L’exode des Parisiens continue. On se demande bien pourquoi…

Alors que le Président Macron présentait ses vœux aux Français, vantant le Paris rayonnant des Jeux olympiques et de Notre-Dame restaurée, des Parisiens bouclaient en nombre leurs valises. Pas pour passer le Nouvel An sur les pistes, non, mais pour fuir la capitale.
Les derniers chiffres du recensement publiés par l’INSEE le prouvent : Paris continue de perdre 12.000 habitants par an. Depuis 2012, 136.000 personnes sont allées voir ailleurs si l’air du temps y était meilleur, soit un véritable exode qui inquiète, en haut lieu. Et contrairement à ce que l’on a tenté de nous faire croire, cela, bien antérieur à la crise Covid-19 et ses confinements, s’est fortement accentué depuis… 2013, soit la fin du mandat de Delanoë.
Des très riches et des très pauvres, des vieux et beaucoup de jeunes
considérer les chiffres, on découvre que Paris est la ville des records. Avec ses 2,1 millions d’habitants, c’est la plus dense : 19.900 habitants au km2. C’est aussi la plus pauvre (15,6 % des ménages vivent sous le seuil de pauvreté, contre 14,9 % en France métropolitaine) mais également la plus riche, avec le niveau de vie médian le plus élevé de France.
S’agissant du profil de ses habitants, on constate que « Paris se caractérise par une proportion bien plus élevée de cadres et professions intellectuelles supérieures au sein de la population active de 15 à 64 ans, alors que les ouvriers et les employés y sont proportionnellement moins présents ». Autant dire que, lorsque Anne Hidalgo vante la mixité sociale qui règnerait dans sa ville, c’est une vaste fumisterie…
Bref, au train où vont les choses, et « si les tendances démographiques actuelles se poursuivaient », nous dit l’INSEE, « Paris compterait, en 2040, 82.000 habitants de moins qu’en 2020 ». Mais, au fait, pourquoi s’enfuient-ils, tous ces Parisiens ?
L’exode des familles
Reprenant les données de l’INSEE, Le Parisien s’interroge sur ce qui pousse les habitants « de l’autre côté du périphérique », puisque plus de la moitié d’entre eux s’installent à moins de 20 km de Paris. Et de détailler ce qui ressort d’un sondage Ipsos réalisé, en novembre dernier, pour le quotidien, à savoir : environnement, circulation, sécurité, propreté et, surtout, difficultés à se loger.
Si les classes ferment dans les écoles parisiennes, c’est en effet parce que les familles partent en masse. « Du fait des prix élevés de l’immobilier dans la capitale, quitter Paris permet très souvent de disposer d’un logement plus spacieux. En effet, la surface médiane du nouveau logement est de 59 m2 pour les Parisiens emménageant dans une commune urbaine (voisine), contre 44 m2 dans leur ancien logement à Paris », écrit l’INSEE, si bien que « 6 % des arrivants sont des familles quand 20 % s’en vont ». Plus de 60 % des arrivants dans la capitale sont des personnes seules (essentiellement des étudiants), ce qui en modifie profondément la sociologie.
Et d’autres motifs qu’on préfère passer sous silence…
Si l'on évoque pudiquement des motifs d’exil comme la propreté et l’insécurité, on se garde bien de rentrer dans le détail. On rappellera donc qu’en 2023, Paris s’est classé en tête des département les plus dangereux de France, avec « un taux de criminalité de 110,5 pour mille habitants ». Et ce n’est pas le toilettage de la ville effectué pour les Jeux olympiques qui a changé la donne. Les crackeux ont retrouvé leur colline et leurs parcs, les camps de migrants ont réinvesti le nord de Paris et les pickpockets le métro. Sans parler des rats ressortis des égouts pour gambader au grand air…
C’est ainsi qu’après 44 ans passés dans Paris, quelqu’un qui me touche de près a déserté la ville pour des cieux plus cléments. L’élément déclencheur fut une violente agression un soir de février 2017, près du jardin de Belleville (célèbre, aujourd’hui, pour ses mineurs isolés). Hôpital, plainte, enquête… Arrêté, l’agresseur est passé en jugement le 10 novembre 2021. Condamné à de la prison avec sursis et mise à l’épreuve et, bien sûr, à indemniser sa victime, il n’en coule pas moins toujours des jours heureux. Car en ce 3 janvier 2025, soit près de 8 ans après les faits et 3 ans et 2 mois après le procès, la Justice n’a toujours pas informé la victime du jugement… Ainsi va la France sous Macron.
Meilleurs vœux quand même !

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48 commentaires
Qu’ils restent entre eux dans ce paris cosmopolite
Les JO et la restauration de Notre Dame sont de la poudre aux yeux bleus. Quand on sait qu’à quelques centaines de mètres de cette basilique des rats gambader en toute tranquillité dans les rues sales de la capitale de France. Pour parader aux inauguration nos dirigeants politiques étaient là pour le reste il n’y a personne ilest temps de renverser la table et de les foutre tous dehors avec poursuites judiciaires pour certains.
Merci de ce constat alarmant.
Ils votent à gauche depuis combien de temps? alors qu’ils assument et dommage pour les autres.
paris , la plus belle capitale du monde !!! je crois qu’on devrait plutôt en avoir honte aujourd’hui avec toute cette racaille !!! et on n’a pas tout vu …
Posez vous donc aussi la question de savoir pourquoi beaucoup de Français de souche quittent leur pays , pourquoi les jeunes, diplômés partent travailler à l’étranger et..y restent. Posez vous la question pourquoi à l’inverse de nos parents nous ne pensons qu’à fuir le pays de la liberté de la sécurité et de la joie de vivre ????
Une des question les plus pertinente à ce poser actuellement.
Ce que Paris perd en parisiens, Paris le gagne en étrangers. Ça s’appelle juste un remplacement.
Ce qui arrive à Paris ne sont que les prémisses de ce qui va arriver à la France.
PARISIENS EXODE
Tout cela, s’ajoutant à la brutalité primaire ambiante, remet en mémoire les époques moyenâgeuses au cours desquelles l’individu était détroussé, ou pire, pour un rien et les villes pratiquait les droits d’octroi.
Et quand on construisait des cathédrales lorsqu’on inventait l’amour courtois et que le preux chevalier avait un honneur à défendre.
( les poncifs sur le moyen âge ont heureusement quelques historiens pour les contrer)
Un Moyen-Âge qui a duré jusqu’à l’avènement de Louis XIV.
Et qui a repris à l’élection. d’Emmanuel premier.
Une parisienne que je souhaite très fort voir partir le plus vite possible, et pas à Tahiti à nos frais, c’est la grande prêtresse de du « Saccage Paris ».
C’est sûr qu’en 50 ans il y a eu de nombreux changements notamment en sociologie. Ce fait a fait augmenter le bruit et la saleté. Le rat des champs est plus propre aujourd’hui que le rat des villes.
On est mdr ils se demandent pourquoi
Paris est le repaire des très riches et des immigrés couverts d’aides publiques et logés à bon marché .
Les riches vont ailleurs rassurez-vous.
Quand Hidalgo dit « mixité », elle ne pense pas forcément Ingénieur vs Ouvrier. Il s’agirait plutôt de créolisation.
Paris n’est vivable que pour les familles avec des enfants ; des parents riches vivant dans le 16 eme 7 eme et 6 eme. .
Ayant un bel appartement, et un parking
Parfait !! Laissons les vivre avec leurs protégés…
Paris,Paris , en province Paris par ci, par là, Paris à la Tv. ça commence à bien faire….?_Et Paris bobo, qu’ils y restent .
« bobos qu’ils y restent » tous les parisiens ne sont pas des « bobo. » je suis née en 1950 au centre de Paris, quartier populaire du 11… j’y ai vécu jusqu’en 2003. c’était le début de l’invasion migratoire (la moitié… car elle avait déjà commencé depuis les années 85). Certains quartiers devenaient irrespirables.
Et la province qui déteste ces malheureux parisiens qui souhaitent y trouver refuge… si si… parlons en franchement!
je vous assure que nos campagnes accueillant sans sourciller (presque souriantes) les migrants que nos préfectures leur imposent (voir les résultats de vote pour certains) alors qu’elles ne sont pas embarrassées de faire ressentir aux parisiens qu’ils ne sont pas les bienvenus…
Une preuve votre sympathique commentaire…