Les écolos réclament la semaine de 4 jours quand d’autres font 4 journées en une

À l’heure où les tracteurs traversent la Beauce, la Champagne et le Berry pour converger vers Paris, c’est Cédric, un agriculteur du Cantal, éleveur de race Aubrac, qui relaie sur son compte X le post des Jeunes Écologistes : « Nous ne voulons pas de la semaine EN 4 jours, nous voulons la semaine DE 4 jours. » Et de commenter : « Alors que certains se tuent au travail, d’autres réclament de ne rien foutre ! »
C’est là le nouveau concept de la jeunesse verte : la décroissance du boulot pour la croissance des salaires. « Oui au droit à la paresse, au droit à ce que le travail prenne moins de place dans notre vie. La réduction du temps de travail, c’est plus d’emplois et de meilleures conditions de vies (sic) », qu’ils disent.
Les uns demandent de vivre dignement de leur métier les autres demandent de rien foutrehttps://t.co/CjP3NyfuGb
— Cédric (@agric15) January 31, 2024
Le site du Printemps écologique y voit « un progrès social et écologique », assure que 10.000 salariés français l’auraient déjà adopté. Les effectifs de la mairie de Paris et des mairies écolos, sans doute ? Toutefois, l’objectif est bien la réduction du temps de travail et pas sa concentration. Sinon, gare aux cadences infernales sources de « fatigue accrue, débordement de l’activité de travail dans la sphère privée, baisses de vigilance, et donc de risque d’accident ». Et pas question, non plus, de « réduire les RTT ou les congés payés ».
L’objectif, louable évidemment, est de « réduire le temps de travail pour réduire notre empreinte environnementale » et, ainsi, « favoriser l'engagement citoyen et associatif des salarié.es ».
Bref, comme l’assurent les penseurs de l’Institut Rousseau, dont la note vient étayer le propos, la semaine de 4 jours, c’est « le temps du monde d’après ». Mais d’après quoi, au juste ? D’après le boulot, on l’a compris.
La loi Aubry imposant le passage aux 35 heures n’ayant jamais prouvé son efficacité, encore moins confirmé son objectif de réduction du chômage, l’Institut Rousseau, « laboratoire d’idées de la reconstruction écologique et républicaine », chargé de justifier l’apologie de la feignasserie ? Et, donc, « cette note entend démontrer que la semaine de quatre jours, au regard de ses bénéficies écologiques et sociaux, constitue une proposition qui arrive en France à maturité dans les entreprises, le monde du travail et la société dans son ensemble ».
Mais attention, le louable objectif de « réaménager la place du travail dans nos vies » ne concerne pas tout le monde. C’est bon pour les bobos qui vont bruncher en trottinette électrique, pas pour les culs-terreux qui se lèvent tous les matins pour la traite. Pas, non plus, pour les professions libérales ou les commerçants. Et pas, non plus, bien sûr, pour les esclaves uberisés qui livrent les sushis à point d’heure chez les bobos, etc. (voir plus haut). « Les personnes non salariées (artisans, commerçants, professions libérales, agriculteurs) ainsi que celles travaillant à temps partiel ou sur des horaires atypiques ne pourraient pas être concernées par cette mesure dans un premier temps », disent nos fins analystes. On ne voit pas non plus comment ils le seraient dans un deuxième…
Qu’à cela ne tienne, il faut s’inspirer de l'exemple islandais, dit le Printemps écologique. « Entre 2015 et 2019, le petit pays insulaire a vu 1 % de sa population active est passée (sic) de 40 à 35 heures. Aujourd'hui, 90 % de la population active islandaise a réduit son temps de travail ou à négocier (sic) un aménagement », écrit Anne Le Corre. Il est vrai qu’en ce qui la concerne, récupérer trois heures de temps pour apprendre la syntaxe ne serait pas inutile…

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56 commentaires
Travailler moins et gagner plus , comme « monter en gamme »,ça veut dire au final rétablir l’esclavage : en attendant de créer des chimères et des robots efficaces ,on peut utiliser des immigrés et des prolétaires locaux , la main sur le cœur on vous promet de les traiter aussi humainement que possible . Ceci n’est pas de la science-fiction , hélas !
Les écolos bobo font beaucoup de mal en imposant leur diktat idéologique. Ils font parti de ceux qui ne voyent que leur préoccupation personnelle.
Remarquons quand même une chose, la durée du travail depuis 1 siècle a quasiment été divisée par 2. La durée du travail n’est rien en soi. Vous pouvez labourez la terre à la main. Vous irez plus lentement qu’avec un motoculteur. C’est un exemple pour indiquer qu’un bon outillage fait la différence.
Arrêtons d’opposer les uns et les autres. Le véritable combat à mener est que chacun puisse vivre des fruits de son travail. Pas que les uns travaillent plus !
Après c’est une organisation personnelle. Cet agriculteur trouve le temps de poster sur X. Je suppose qu’il suit certaines personnes aussi. Comme quoi apprendre à s’organiser est sans doute primordial.
Un exemple personnel qui fait économiser du temps, et qui est écologique: revenir du travail à pieds ou en vélo (non électrique). Sur le chemin, si vous en avez la possibilité, vous pouvez faire des petites courses. C’est une dépense physique qui ne coute rien, qui économise du temps (pas la peine d’aller à la salle de sport) et qui n’utilise aucun moyen de locomotion pollueur.
Bon, faut que j’y aille justement :)
Absurdes et feignants en plus …
les français écolos bobos gauchistes ont mis au monde des fainéants , pauvre France, moi j’ai fini m’a vie , mais j’ai peur pour mes enfants qui eux ne travaillent pas 4 jours par semaine mais plutôt 5 à 6 jours/semaine !!
« moi j’ai fini m’a vie », il semble qu’il n’en soit rien le mien est avancé aussi mais très loin de voir le bout du tunnel, courage et confiance à notre bas niveau la France à encore besoins de nous..
Et oui des travailleurs cela existe encore. Mais le problème est qu’ils travaillent pour nourrir les « sociaux » et les écolos !
Le problème ce n’est pas la semaine de 4 jours, mais la répartition des efforts en France. Certains font 60h/semaine et sont assommés d’impôts, tandis que d’autres vivent à l’étranger des généreuses aides sociales payées par les Français, sans jamais avoir mis le pied dans un atelier ou sur un chantier. Qu’on commence déjà par remettre au travail ceux qui prennent sans jamais donner et ensuite on reparlera du temps de travail de ceux (de moins en moins nombreux) qui font tourner le pays depuis 40 ans.
Que ces débiles profonds retournent à l’école pour apprendre à compter (mais c’est sans doute trop fatigant aussi…) : moins de temps de travail = moins de salaire et donc comment pensent-ils améliorer les conditions de vie (sans « s », ces bons à rien sont également nuls en grammaire et en orthographe) avec moins d’argent ? Nous sommes encerclés par des fous…
Retouner à l’école vous n’y pensez pas ! Ils seraint seulement confortés dans leur « pensées écolos bobos ».
Le problème essentiel est les 95% de réussite au bac. Celà pousse tous les jeunes à poursuivre les études jusqu’à bac+5 avec une majorité d’échec au final et de retour à la production. Or ce n’est pas à 25ans qu’on apprend à travailler mais à 14ans (comme moi). On a fabriqué des fainéants. En plus, à l’Université, ils ont appris la contestation et la revendication (ce qui est plus rare quand on est arpète chez un patron)
Bien avant l’insidieuse invention, par une politicienne pas moins insidieuse, des 35 heures fatidiques, nos « très chers » fonctionnaires ne les faisaient déjà pas ! Alors les 32, 30, voire moins d’heures de travail, ils n’en ont que foutre. Ils pensent tous que ce sont les immigrés qui feront le boulot !! Cette France de fainéants, je leur laisse en leur souhaitant de bonnes vacances éternelles.
Le travail économiquement n’est pas un gateau de taille immuable dans lequel on pourrait augmenter à l’infini le nomb re de parts, au contraire, plus on travaille et plus la taille du gateau augmente, pour faire simple plus on travaille plus on cré de travail et plus il y a d’emplois
Le socialisme a été le cancer du XXe siècle, l’écologisme sera celui du XXIe. Ecolos décroissants, donnez le bon exemple, commencer par réduire votre population, l’humanité s’en portera mieux.
Pas vraiment d’accord avec vous car dans les années 30, voir même du temps de Zola le socialisme était un éminemment besoins mais nanti de sa puissance il est devenus depuis les années 70, un obstacle majeur pour la France. N’oublions pas que l’appel pour faire venir en masse les migrants çà viens du patronat.
Et pour qui cette semaine de 4 jours , pour une petite minorité de nantis qui d’ailleurs ne foutent pas grand chose en temps ordinaire . Stop à ces délires d’une minorité qui a dejà fait suffisamment de dégàts dans ce pays . Déjà la semaine de 35 heures n’a jamais tenue ses promesses .
Malthus, Lyssenko et Pol Pot sont les maitres à « penser » de ces dingos analphabètes, même s’il est fort probable qu’ils n’aient même jamais entendu parler d’aucun des trois.
ils sont eux mêmes une sorte de « kmers rouges » ! Ils sont donc dans leur milieux !
Je me permets la suggestion suivante : que l’on donne satisfaction aux écologistes en leur octroyant la semaine de quatre jours, à condition d’effectuer celle-ci dans une exploitation agricole manquant de bras. Ils auraient probablement déjà un horaire de travail hebdomadaire bien supérieur à celui de leur activité présente et pourraient se rendre compte sur le terrain de l’inanité de la plupart des mesures qu’ils proposent. Ce serait ainsi une forme de rééducation par le retour à la terre, déjà expérimentée par exemple en Chine ou au Cambodge par des régimes dont certains partagent l’idéologie.
Excellente idée. En outre, le grand air pourrait les régénérer.
Très bonne idée !
Effectivement, je crois qu’ils réclameraient très vite le retour du « glyphosate » !
Si les paysans se mettent à avoir la semaine de quatre jours, les écolos pourront toujours manger des pissenlits, la plante vient quasiment toute seule. Ils pourront même bouffer les pissenlits par la racine…
Votre honneur : les pissenlits (avant floraison) sont excellents en salade vinaigrée avec des lardons. Et les orties, en soupe avec des pommes de terre, fondus dans le beurre tout comme les épluchures de radis. D’autres recettes nature ? ( pourpier; gelée de sureau ; fleurs d’acacia , ..)
Très juste.
Miam ! ç’a l’air bon.
Le problème pour vos recettes, c’est que pour les lardons, il faut élever des porcs et pour les orties fondues dans du beurre, il faut élever des vaches (qui font des veaux, sinon pas de lait, pas de crème et pas de beurre). et les écolos estimeront que le bilan carbone de vos recettes est horrible.
J’ironise , pas sur vous, bien sûr, mais sur ceux que j’appelle des escrologistes.
Les écolos rêvent de décroissance et la débandade c’est pour bientôt !