Macron redoute les réactions de la diaspora algérienne de France…

Les aveux se suivent : les dirigeants français vivent bien, désormais, sous la menace d'un embrasement communautaire.
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On s’en doutait, bien sûr : secoué par les États-Unis de Trump, Emmanuel Macron a surtout peur des Algériens de France, algéro-algériens et franco-algériens confondus. Un article de Louis Hausalter, du Figaro, met, ce 3 mars, le doigt sur la plaie. Le journaliste explique que l’Élysée, « dans l’immédiat, craint surtout les réactions de la diaspora algérienne présente en France, qui pourrait "casser la baraque" ». L’Élysée a lu les envolées antifrançaises haineuses des prêcheurs-influenceurs soumis au régime d’Alger sur les réseaux sociaux. Et il en tient compte. Un ministre proche de ce dossier très explosif confie à notre confrère que « le Président a toujours été en désaccord avec le choix du rapport de force, parce qu’il y a une grosse communauté algérienne en France et qu’il est influencé par la ligne du Quai d’Orsay, qui consiste à ne pas se fâcher ».

Bluette façon Roméo et Juliette ?

Confirmation, dès ce 4 septembre, par Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie, qui frôle l’aveu, sur CNews : « Quelle est notre préoccupation ?, demande-t-il. Obtenir des résultats sur les OQTF ! [On n’y est pas, NDLR] Et tenir compte de la communauté des gens qui sont parfois d’origine algérienne en France, de la communauté algérienne en France. » À ce stade, l’aveu est complet, mais Marc Ferracci ajoute que cette communauté « vit très mal cette situation. Quand il y a une tension entre deux pays qui vous sont très chers , vous le vivez mal. » Pas sûr que les Français, qui savent que la communauté algérienne est la première présente dans ses prisons, achètent cette bluette façon Roméo et Juliette…. Pas après avoir vu L’Œil du 20h de France 2 (bien France 2 !), en tout cas. L’émission était consacrée, ce 3 mars, aux bonnes œuvres du régime algérien si ménagé par le Président Macron sur le sol français. Alger ne se contente pas d'entretenir la haine antifrançaise de ses influenceurs. « Dans l'ombre, […] le pouvoir algérien manœuvre directement sur le sol français, pour neutraliser et récupérer ses opposants », expliquent les enquêteurs de la télévision publique. Le pouvoir va jusqu’à faire signer à ses opposants présents dans l’Hexagone des documents dans lesquels ils s’engagent « à cesser toute activité subversive ou hostile susceptible de porter atteinte aux intérêts de [son] pays, l'Algérie, [...] à dévoiler tous les noms et plans de [son] mouvement, [...] à collaborer avec les services de renseignement algériens. » Sympa, respectueux, amical, démocrate.

Mais voilà, côté Élysée, « le Président a toujours été en désaccord avec le choix du rapport de force, parce qu’il y a une grosse communauté algérienne en France. » Pour la première fois, les Français ont donc la confirmation que leurs dirigeants ne sont plus libres. Il vivent sous la menace d’une puissante enclave étrangère et de relais actifs, nombreux et influents. Le pouvoir a peur des réactions de cette communauté : il a, du reste, payé pour voir. Ce 4 mars, la réquisition par le parquet de Nanterre lors du procès pour meurtre contre le gendarme qui avait occasionné la mort du jeune Nahel le 27 juin 2023 rappelle opportunément que la France vit sur une poudrière. Le décès de Nahel avait soulevé les banlieues françaises dans un immense saccage, doublé d’un pillage et d’un incendie destructeur durant des semaines. Bilan : près d’un milliard d’euros de dégâts, des images terribles circulant dans le monde entier, des villes encore marquées par ce qui ressembla de très près à une guerre civile. Cet accès de fièvre est venu après bien d’autres, depuis les émeutes de Vaulx-en-Velin en 1979, puis en 1990, alors que la politique de la ville a déversé, entre 2010 et 2023, pas moins de… 117 milliards d’euros sur ce brasier toujours prêt à reprendre. En vain.

Saboter le bras de fer Algérie-France

Le pouvoir, en France, vit bien sous la menace d’une partie de ses administrés. Si seulement le constat d’un risque d’embrasement, au demeurant assez réaliste, s’accompagnait de décisions fortes pour renverser la situation et reprendre le cours d’un destin qu’on a laissé échapper... Hélas, en dépit des méfaits d’une immigration de masse qui crée un peuple dans le peuple et un État dans l’État, Macron… accélère les flux migratoires. En toute connaissance de cause, donc.

Le même président de la République s’applique à saboter le bras de fer engagé, bien tard, par Bayrou et Retailleau vis-à-vis de l’Algérie pour qu’elle revoie le désastreux accord de 1968. Le même Président estime que les 3.000 laissez-passer consulaires délivrés par Alger représentent tout de même un bel effort… pour elle ! Cette attitude, de la part d’un élu auquel les Français font confiance pour conduire au mieux leur destin, relève bien d'une... trahison de l'intérêt national et du peuple français.

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Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

201 commentaires

  1. Si Macron était plus intelligent, il saurait que la peur n’empêche pas le danger.
    Céder à l’Algérie n’est pas une solution.

    • Macron cajole ses futurs électeurs pour 2027 comme Hollande en son temps et dans le même temps savonne la planche de MLP et Retailleau avec l’appui de ses soutiens de LFI et des socialistes bis repetita car on ne change pas une stratégie de division pour régner solution de plus en plus risquée et dangereuse pour se maintenir au pouvoir

  2. Il vaudrait mieux que cet abcès soit crevé maintenant pendant qu’il est temps plutôt que d’attendre que l’Islam conquérant soit totalement installé en France. Je dis ça , je dis rien!

    • Je le pense aussi ; l’abcès se doit d’être crevé de toute urgence : Allo, les militaires ?

  3. Libre à Macron et ses sbires de céder au chantage de l’Algérie (Si vous nous mettez des bâtons dans les roues en nous empêchant de crier notre haine de la France, on va s’occuper de vous…)
    On peut donc s’attendre à voir d’autres « Nahël » apparaître et se manifester en toute impunité vis à vis de l’autorité et de la nation toute entière.
    A moins que, faute d’actes de fermeté de la part du gouvernement, le ras-le-bol de la population actuel dégénère en guerre civile. C’est la conséquence dramatique à laquelle nous devons nous préparer à vivre très bientôt. Rien de très surprenant dans ce choc en retour annoncé.
    Si je comprends bien ce qui se passe, Macron nous impose le chaos qui va suivre et nous donne à choisir entre la peste ou le choléra ?
    En guise de réponse, à sa lâcheté, à sa folie, vous croyez vraiment qu’on pourrait pas lui faire enfiler « la camisole de force » ? = destitution !

  4. Donc macron veut aller guerroyer contre la Russie qui est copain comme cochon avec l’Algérie… Et là monsieur l’arbitre il n’y a rien ?

  5. Quand on est capable d’enfermer chez eux 68 millions de ses concitoyens et de traquer en hélicoptère les individus esseulés à plus d’un km de leur domicile, on est en mesure d’imposer beaucoup de choses si on le veut. Encore faut-il le décider.

  6. Mort de rire…
    «  » » »« le Président a toujours été en désaccord avec le choix du rapport de force, parce qu’il y a une grosse communauté algérienne en France et qu’il est influencé par la ligne du Quai d’Orsay, qui consiste à ne pas se fâcher ». » » » »
    C’est évident qu’avec les GILETS JAUNES, c’était très différent… N’est ce pas?

    «  » » »lors du procès pour meurtre contre le gendarme qui avait occasionné la mort du jeune Nahel » » » »
    Confondre Policier et Gendarme… Mon dieu quel confusion!!!

    Pour le reste, on n’apprend rien de nouveau.
    MACRON ne porte pas le pantalon, comme on dit dans le langage courant.
    Que voulez vous.. n’est pas DE GAULLE qui veut!

    Et vu le RN NEW AGE, la france (oui avec un petit f) n’est pas sorti des ronces.

  7. Macron a peur des algériens, mais joue les matamores face à la Russie de Poutine. Pourquoi les français ont-ils été assez bêtes pour réélire ce dangereux guignol en 2022 et comment nous en débarrasser rapidement, me paraissent être les seules bonnes questions.

    • Réélu ? Avec 37 % (14% à la prise de température de juillet 2024..): Quel plébiscite ! s’il n’y avait eu les magouilles, les braillards gauchistes et les pêcheurs à la ligne…

  8. Répétons ce que nous avons dit à propos du dernier article d’Aliénor de Pompignan sur ce sujet. Monsieur le Président, comme disait Churchill, vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre. Il est donc clair maintenant, pour ceux qui avaient encore des oeillères devant les yeux, que la politique de la France se décide à Alger. Et notre Président bien-aimé, notre Kim Jong un français va « en même temps » pérorer pour partager notre dissuasion nucléaire et renforcer une Europe de la Défense, alors qu’il est incapable de maintenir ou restaurer l’ordre et la paix en France, incapable de restaurer une indépendance perdue depuis longtemps. Ah c’est beau la République. De belles envolées lyriques, pleine d’enflure, mais dès qu’il s’agit d’agir, c’est la politique de la carpette. Merci à notre Président de bafouer ainsi l’honneur national. Aujourd’hui, c’est notre Président lui-même qui donne à la France un « coup d’éventail ». Y aura-t-il quelqu’un pour laver l’affront ?

  9. abolir les accords de 1968 , plus de visas , bloquer les numéraires , plus de soins médicaux gratuits , et si on manque de policiers , pourquoi ne mettrions-nous pas l’armée puisque la France est en danger ! il y en a marre de s’aplatir devant cette dictature islamique algérienne !

  10. Par contre il n’a absolument pas peur de son peuple, il sait qu’ils sont respectueux bien élevés, je me souviens de son «venez me cherchez ». C’est terrible un president qui insulte méprise son peuple ses ministres, et pourtant il à été réélu, que coule dans les veines du peuple ? Comment expliquer, justifier qu’un peuple puisse courber l’échine à ce point ? C’est réellement incompréhensible. Sacrifier la vie de «quelques » citoyens comme jadis on sacrifiait des vierges pour s’attirer la bonne des dieux, lui pour s’attirer les bonnes graces d’un dictateur des islamistes ? Il faudra réellement comprendre que ces gens ne comprennent que la force, pour eux le dialogue la négociation est un signe de faiblesse, et les faibles sont méprisés.

    • Les gentils bien élevés, on peut les arrêter à coup de blindés, de flashballs dans les yeux, et de flics de base bien abrutis…

  11. Comme l’a si bien dit Vance dans son discours magistral, l’ennemi n’est pas à l’extérieur mais à l’intérieur !

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