OQTF, inscrit au Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la « radicalisation », déjà condamné pour apologie du terrorisme après avoir appelé les musulmans « à combattre les mécréants ». Il aurait, par ailleurs, prononcé le sempiternel cri de guerre « Allah akbar » au moment de poignarder ses victimes. Au bingo du djihad, notre homme avait donc une bonne tête de vainqueur.

En toute logique, le parquet national antiterroriste s'est saisi de l'affaire et une enquête a été ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « tentative d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique, en relation avec une entreprise terroriste ».

Les sujets de diversion habituels

Pourtant, comme après chaque attentat, des voix se sont élevées dans les médias pour faire diversion des vrais sujets. Sur LCI, la magistrate Evelyne Sire-Marin est ainsi venue nier le réel et défendre sa profession bec et ongles. Le terroriste « présumé » avait été libéré avant la fin de sa peine et un juge s’était opposé à la prolongation de sa rétention mais, selon cette dame, aucun « problème de droit » ne serait à déplorer, dans cette affaire. « Les juges n’y peuvent rien », a-t-elle déclaré. À tout prendre, l’intervenante semblait plutôt penser que les maigres mesures de contrôle prises à l’encontre de Brahim A. étaient excessives. « On ne peut pas priver de liberté quelqu’un ! En France, quand on a fait sa peine, on doit retrouver sa liberté parce que, sinon, on n’est plus dans un système démocratique. Il y a un vrai problème ! »

Sur X, des internautes vigilants ont rappelé qu’Evelyne Sire-Marin n’était pas une magistrate lambda. Elle est, en effet, une militante d’extrême gauche, ancienne responsable du Syndicat de la magistrature et membre de la LDH. « Il y a un moment où il va falloir arrêter de l’inviter, cette collègue qui ne représente plus qu’elle-même et fait du tort à la profession », s’est agacé son confrère Éric Halphen.

L’immigrationnisme en roue libre

De son côté, BFM TV a voulu se distinguer en donnant la parole à une certaine Anaïs Place, avocate en droit des étrangers. Bien mal lui en a pris. La jeune femme a offert à la chaîne un grand moment de malaise lorsqu’elle s’est mise à incriminer non pas le terroriste mais… Bruno Retailleau. « Je suis très en colère […] Il assimile la schizophrénie à la dangerosité. C’est extrêmement grave ! » Sur le plateau, la journaliste a tenté d’expliquer les propos exacts du ministre de l’Intérieur et de faire entendre raison à son invitée. Sans succès.

Pour Anaïs Place, le problème de la France est moins la multiplication des OQTF sur le territoire que notre politique, qu'elle juge trop répressive à leur égard. La France aurait, ainsi, une fâcheuse tendance à enfermer « de manière arbitraire » des individus, en totale infraction avec la déclaration des droits de l’homme. « Moi, aujourd’hui, je me pose la question : qu’est-ce qu’on peut faire pour protéger la société de M. Retailleau ? », a poursuivi l’avocate. À croire que c’est notre ministre de l’Intérieur qui a porté les coups de couteau et tué un homme, samedi dernier.

Dans la catégorie travestissement du réel, mentionnons également Philippe Vogel, correspondant TF1-LCI, qui s’est livré à un étonnant discours vivre-ensembliste, juste après l’attentat. Le journaliste a jugé opportun de vanter les charmes d’un quartier « cosmopolite, multiculturel, où les gens vivent ensemble et où il n'y a, en général, pas de problèmes ». Un éloge du multiculturalisme sur lequel l’homme tué samedi soir, un Portugais héroïque, n'a malheureusement plus son mot à dire...

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Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

64 commentaires

  1. La multiplication des crimes commis sous OQTF interpelle. J’en suis à me demander si ce n’est pas PARCE QU’ils sont sous OQTF que ces islamistes commettent ces crimes. Je m’explique: le crime entraîne la mort en Chahid (martyr) ou l’arrestation. Dans ce dernier cas, il y a soit irresponsabilité pénale (pas de jugement, hospitalisation, sortie), soit jugement (peine souvent réduite, sortie). Que devient l’OQTF après la sortie? Bizarrement, cette suite n’est jamais évoquée. Le crime serait-il un moyen de se retrouver un jour libre et toujours sur le territoire?

  2. D’après cette magistrate, on ne peut pas priver de liberté une personne qui a purgé sa peine. Certes, mais ce terroriste a privé de vie un homme, un passant. Priver de liberté un fou haineux qui devrait être expulsé serait contraire à la « démocratie ». Voilà, le mot est lancé, fin du débat. Mais la démocratie, c’est le choix du peuple. Qu’on consulte le peuple et il choisira probablement de ne pas relâcher des individus dangereux dans la nature. Une OQTF est une obligation de quitter le pays. Beaucoup les collectionnent, certains sont très dangereux et il faudrait compter les morts, acheter des fleurs et des bougies ?

    • A NGO

      Si j’ai bien compris, pour cette magistrate un individu qui a purgé sa peine et dont l’OQTF n’est pas exécutée il n’y a rien de choquant que celui ci puisse déambuler librement. S’il commet un crime, c’est juste un « dommage collatéral »! C’est en tout cas ce que j’en déduis! Par conr contre les gueux sans une bonne voiture, ils sont tenus à rester en dehors du territoire de la ZFE. J’ai bon?

  3. Les belles âmes se seraient émues si l’algérien schizo avait souffert d’un cancer et avait été laissé sans traitement. Mais pour les maladies mentales, à supposer qu’elle soit autre chose qu’une excuse, il semble qu’il n’y ait aucune obligation de soins et d’internement. Même pour les OQTF assassins en puissance. Encore une victoire sanglante de la dictature des bien pensants.

  4. Si certains pays ne veulent pas reprendre leur ressortissants, comme on les comprend, alors gardons les sur le sol Français, parmi les sols Français certains sont outremer tels les Îles Kerguelen et d’autre paradis sur erre Françaises (un archipel dans les Terres australes), donc pas de problèmes pour les y envoyer ils ne quittent donc pas la France selon leur volonté et nous nous sommes libre de les placer ou l’on veut, les quarantièmes rugissantes font le reste pour les garder.

    • Nous n’avons pas à garder des ressortissants étrangers indésirables. Nous n’avons pas à payer pour eux, même sur une île éloignée. Impossible de les laisser sur le tarmac ? Qu’on les dépose dans un port. Il faut trouver une solution !

  5. Il serait sage que les juges aient à répondre de leurs actes. Voila une corporation qui peut impunément contredire le peuple et les gouvernants en toute impunité, protégé qu’elle est par son irresponsabilité.

    • J’approuve votre commentaire, les juges devraient soit être noté par le peuple après chaque jugement soit être élu comme aux US;

  6. Et ce sont toujours les mêmes égrenant leurs discours de : pas d’amalgame, peut rien faire, respect des droits de l’homme, responsabilité partagée, etc…Quelquefois on se dit qu’ils devraient vivre dans leur chair, ce qu’endurent ou ont endurer (pour celles décédées) les victimes de leur incurie qui sert à cacher bien souvent, outre leur esprit partisan, une incompétence avérée dont ils sont les seuls à en ignorer la gravité et les effets dévastateurs sur la vie des Français.

  7. Tant que nos gros pontes surprotégés ne seront pas personnellement touchés, ils continueront à porter leurs oeillères et nieront la vérité. Idem pour les juges et les experts psychiatres : tant qu’ils ne seront pas un tant soit peu responsables de leur travail (guidé par cette idéologie d’extrême gauche), ils continueront à jouer les droits de l’hommiste, malheureusement seulement envers les criminels barbares ; les victimes innocentes, ils n’en n’ont apparemment rien à faire !

  8. Quand on entend cela, on peut se demander si la magistrature ne rend pas fou, ou si la folie est devenue un critère de sélection pour entrer à la fameuse école. Toujours est il que une partie de sang dans les rues incombe à ces gens. Un avocat de mes amis me disait : » le juge ne rend pas la justice, il applique les lois, et il y en a tellement qu’il fait à peu près ce qu’il veut ».

    • Les juges d extrême gauche islamo fascistes sabotent le travail des forces de l ordre ils sabotent la sécurité des citoyens ce sont des seditieux
      En France il faut arrêter avec les juges fonctionnaires il faut des juges élus comme aux usa et ceux qui ne feront pas ou mal leur travail seront virés par le suffrage populaire

  9. Et j’ai vu à la tv , un habitant de Mulhouse , dire que cet acte relevait de la psychiatrie , l’origine étrangère de l’agresseur, la religion radicalisée affirmée avec son cri de guerre , il ignorait .

    • Rien d’étonnant : dans les Dernières nouvelles d’Alsace, je n’ai pas vu une seule fois le terme « attentat islamiste » ! Et dire que ce journal, que le groupe Ebra est grassement subventionné avec nos impôts : pour travestir la vérité ?

      • Les Dernières nouvelles d’Alsace ainsi que le journal l’Alsace ne sont que de vulgaires torchons avec des articles rédigés par des incompétents gauchistes. A éviter et à bannir.

    • Oui j’ai vu ça aussi et la bobo de service pour nous dire ici c’est habituellement un quartier paisible et riche de sa » multiculture »…je pense que cnews diffuse ça pour nous énerver encore plus…

  10. Nier la réalité au nom d’une idéologie , ils savent faire , des années de pratique , et une éducation à gauche dés le plus jeune âge .

  11. Évidemment, si le droit a été respecté en libèrent ce terroriste présumé avant la fin de sa peine, laissé en toute liberté de circuler avec un couteau alors il n’y a pas de problème mais plutôt c’est que ce droit est obsolète encore une fois supplémentaire et ne pas le changer au plus vite ça ressemble fort bien a de la criminalité une fois de plus. J’ai souvenance il y a quelques années un ordre venant de djihadistes a destination de certains soumis retrouvé par hasard indiquant qu’il fallait frapper par tout moyens a leur disposition les incroyants, apparemment aucune dispositions a l’encontre n’a été prise. On continue alors.

    • Cela fait des années qu’ils nous préviennent, tout est écrit noir sur blanc, les paroles sont sans équivoque, les actes suivent… Mais non, cela ne rentre pas dans le logiciel des démocraties occidentales, biberonnées à l’humanisme dévoyé et à la religion sans-frontièriste. Le tout animé par la haine de soi !

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