Lors d’un colloque universitaire à Tours, deux jeunes filles chantent leur volonté de « niquer la loi »

Drapées dans leurs drapeaux algériens et marocains, les trois « splendides » laissent là le spectateur, abasourdi par tous ces qualificatifs, après lui avoir largement fait comprendre qu’il n’était chez lui que par sursis.
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C’est un colloque original qui s’est déroulé la semaine dernière à Tours, sous le nom de « 4e biennale de sociologie de l’urbain et des territoires ». Inaugurées en 2014, ces journées d’études « ont vocation à rassembler l’ensemble des sociologues et des chercheur.euses en sciences sociales qui travaillent sur les questions urbaines et territoriales ». À chaque édition, les débats gravitent autour d’une grande question. Cette année, on se demande « À qui appartient la ville ? »

L’affiche proposée pour annoncer le colloque révèle d’emblée l’esprit qui animera les réponses des différents intervenants. Trois jeunes filles d’origine immigrée, l’une d’entre elles voilée, sont nonchalamment appuyées ou assises sur une voiture américaine, sur fond de triste barre d’immeuble. À part la langue employée dans la question, aucun marqueur culturel français n'apparaît sur l’affiche, ce qui constitue, en creux, une piste de réponse à ce sujet d'envergure.


Durant deux jours, les 8 et 9 décembre derniers, les conférenciers se sont ainsi exprimés sur des thématiques aussi neutres que « Inégalités face à la propriété » ou encore « Luttes d’appropriations »… Le point d’orgue de la biennale est intervenu le jeudi soir avec la projection d’un court-métrage tout à fait instructif, Les Splendides, dans le cadre du thème « Se réapproprier l’espace urbain ». À l’écran, les trois jeunes filles de l’affiche sont interrogées sur la notion de « meuf de tess » (comprendre : femme des cités). Tour à tour, elles expliquent leur quotidien, fait de débrouille, de dévouement ou de cohésion et amènent finement le spectateur à cette évidente conclusion : la cité leur appartient ou, du moins, elle devrait leur appartenir.

L’idée du clip est de « mettre en lumière les invisibles et faire briller face au ciment d’une barre en voie d’extinction, d’un quartier en voie de gentrification, celles qui tous les jours l’illuminent par leur poésie et leur puissance », explique le synopsis du film, inscrit dans la brochure du colloque. Illumination, poésie en veux-tu en voilà ! Comment ne pas être séduit par le rap interprété par deux jeunes filles blanches lors du court-métrage, qui font part de leur volonté de « niquer la loi » et affirment qu’elles comptent « tout faire péter dans la fourmilière, toi le premier monsieur le commissaire ». La conclusion de la vidéo, majestueuse, propose une litanie évoquant ces femmes préposées à « illuminer [les cités] par leur poésie et leur puissance » : « Les marginales, les désœuvrées, […] les colorées, les exclues, les invisibles […] les taches, les connasses, les pétasses […] les malpolies, les vénères, les grossières, les déter, les non blanches, les personnes trans […] les non binaires, les précaires […] les asexuées […] celles qui portent le voile, celles qui portent la force, les mutantes, […] celles qui sont belles avec leurs cheveux foncés, avec leurs cheveux bouclés, avec leur peau foncée, avec leur barbe, avec leur crâne rasé. » Cette belle envolée méritait une conclusion à la hauteur : « Sans nous les autres, sans nous les fortes, le féminisme ne marche pas, le féminisme n’existe pas. C’est pas nous la marge, c’est nous la rage, les enragées. » Apothéose pour conclure la séquence : « Nous sommes les descendantes des colonisés que vous n’avez pas tués. » Sympa.

Drapées dans leurs drapeaux algériens et marocains, les trois « splendides » laissent là le spectateur abasourdi par tous ces qualificatifs, après lui avoir largement fait comprendre qu’il n’était chez lui que par sursis.

Le tout est dûment sponsorisé par tout ce que l'Université française compte de plus savant et subventionné, le Centre d'études et de recherches administratives, politiques et sociales (CERAPS), le CNRS, les universités de Tours, le regroupement Sociétés, acteurs, gouvernements en Europe (SAGE), on en passe...

Non contents, donc, de projeter un film sur l’espace français sans rien de français, les organisateurs du colloque diffusent tranquillement une propagande antifrançaise, culpabilisatrice, incitant à défier les institutions. Le message est clair : les Français ne sont plus concernés par l’avenir de leurs villes - que, pour beaucoup, ils ont déjà fuies. D’autres paraissent, en revanche, tout à fait partants pour s'en charger... La nature a horreur du vide.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 14/12/2022 à 19:09.
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Marie-Camille Le Conte
Journaliste à BV

Vos commentaires

65 commentaires

  1. Et qu’en pense notre illustre ministre de l’Education Nationale , une belle forme d’idéologie communautariste et wokiste de surcroit, mais il est vrai lui est un fervent défenseur de ces causes , à croire qu’il délivre le parfait « Manuel scolaire et étudiant » pour la déconstruction du système éducatif, et certainement que ces « excitées » ont droit aux bourses d’Etat .

  2. Un seul mot d’ordre : ré émigration. Les colonisateurs ce sont eux et ils ne nous apportent RIEN sauf la haine. On leur a tout donné par faiblesse et ils nous crachent dessus à longueur de journée. Et les Français de souche qui les soutiennent, idem ! Ils sont tellement ignorants de l’histoire de leur pays, la vraie pas la soupe que leur a servi et continue à leur servir le FLN pour cacher ses turpitudes, qu’ils ignorent que leur pays a été construit par des blancs européens. L’Algérie, ce sont les Français qui l’on construite avec leur argent et c’est eux qui la détruisent à petit feu. Il n’y avait qu’un port dans cette contrée, le port d’Alger, plaque tournante du trafic d’esclaves blancs et de rapines. Ils sont issus de tribus qui se battaient entre elles et qui se battront encore quand ils retourneront chez eux. Ils n’ont RIEN à faire ici et doivent retourner chez eux. Les Français n’ont pas besoin de ces individus qui ne sont que désordre et haine !

  3. « tout faire péter dans la fourmilière, toi le premier monsieur le commissaire » : voila une idée qu’elle est bonne, ça permettrait aux défenseurs de la Nation Française de se joindre à Messieurs les Commissaires et de faire le ménage….mais pas avec un plumeau.

  4. Ces pseudos étudiants ,( marocains , algériens où n’importe quel étudiant venant d’un pays musulman ) qui manifeste contre la France ( alors que leurs études nous coûtent très cher ) en brandissant leur drapeau et en nous insultant doivent être expulser dans la semaine ( des avions partent tous les jours dans leur pays )
    Ceux là n’ont rien à faire en France et doivent être interdit de territoire à vie pour la sécurité de nos enfants et ceux à venir !

  5. DROIT DU SANG et plus de droit du sol et autre double, voire, triple nationalité !!! C’est simple, c’est la vraie république !

  6. Fatalement, il arrivera un jour où on ne pourra plus payer toutes ces allocs et aides diverses. Car la banqueroute et la dévaluation de l’euro nous guettent, la Grecitisation en quelque sorte, nos comptes plumés… Et on ne pourra plus fonctionner à l’argent gratuit de Macron. Où les sans argent vont-ils se procurer le nécessaire ? Pillage, vols, etc. Nous aurons fait un grand pas vers la guerre civile. On dit merci à qui ? Merci Macron.

  7. « Faire tout péter dans la fourmilière », pourquoi pas, mais il ne faudra pas venir se plaindre. Les « Sociologues » un nouveau parti politique plus qu’un métier ou une spécialité. Sous cette appellation se cache un grand nombre de bons à rien.

  8. Merci Messieurs les Présidents de la République, vous qui avez donné à leurs parents, la double nationalité.
    Voyez le retour de manivelle, dangereux, voire destructeur, auquel nous assistons….

  9. « Les colonisés que vous n’avez pas tués »… 1830 : 3 millions d’autochtones en Algérie.1962 : 12 millions. On a vu mieux comme génocide.

  10. Et c’est avec de telles images et déclarations que nos  » zélites » veulent nous convaincre que c’est une chance pour la France ….

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