L’Institut Pasteur donne son verdict sur l’ivermectine

Alors que les médecins qui tentent de promouvoir des traitements alternatifs à la vaccination de masse sont conspués, l’Institut Pasteur vient de publier une étude assez prometteuse.
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Alors que le débat fait rage entre pro- et anti-vax, que la vaccination obligatoire se profile comme seule et unique solution pour enrayer la pandémie, que les médecins qui tentent de promouvoir des traitements alternatifs à la vaccination de masse sont conspués, quand ce n'est pas menacés du Conseil de l’ordre, que le 31 mars dernier, l’OMS déconseillait d’utiliser l’ivermectine pour traiter le Covid-19 en dehors des essais cliniques, l’Institut Pasteur vient de publier une étude assez prometteuse.

« Notre étude apporte des données précliniques qui démontrent scientifiquement une action protectrice de l’ivermectine pendant l’infection par le SARS-CoV-2 dans un modèle animal. Ces données sont essentielles pour appuyer les essais cliniques chez l’homme. » Traitement antiparasitaire et étudiée pour le traitement d’autres maladies, cette molécule vient d’être testée sur des hamsters. L’Institut Pasteur démontre que l’ivermectine protège des symptômes de Covid-19 : elle diminue l’inflammation des voies respiratoires et protège contre la perte d’odorat.

Pour l’heure, les « résultats ne montrent pas d’effet de la molécule sur la réplication virale du SARS-CoV-2 ». En revanche, ils suggèrent que « l'ivermectine pourrait être considérée comme un agent thérapeutique contre la Covid-19 ». Cette étude a été publiée par la revue EMBO Molecular Medicine, le 12 juillet dernier.

Évoquée depuis des mois comme possible traitement, l’ivermectine fonctionnerait donc contre le Covid. « Nos résultats fournissent une avancée significative et démontrent que l'ivermectine appartient à une nouvelle catégorie d'agent anti-Covid-19 dans un modèle animal. Ces travaux ouvrent la voie à des axes de développement pour de meilleurs traitements contre la Covid-19 chez l’Homme », conclut Hervé Bourhy, responsable de l’unité Lyssavirus, épidémiologie et neuropathologie et dernier auteur de l’étude.

Un argument qui tombe à point nommé, tandis que les jeunes sont en train de se faire vacciner pour conserver leurs libertés. Comme le rappelait François-Xavier Bellamy dans sa tribune magistrale du Figaro : « On peut être favorable aux vaccins, y compris à une campagne très large pour vacciner les personnes vulnérables face à cette épidémie, et affirmer que la stratégie de masse actuellement choisie semble hors de toute mesure. » Puisse cette nouvelle étude relancer le débat sur cet indispensable arbitrage entre bénéfice et risque, que l’on tend à oublier au profit d’une vaccination obligatoire assortie d’un totalitarisme sanitaire.

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Iris Bridier
Journaliste à BV

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