Manifestation du 1er mai : les Black Blocs, encore ! Sont-ils protégés ?

Ils ont franchi un cap. Ce 1er mai, les délicieux Black Blocs se sont jetés, non pas comme d’habitude sur des sympathisants du Rassemblement national, sur des gendarmes ou sur des policiers, mais sur… un responsable et un stand du PS. Bienvenue au club ! Le stand fixe du PS a été consciencieusement saccagé, ce 1er mai, par ces professionnels de la destruction qui sont à la démocratie ce que le feu est à l’eau, c’est-à-dire l’exact contraire.
Durant la manifestation, les militants d’ultra-gauche violente ont couvert les socialistes d’insultes avant d’attaquer, d’arracher drapeaux et banderoles et de frapper, coups de poing, coups de pied. « Un camarade a été traîné et lynché au sol, un autre a été blessé, notre stand a été détruit », s’alarme la députée socialiste au Parlement européen Chloé Ridel, sur X. Ces Black Blocs ont accompagné leur saccage d’une vive prise à partie du député PS Jérôme Guedj, exfiltré in extremis par les forces de l’ordre. Sur CNews, Pascal Praud a justement remarqué que Jérôme Guedj, invité récent de la chaîne du groupe Bolloré, y était mieux reçu que dans la manifestation du 1er mai... Ils s'en sont aussi pris à la librairie des PUF, coupable d'éditer un ouvrage anti-woke.
La gauche, qui ne lit pas suffisamment BV semble-t-il, découvre la présence, dans ses rangs, d’éléments ultra-violents... « Par leurs méthodes, les Black Blocs discréditent les combats qu’ils prétendent porter, s'énerve Olivier Faure (PS). Ils servent d’idiots utiles à tous ceux qui rêvent de transformer la foule des travailleurs en meute violente qu’il faudrait contenir. » Son parti n’a pourtant pas hésité à s’allier, lors des législatives, avec un LFI qui ne manque jamais une occasion de hurler, comme les Black Blocs, contre les « CRS-SS ».
À ce sujet — Que risquent vraiment les Black Blocs ?
Selon la préfecture de police, seules 29 personnes ont été appréhendées. L’épisode pose donc une nouvelle fois la question de l’impunité de ces bandes violentes et destructrices.
Complicités
Sont-ils protégés par les pouvoirs publics ? Le ministère connaît-il le profil voire le nom des Black Blocs qui détruisent ? Pourquoi ne sont-ils pas déférés et mis hors d’état de nuire une fois pour toutes ? A l'évidence, ils profitent de certaines complicités. Elles étaient apparues au grand jour en février 2024, lorsque l’Élysée avait convié les écolos rouges verts des Soulèvements de la Terre, ouvertement adeptes de la violence, à débattre avec les organisations professionnelles agricoles… On avait appris par Le Point en février 2024 que cette idée géniale venait de deux conseillers de l'Élysée proches de Pascal Canfin, ancien dirigeant du WWF France aujourd’hui président macroniste de la commission de l'Environnement du Parlement européen…
Les techniques spécifiques de ces groupes font le reste. « Ce n’est ni un parti politique, ni une idéologie, mais une tactique, comme un terroriste ou un guérillero », nous explique un officier supérieur de la gendarmerie qui connaît particulièrement bien ces groupes de gauche. Ils camouflent des vêtements noirs interchangeables dans des camionnettes ou des lieux sûrs sur le parcours de la manifestation, pénètrent dans le cortège comme des quidams, se changent sur place et « organisent des actions éclair de pourrissement ». Objectif : « Créer un incendie social et amener à la confrontation » entre forces de l’ordre et manifestants. Eux se retirent à l’arrivée des gendarmes ou policiers. Enfin, ces milieux sont « très difficiles à percer et à infiltrer, rappelle notre officier de gendarmerie spécialiste de ces groupuscules. Ils utilisent des messageries cryptées, sont très méfiants, se connaissent tous, entrent via des parrains et multiplient les éléments de reconnaissance. »
Une loi, encore, inadaptée
L’État semble désarmé. Coffrer systématiquement les individus masqués ? La dissimulation du visage sur la voie publique est interdite par la loi, mais certains utilisent des masques chirurgicaux, autorisés. Surtout, tout le groupe mobilisé défend violemment chaque membre quand les policiers « viennent le chercher ». Cela fait courir aux gendarmes « un tel risque qu’on ne peut pas le faire », explique notre source. Les plus violents sont dirigés par le groupe vers l’arrière du « front » : ils abandonnent en quelques secondes leurs vêtements noirs et se fondent dans la foule. Enfin, impossible d’interdire des individus, attrapés une fois, de manifestation comme on interdit les supporters violents de match : « La loi ne le permet pas pour les manifestations », regrette notre gendarme, et nous avec lui... Restent les peines infligées à ceux que les forces de l'ordre ont réussi à saisir, apparemment pas dissuasives du tout. La peur du gendarme a un sens nouveau. Face aux Black Blocs, le gendarme… a peur.
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71 commentaires
Contre ces casseurs , pourquoi pas les neutraliser au Taser , à la douche par les lancés à eau. Ou même envoyer l’armée ? Ce n’est pas son rôle dit-on , mais contre un ennemi en général on envoue l’armée !!
Puis les enfermer…remettre en usage le cachot ! Carrément. Si on voulait on pourrait !
Bien sûr que ces individus sont protégés..
Maintenant l’extrème gauche attaque les socialistes qu’ils n’aiment plus pour l’instant attendont les prochaines élections,le socialiste retourne ça veste très vite,nous au RN ont attent de voir sans ce faire trop d’illusions.
Encore le manque de solution par lâcheté. Il suffirait d’en prendre seulement un seul à chaque manifestation et de le condamner à être emprisonné à perpétuité.
Et il va couter combien pendant ce temps ? Non, on fait comme avec les virus, on les élimine. Je sais que ça ne va pas plaire mais le choix est simple, eux ou nous.
Franchement,pour une fois que ceux qui ont contribué à faire « barrage » soient enfin touchés par les conséquences de leurs prises de positions depuis des années n’est finalement que « justice », dans la vie,quand vous plantez des ronces et des orties dans votre jardin,vous avez de fortes chances de vous piquer un jour ou l’autre, mais ces gens pensaient récolter des fraises peut-être. Mais c’est bien fait pour eux,ils y ont contribué grandement à ce qui leur arrive, car tant que ça n’arrive qu’aux autres, ça leur va bien, mais maintenant que ça les touche.De toutes façons, même agressés, insultés, ils ne changeront pas d’avis, alors,qu’ils assument désormais.
Ces groupes violents qui viennent pour tuer devraient être assimilés à des terroristes et donc on devrait tolérer l’usage des armes létales pour les forces de l’ordre. Peut être alors seraient ils moins »courageux ».
J’adhère
Bienvenu au club ! On pourrait ainsi les identifier… à la morgue. Et si ce sont comme prétendus des fils de…. et les « pères » leur interdiraient-ils de manifester, à ce risque. Ainsi cirque prendrait fin.
Des générations nourries aux jeux vidéos ultra-violents , aux séries et films avec des héros masqués ultra-violents , alors passer de la fiction à la réalité lors des manifestation si nombreuses quelle tentation .
Inutile de s’offrir un voyage à risques , des sports extrêmes , un engagement dans l’armée , pour le prix d’un ticket de transport en commune , on peut s’offrir quelques heures d’émotions intenses.
On doit trouver des cadres diplômés performants qui veulent évacuer le stress de leur profession , des héritiers repus de toutes les loisirs payants , et bien d’autres personnalités en mal de violences , une nébuleuse qui apparait et disparait très vite .
Qu’ils soient de gauche ou de fausse droite,les gouvernements successifs ont toujours eu des relations pour le moins ambiguës avec les black-blocs!
Bien sûr,ils s’en défendent plus ou moins en mettant en avant le fait que ces groupes sont à la fois structurés mais difficiles à infiltrer en raison de leurs réseaux internationaux.
Cependant,en voyant à quel point on leur facilite la vie et qu’ils ont libre accès aux médias,y compris pour recruter,on est en droit de se poser des questions.
L’arroseur arrosé hihi et j’en ai marre d’entendre sa juivité comme celle des autres d’ailleurs. Tout ce qui est à gooooche est à bannir.
Le gouvernement est manifestement complice de tous ces débordements puisqu’ils connaissent les black blocs, les filme en début de manif et sont ensuite incapables de les mettre hors d’état de nuire
rien ne leur sera fait car la plupart sont des fils à papa qui sont soutenus.
De la comédie pour faire passer la gauche molle pour fréquentable.
Plus que protégés, financés par toute la gauche ( macroniens compris).
Si je comprends bien, les LBD, c’est juste pour le peuple, tels les Gilets jaunes ?
J’ai du mal à croire que l’on ne puisse rien contre les Black Blocs.
J’ai eu la même pensée. LBD contre les GJ mais pas pour les blackblocs, ni même pour les dealers, qui pourtant utilisent des armes, Retailleau, a beau faire l’autoritaire, mais l’action est plutôt lente à venir.
Quant à la dissolution de groupuscules, elle a été beaucoup plus rapide pour le mouvement identitaire (non violent) que pour le soulèvement de la terre ou la jeune garde, des fous furieux !
MEME CONCLUSION QUE VOUS ; les Gilets jaunes (2018) étaient eux INNOFFENSIFS et se voulaient apolitiques (du vécu) jusqu’à ce que CGT + LFI imposent leur DIKTAT idéologique
A tous, vous avez tout compris, ! Suite au témoignage de cet officier de gendarmerie que fera retaileau, que feront les députés ? Y-aura-t-il une commission d’enquête, y aura-t-il des enquêtes internes place bauveau pour débusquer les « complices », j’en doute !
Avec de l’encre de marquage dans des armes adéquates ce serait vite réglé si ils étaient de drouatte
Avec du cuivre aussi !
J’en souvent nos gauchistes sont des enfants de bourgeois de bobos gaucho dont font partis une grande partie de la magistrature… alors oseront ils emprisonner leurs enfants ou crus de leurs amis ???