L’université de Rennes 2 saccagée par les mouvements d’extrême gauche

Une université mise à sac. Triste actualité qui se répète sur le campus de Rennes 2, qui n’est que le reflet d’un enseignement supérieur public pris en otage par les organisations d’extrême gauche. Depuis une dizaine de jours, un mouvement étudiant progresse, à Rennes, touchant la majorité des sites de la ville : Rennes 1 et 2, Sciences Po, les Beaux-Arts. C’est à Rennes 2 que le conflit est le plus violent. À l’appel des syndicats étudiants d’extrême gauche, l’université est bloquée depuis le 21 janvier. Mais malgré la levée des blocages le week-end dernier, l’université n’est pas en mesure d’ouvrir ses portes, tant les dégâts sont considérables. Lundi 3 février, dans un courriel adressé aux étudiants, la présidence de l’université indique que la remise en état du campus nécessitera « plusieurs semaines de travaux ».
Le site est saccagé et les réparations coûteront - au contribuable - a minima plusieurs dizaines de milliers d’euros. La scène est apocalyptique : mobilier vandalisé, portes brisées à l’aide des extincteurs, bibliothèque pillée, murs et amphithéâtres tagués de slogans politico-scatologiques d’une violence et d’une vulgarité inouïes : « Macron décapitation », « Mort aux députés », « Moins de fachos, plus de clitos », « À bas l’État, les flics et les patrons, vive les luttes de classes ».
Comment imaginer que de tels blocages qui se prolongent ne laissent pas les mains libres aux étudiants casseurs ? À défaut d’être délogés, ils transforment ces lieux de transmission du savoir en boîte de nuit géante et toilettes publiques. Contacté par BV, Yvenn Le Coz, délégué national du syndicat étudiant UNI, s’indigne : « C’est une ultra-minorité qui impose sa loi à la majorité. Il s’agit de 200 à 300 bloqueurs. ».
Une présidence d’université « passive et complice »
Motif officiel de la protestation ? « Contre l’austérité imposée par les gouvernements », a déclaré le syndicat étudiant d’extrême gauche Union pirate. Une motivation qui sonne comme un prétexte. Les universités, particulièrement bretonnes, sont infiltrées par les mouvements anarcho-nihilistes d’extrême gauche qui profitent de n’importe quelles situations pour créer le chaos. « Chaque année, la revendication du blocage est différente : le conflit israélo-palestinien, la loi Immigration, la réforme des retraites », souligne le représentant de l’UNI, avant d’accuser une présidence « passive et complice ». « Aucune intervention des forces de l’ordre, aucune sanction des étudiants qui sont pourtant identifiés. »
Une présidence qui ne voit pas d’un mauvais œil ces mouvements de protestation, puisque c’est à la demande de France Universités, association qui représente l’ensemble des dirigeants de l’enseignement supérieur français, qu’avait lieu, le 3 décembre dernier, une journée de mobilisation « Universités en danger » pour manifester « colère » et « incompréhension » face à la diminution du budget alloué aux universités dans le projet de loi de finances du gouvernement Bayrou.
Une présidence qui proteste contre des mesures gouvernementales mais qui est contrainte de les appliquer. Parallèlement, syndicats d’enseignants et des personnels font pression sur la direction pour protester contre ces économies demandées et s’allient, dans leurs revendications, aux organisations étudiantes révolutionnaires. Le cocktail est explosif.
Pendant ce temps, à l’université de Toulon, un professeur, dont les propos ont été rapportés sur X, s’est livré à un sermon politique devant ses étudiants, « furieuse » de la distribution, dans son cours, d’un tract du syndicat Cocarde étudiante qui propose une bourse réservée aux étudiants français.
De nombreux étudiants scandalisés me remontent l’intervention outrancière et anti-RN de Madame Hurpy, maitre de conférence à l’Université de Toulon.
J’invite cette publiciste à revoir sa définition de la citoyenneté et à s’intéresser à l’article 10 de la DDHC. @univtoulon pic.twitter.com/2CkHDHADSo
— Laure Lavalette (@LaureLavalette) February 4, 2025
Dans un monde imaginaire, l’université française serait le lieu de l’apprentissage libre et éclairé où l’extrême gauche ne ferait pas la loi.

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64 commentaires
Bref, notre pauvre France, dans son état actuel, est fichue.
C’est là chienli de partout !
Bernard ARNAULT a bien raison dans ses réflexions.
La logique de gauche !! Tout casser, générer des frais de remise en état colossaux pour manifester contre des restrictions budgétaires. En réalité ces gauchistes n’étudient rien, souhaitent la validation automatique des matières, cassent pour casser…
» Yvenn Le Coz, délégué national du syndicat étudiant UNI s’indigne : « C’est une ultra-minorité qui impose sa loi à la majorité. Il s’agit de 200 à 300 bloqueurs « …
Et ? si les étudiants « majoritaires » se bougeaient, s’insurgeaient et disent « ça suffit ! » Au lieu de se laisser bouffer ? Les combats perdus sont ceux qu’on a pas menés… Faudrait peut être se bouger, monsieur Le Coz, au lieu de passer son temps à pleurer.
Je suis entièrement d’accord avec vous, je suis surprise par la passivité des autres étudiants qui assistent à ces saccages
Depuis une cinquantaine d’années, ce sont les enseignants, du moins une bonne partie d’entre eux, qui ont montré la voie de la pagaille, du saccage et de l’indiscipline. Alors, s’ils ne sont pas contents, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux d’autant que leur hiérarchie ne fait que les caresser dans le sens du poil sans courage ni volonté. Quand aux étudiants, soit disant, ceux qui « mènent la danse », qu’attends-on pour les exclure définitivement, leur infliger des sanctions de remise en état et leur interdire toute inscription ultérieure dans l’enseignement supérieur et universitaire. Pour cela aussi, c’est affaire de courage, de volonté et de ténacité.
Pour quelles raisons redresser la situation des locaux ? Laissons-les vivre dans leur chienlit. S’il veulent du « propre » qu’ils se retroussent les manches.
Parfaitement d’accord avec vous, quelques courants d’air et des toilettes bouchées ne doivent pas dissuader nos futures élites.
Drôle de Bretagne, si fière et insoumise il y a deux siècles, et si dépendante du biberon de l’Etat aujourd’hui.
C’est, dans un peuple encore éminemment docile il y a une soixantaine d’année, le résultat des actions conjuguées des laïcistes abétifiés mais acharnés, de l’abandon des clercs perdus de l’Eglise catholique et de l’arrivée croissante de toute une population friquée bobo-intello-écolo-gaucho attirée par la douceur de vivre et la beauté des lieux.
La Bretagne vote à gauche!
Aucune raison de reparer: fermez donc cette université, que ce joli monde aille travailler dans les profession en tension!! être serveur dans un restau, ou éboueur, ça devrait faire plaisir à ces ex etudiants, qui veulent faire peuple!
Et pourquoi les voyous qui saccagent ne sont’ils pas exclus définitivement des universités? Peut-être que les autres réfléchiraient et que ceux qui veulent travailler sereinement ne seraient pas pris en otages.
C’est le langage préféré de la gauche au frais de nos taxes et impôts. Quant on sait qui dirigent ces villes alors inutile de s’étonner de leur pratiques, Seul solution, les urnes demain et les meneurs en prison pour dégradations de bien publiques.
I have a dream…
Après tout,c’est bien fait pour les rennais qui ont plébiscité Macron et sa clique en votant pour lui et ses idéologies à 84,15% , dommage pour les 15% restant toutefois. Dans mon jardin, quand je plante des mauvaises herbes,j’en récolte encore plus et pas des tomates. Alors que les rennais se débrouillent donc et payent la note.
Si « c’est une ultra-minorité qui impose sa loi à la majorité », cela veut dire que cette majorité laisse faire.
J’appelle cela de la couardise. Si violente soit-elle, une faible minorité ne fait pas le poids devant une majorité courageuse
saccagée avec la complicité du pouvoir macronien….. ou sont donc les policiers qui distribuaient des émendes a 135 euros si on se promenait sur la plage ( il est vrai qu il fallait faire vendre des « vaccins ») et ou sont les policiers qui ont mutilé ou éborgnés les gilets jaunes qui trouvaient l essence trop chère ?
Et on ne connaît pas cette minorité gauchiste saccageuse ? J’ai des doutes .
Profitons-en pour fermer (définitivement ?) cette université qui ne forme que des jeunes inutiles à la bonne marche du pays. Celà obligera peut-être ceux qui ne font pas partie des trublions à se prendre en main et à faire leur auto-discipline en mettant eux-même hors d’état de nuire les casseurs.
Un ramassis de futurs clochards à moins que la cocaïne ne les fasse disparaitre avant.En attendant on demande aux Français de payer les dégats